samedi 29 novembre 2014

Le défi du chrétien

N'aimez point le monde, ni les choses qui sont au monde, si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui. 1 Jean 2 : 15
 
Notre monde exerce de telles pressions, il a tant à offrir que nous risquons de passer notre vie à courir après des vanités. Argent, biens matériels, loisirs, popularité, culture, ne peuvent être le but ultime de notre vie. Ces prétendues valeurs sont trop fugitives. Soyons lucides, arrêtons-nous un moment pour faire le point, et posons-nous les bonnes questions : Quelle est ma recherche ? Quel est mon projet de vie ? Souvenons-nous de la parole du Christ : « Car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur (Matthieu 6 : 21). Ce que nous aimons, notre '' trésor '', nous lie et nous transforme. Si nous aimons le monde et ses plaisirs, tout ira bien peut-être pendant quelque temps. Mais notre soif de bonheur ne sera pas véritablement satisfaite et nous perdrons notre vie. Répondons plutôt à l'invitation de Dieu, venons à Jésus Christ ; il nous donnera une paix, une joie et une espérance qui traversent tout, même la mort. Le défi pour nous, chrétiens, est de vivre dans le monde, sans laisser pour autant le monde vivre en nous. Si nous cherchons d'abord le royaume de Dieu, c'est-à-dire la présence du Seigneur es toute circonstance, nous pourrons vivre heureux, sans être liés par les valeurs et les priorités du monde. Notre vie dans ce monde sera réellement bénéfique pour nous et pour notre entourage, et notre vie sera à l'honneur du Seigneur.

Le Berger et sa brebis

Passage à lire : Psaume 23
 
L'Éternel est mon berger, je n'aurai point de disette.
Psaume 23 : 1
 
Pendant une réception, un acteur célèbre fut prié de réciter un texte de son choix. Il voulut alors savoir si, dans l'auditoire, quelqu'un souhaitait l'entendre réciter un extrait bien précis d'une œuvre. Après un moment de silence, un ecclésiastique d'un âge avancé lui demanda s'il pouvait réciter le Psaume 23. « J'accepte si vous le récitez après moi ». Ayant obtenu son accord, il récita le Psaume en déployant tout son art d'acteur. L'auditoire était sous le charme : intonation, voix, nuances, tout était parfait. Au dernier mot du Psaume, un tonnerre d'applaudissements éclata dans le salon. Le silence revenu, l'ecclésiastique se leva et commença à réciter. Sa voix n'avait tien de remarquable. Son intonation n'était guère brillante non plus. Aucun applaudissement ne vint rompre le silence à l'instant où il prononça le dernier mot du Psaume. Mais aucun œil n'était sec dans la salle ; plus d'une tête, plus d'un cœur étaient courbés dans un profond respect. L'acteur se leva de nouveau et posa sa main sur l'épaule du vieillard. Lorsqu'il s'adressa à l'auditoire, sa voix tremblait d'une émotion qu'il ne pouvait contenir : « J'ai atteint vos yeux et vos oreilles, mes amis. Cet homme a atteint vos cœurs. Voilà la différence : moi, je connais le Psaume 23, lui, il connaît le Berger ! » Lecteur, connaissez-vous le Seigneur Jésus Christ comme votre Berger ? Lui avez-vous remis votre vie ? Il veut marcher devant vous, vous prodiguer ses soins jour après jour.

Célébrer la gloire de Dieu

Mais l'Éternel est le Dieu de vérité ; c'est le Dieu vivant, et le Roi éternel ; la terre sera ébranlée par sa colère, et les nations ne pourront soutenir son indignation. Mais l'Éternel est celui qui a fait la terre par sa vertu, qui a formé le monde habitable pas sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence. Jérémie 10 : 10 et 12
 
Les libellules qui survolent la surface brillante des étangs, les baleines qui fendent le vert silence des océans, les chèvres avec leurs sabots agiles, la lune, le soleil et les étoiles, les montagnes et les champs : toute la nature proclame la gloire de Dieu. La beauté et l'harmonie de l'univers révèlent quelque chose du Créateur et célèbrent son infinie grandeur autant que sa profonde sagesse. Mais cette proclamation de la gloire de Dieu par la nature n'est pas suffisante, parce que Dieu désire être célébré par l'homme. Et seul celui-ci est capable de le louer de façon intelligente. C'est même un de ses privilèges. Malheureusement, en général l'homme ne glorifie son Créateur, ni par sa conduite, ni par ses paroles, et souvent sa vie est une offense ai Dieu saint. Dieu peut revendiquer sa gloire en jugeant les hommes révoltés contre lui, mais sa plus grande gloire est de faire grâce à ceux qui font confiance à son Fils. Jésus est mort pour nous sauver ; et accepter son sacrifice, c'est aussi nous incliner devant le grand Dieu, en reconnaissant sa grandeur, sa sainteté et son amour. Ainsi, nous pouvons louer Dieu pour tout ce qu'il est et pour tout ce qu'il fait pour nous. Reconnaissons-nous que Dieu est digne d'être honoré par ses créatures comme il l'est par sa création ? Nous-mêmes, faisons-nous tout pour l'honorer dans notre conduite ? A -t-il la place qui lui revient dans nos vies... c'est-à-dire la première ? Autant de questions essentielles !

vendredi 28 novembre 2014

Dans sa présence

Passage à lire : Apocalypse 5
 
J'entendis aussi toues les créatures qui sont au ciel, et sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, disant : À celui qui est assis sur le trône, et à l'Agneau, soit louange, honneur, gloire et force, aux siècles des siècles ! Apocalypse 5 : 13
 
Tandis que l'autobus prenait un autre virage sur la route israélienne, je n'étais pas préparé à réagir comme je l'ai fait devant ce que j'ai vu. Là, devant nous, s'étendait la mer de Galilée. Sa beauté étincelait dans le soleil radieux, mais mon cœur n'a pas seulement été touché par sa grandeur naturelle. Non, les larmes m'ont coupé la vue lorsque j'ai réalisé tout à nouveau que j'étais dans le pays où Jésus avait vécus. En regardant cette étendue d'eau, je voyais la mer sur laquelle Jésus avait vogué. Lorsque j'ai visité la ville de Capernaum, je marchais exactement là où il avait marché. Lorsque je suis arrivé au mont des Béatitudes, je me tenais à l'endroit même où Jésus avait livré son sermon remarquable. Mon cœur a été renouvelé par ces prises de conscience. Il a été réchauffé par les réalités de la vie de Jésus - et surtout par sa mort sacrificielle. Bien que ces expériences en Israël n'aient pas de puissance rédemptrice, elles m'ont fait penser à quelque choses qui se produira dans l'avenir. J'ai été touché par cette pensée : si le fait d'être là où Jésus a marché a le pouvoir de stimuler mon cœur, comme ce sera extraordinaire de me tenir en sa présence au ciel ! Imaginez l'extase absolue d'être où Jésus est - pas seulement où il était. Ce sera formidable ! - J.D.B. -
 
Pensée : La plus grande joie terrestre, c'est la certitude d'aller au ciel.

Apprendre en observant

Passage à lire : Éphésiens 6 : 1 à 4
 
Et vous, pères, n'irritez point vos enfants; mais nourrissez-les sous la discipline, et en leur donnant les instructions du Seigneur. Éphésiens 6 : 4
 
Je fouinais dans une librairie d'occasion lorsqu'un client irrité entra précipitamment et exigea à haute voix un remboursement. Ne pouvant obtenir ce qu'il voulait, l'homme commença a injurier le commis. Il continua sa tirade pendant plusieurs minutes, tandis qu'une fillette de 7 ou 8 ans se tenait passivement à ses côtés. Finalement, il sortit en furie du magasin, jurant tout à la fois, la fillette le suivant de près. Je me suis demandé si la fillette était sa fille. Si c'était le cas, qu'a-t-elle appris de son père cet après-midi là ? Et, plus important encore, cet événement m'a amené à me demander : « Qu'est-ce que ma fille apprend de moi à la maison et partout où nous allons ensemble ? » Elle apprend beaucoup plus en observant mon comportement qu'en écoutant tous mes petits discours sur la vie et sur Dieu.
Cela me parle de ma propre relation avec Christ et de l'exemple que je donne à mes enfants. Ce n'est qu'en me soumettant à la formation et aux instructions de Dieu que je pourrai élever mes enfants selon lui. Il y a des enfants qui nous observent aujourd'hui, et qui sont en train de décider ce qu'ils doivent croire au sujet de la vie et de Dieu. Qu'apprennent-ils de nous ? - D.C.M. -
 
Pensée : Les actes sont plus éloquents que les paroles.

jeudi 27 novembre 2014

En Dieu nous espérons ?

Passage à lire : 1 Timothée 6 : 6 à 19
 
Dénonce à ceux qui sont riches en ce monde, qu'ils ne soient point hautains, et qu'ils ne mettent point leur confiance dans l'incertitude des richesse, mais au  Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir.
1 Timothée 6 : 17
 
L'argent n'est pas mauvais, mais il peut engendrer beaucoup de tentations. Le passage biblique d'aujourd'hui met en lumière un piège courant : mettre son espérance dans l'argent plutôt qu'en Dieu. Nous disons espérer en Dieu, mais nous agissons autrement. Une grosse somme d'argent nous semble plus sûre que la promesse de Dieu de pourvoir à nos besoins. Toutefois, Paul nous assure que ce qui est incertain, c'est l'argent. Nous pouvons, en effet, manquer d'argent, mais nous ne manquerons jamais de la puissance de Dieu, qui pourvoit aussi bien aux choses essentielles qu'aux choses agréables. Pour apprécier la capacité illimitée de Dieu de pourvoir, il est utile de considérer les limites de l'argent. C'est un traité qui ressemblait à un billet de 20$ qui m'a aidé à comprendre cela. Au verso du traité, il y avait ces paroles qui suscitaient la réflexion : « L'argent peut acheter un lit, mais pas le sommeil ; la nourriture, mais pas l'appétit ; une maison, mais pas un foyer ; des distractions, mais pas le bonheur ; une croix, mais pas un Sauveur ; un banc d'église, mais pas le ciel. Ce que l'argent ne peut acheter, Jésus-Christ le donne généreusement et gratuitement ». Si Christ est votre Sauveur, vous n'avez pas à vous laisser dominer par le souci des biens matériels. Laissez plutôt Christ et les richesses spirituelles régner dans votre vie et vous expérimenterez une rare combinaison que l'argent ne peut acheter.  - J.E.Y. -
 
Pensée : Celui qui est content n'est jamais pauvre ; celui qui est mécontent n'est jamais riche.

dimanche 23 novembre 2014

Inutile de discuter

(...) prenant surtout le bouclier de la foi, par lequel vous puissiez éteindre tous les dards enflammés du malin. Éphésiens 6:16
 
Soyez sobres, et veillez : car le diable, votre adversaire tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui donc en demeurant fermes dans la foi, sachant que les mêmes souffrances s'accomplissent en la compagnie de vos frères qui sont dans le monde.
1 Pierre 5 : 8 et 9
 
Au temps du roi Ézéchias, des troupes ennemies conduites par le roi d'Assyrie entouraient Jérusalem pour assiéger la ville. Un des moyens utilisés par l'agresseur pour amener les assiégés à abandonner le combat et à se rendre, était de faire crier dans la langue des Hébreux des propos méprisants au sujet de la puissance de leur Dieu. Mais ceux-ci avaient reçu un ordre formel : « Vous ne lui répondrez point » (2 Rois 18 : 36). On trouve la même sagesse chez deux croyants à Babylone, qui refusaient d'adorer la statue de roi Nébucadnetsar. Celui-ci menace de les jeter dans une fournaise et, pour les intimider, ajoute : « Et qui est le Dieu qui vous délivrera de mes mains ? » Leur réponse est claire : « Il n'est pas besoin que  nous te répondions sur ce sujet » (Daniel 3 : 15-16). Comme en ces temps-là, le diable veut ébranler la confiance du croyant. Il cherche insidieusement à lui faire croire que Dieu est contre lui, et qu'il est inutile de compter sur lui. Il veut mettre en doute la puissance de Dieu pour délivrer ceux qui lui font confiance. Son but est de nous troubler. N'essayons jamais d'argumenter avec le diable, il est beaucoup trop intelligent pour nous. Ne discutons pas; nous serions perdants. Jésus, tenté par le diable dans le désert, n'a pas réfuté ses mensonges. Sa réponse invariable a été : « Il est écrit », et Satan a dû se taire. Le menteur lui-même doit s'incliner. « Il est écrit »; c'est le seul argument sans réplique. Dieu a parlé, cela suffit. La Parole de Dieu est notre seule garantie face à Satan.
 


Sois pour moi un rocher

Incline ton oreille vers moi, délivre-moi promptement; sois-moi pour une forte roche et pour une forteresse, afin que je m'y puisse sauver. Psaume 31 : 2
 
Certaines régions de notre planète sont de façon endémique touchées par de graves tremblements de terre, et nous avons tous à la mémoire le terrible séisme de mars 2011 au Japon, et ses conséquences catastrophiques. Il y a quelques années, des savants ont publié le
'' World Stress Map ''. Cet ouvrage, régulièrement actualisé, rend compte des forces à l'origine des mouvements de l'écorce terrestre, en plus de 14 000 endroits du globe. Que révèle cette étude ? Un peu partout à travers le monde, les risques de séismes sont prévisibles, et beaucoup de villes de plusieurs millions d'habitants se trouvent dans des régions très menacées. On prend peur, et des formules telles que : « Cela ne risque pas de nous arriver », sont de mois en moins réalistes. Sans cette situation, les chrétiens n'occupent pas une place privilégiée. Dieu ne leur garantit pas que les calamités leur seront épargnées. Cependant la promesse de leur Seigneur a plus de valeur que la sécurité environnante. Jésus affirme : « Et voici, je suis toujours avec vous jusques à la fin du monde. Amen ! »(Matthieu 28:20). Le croyant, celui qui appartient à Dieu par la foi en Jésus Christ, est en sécurité dans sa main, même si la mort survient. Jésus dit : « Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra » (Jean 11 : 25). Durant la vie aussi, dans chaque tempête, le chrétien connaît de grandes délivrances. Jamais seul ! Voilà la promesse de Dieu.

samedi 22 novembre 2014

Les moutons de Panurge

Tu ne suivras point la multitude pour mal faire; et tu ne répondras point dans un procès en sorte que tu te détournes après plusieurs pour pervertir le droit. Exode 23 : 2
 
Dans un troupeau de moutons, lorsque la tête du troupeau change de direction, les autres suivent instinctivement. Au point que, si un animal, pris de panique, se jette dans un ravin, tous les autres le suivent ! Rabelais, auteur français du 16e siècle, a illustré ce comportement dans le récit des moutons de Panurge. Se grouper pour faire tous la même chose en même temps en perdant toute individualité et tout esprit critique, c'est agir comme les moutons de Panurge. C'est une foule qui a réclamé à grands cris qu'on crucifie Jésus Christ, à l'instigation des chefs religieux. Or, une foule semblable, peu de temps avant, l'avait acclamé à l'entrée de Jérusalem. Aujourd'hui des meneurs donnent le ton. Et on cherche souvent à se rassurer en agissant comme les autres. Parmi nos contemporains, beaucoup estiment que jésus Christ n'est qu'un homme du passé. Mais si je suis chrétien, ai-je le courage de dire que Jésus est vivent et qu'il agit encore en faveur de tous ceux qui acceptent de lui confier leur vie ? Ne vivons pas dans une fausse sécurité en calquant notre comportement sur celui du grand nombre. Faisons un choix personnel. Notre sort éternel est trop important pour que, sans discernement, nous laissions l'incrédulité collective nous entraîner. Dieu invite chacun à se tourner vers lui pour reconnaître qui est Jésus Christ. Même s'il est aujourd'hui méprisé, c'est à lui qu'un jour nous aurons à rendre des comptes personnellement.

vendredi 21 novembre 2014

L'enlèvement des croyants

Car le Seigneur lui-même, avec un cri d'exhortation, et une voix d'archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel; et ceux qui sont morts en Christ, ressusciteront premièrement; puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l'air; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 1 Thessaloniciens 4 : 16-17
 
Ce sera un événement extraordinaire, unique L Le Seigneur descend du ciel et, sans poser les pieds sur une terre qui l'a rejeté, il appelle avec autorité tous ceux qu'il a rachetés. Les croyants morts sont ressuscités, les croyants vivants sont transformés en un clin d'œil. Et tous ensemble, dans des corps nouveaux, glorifiés, ils sont enlevés dans les nuées à la rencontre de leur Seigneur qui veut les introduire dans la maison de son Père (1 Corinthiens 15 : 51 à 53). Peut-on imaginer l'angoisse de ceux qui, tout à coup et sans avoir rien vu, constateront la disparition de parents, d'amis ou de voisins ? Peut-être certains d'entre eux leur avaient parlé de ce retour de Christ et des jugements qui suivraient. Ainsi viendra la fin du jour de la grâce divine. Les hommes laissés sur la terre auront-ils le temps de se tourner vers Dieu ? Impossible, comme Jésus le montre dans la parabole : et celles qui étaient prêtes, entrèrent avec lui dans la salle des noces; puis la porte fut fermée (Matthieu 25 : 10). Suis-je prêt ? Est-ce que je me suis tourné vers Jésus, le Sauveur, pour obtenir le pardon de mes péchés ? Il est encore temps de se ranger parmi ceux qui seront enlevés à la venue de Christ, mais ce temps peut être mesuré en années, en mois ou... en minutes ! « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez point vos cœurs » (Hébreux 4 : 7).

dimanche 16 novembre 2014

Numéro d'appel au secours '' 50 15 ''

Invoque-moi au jour de ta détresse : je t'en tirerai hors, et tu me glorifieras. Psaume 50:15
 
Dans beaucoup de pays européens, le numéro d'appel d'urgence est 112. Il est gratuit et peut même être composé sur un téléphone portable lorsqu'il n'y a plus de crédit. C'est bien un numéro d'urgence ! Dieu, notre Créateur, met aussi un numéro d'appel au secours à notre disposition : le 50 15, c'est-à-dire le verset 15 du Psaume 50, par lequel il nous invite. Ensuite il ne dit pas « peut-être que je pourrai t'aider ». Non, il affirme « Je t'en tirerai ». Il n'y a pas de situation dans laquelle il ne puisse intervenir, pas de besoin auquel il ne puisse répondre. Mais nous devons le laisser agir selon sa parfaite connaissance, en nous rappelant qu'il a toujours en vue le bien de ceux qui lui font confiance. Aucun de ceux qui crient à Dieu avec sincérité n'est laissé sans réponse, sans aide, sans secours. Chacun est invité à apporter à Dieu toutes ses détresses - même la détresse la plus profonde, celle qui est causée par la conscience du péché. Dieu exaucera celui qui s'adresse à lui avec foi. Son Fils, Jésus-Christ, est venu sur la terre pour faire la paix et la communiquer à tous ceux qui croient en lui. Lui-même nous dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix » (Jean 14 : 27).

Dieu nous écoute

Ne vous inquiétez de rien ; mais en toutes choses présentez vos demandes à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Philippiens 4 : 6
On dit parfois que la prière est la respiration de l'âme. Sans respiration, c'est la mort du corps ; sans prière, c'est le refus de ce dialogue que je peux avoir à tout instant avec mon Dieu. Alors prions ! La ''prière '' revient souvent dans la Bible, pour nous inviter à utiliser ce moyen magnifique que Dieu met à notre portée. « Persévérez dans la prière, veillant dans cet exercice avec des actions de grâces»
(Colossiens 4 : 2). N'en doutons pas, Dieu entend, Dieu agit, et s'il ne change pas le cours de notre vie, il donne sa paix qui garde le cœur et les pensées. Plus encore : supplions Dieu ! Nous ne l'importunons pas par nos prières, au contraire. Nous lui montrons que nous sommes conscients de sa puissance, de son amour et de l'importance qu'il a pour nous. La supplication, c'est la prière instante de celui qui sait que la meilleure solution est de s'adresser à Dieu. Usons donc avec persévérance de cette relation exceptionnelle que la prière établit entre Dieu et nous. Et rendons grâces, c'est-à-dire remercions. Nous avons tant de motifs pour le faire. Il n'y a pas que les grands événements de ma vie qui m'incitent à la reconnaissance, il y a les petites choses qui paraissent normales, et qui pourtant ne sont pas données à tous. Remercions Dieu pour tous ses bienfaits. Remercions-le par-dessus tout parce qu'il nous a donné le Seigneur Jésus. Par lui nous pouvons maintenant le connaître comme un bon Père et nous adresser à lui avec confiance.

dimanche 9 novembre 2014

Libre ? Encore faut-il le croire !

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres. Jean 8 : 36
 
On raconte une histoire tragique qui s'est déroulée autrefois sur le Morne Brabant, montagne du sud de l'île Maurice, aux falaises presque verticales. Des esclaves en fuite étaient parvenus à escalader ses versants, et à installer une petite communauté sur son sommet boisé. Ils vécurent là de nombreuses années, se nourrissant de sangliers, de singes, de fruits et de miel sauvage. En 1832, tous les esclaves de l'île furent affranchis. On envoya donc une compagnie de soldats pour annoncer la bonne nouvelle à la communauté du Morne Brabant... et ce fut le drame ! Les anciens esclaves, pensant qu'ils allaient être repris, se jetèrent dans la mer à des centaines de  mètres plus bas, choisissant une mort certaine. Cette histoire tragique rappelle la situation de nombreuses personnes aujourd'hui. L'évangile libérateur est encore proclamé aux hommes, esclaves du mal. Mais la méfiance envers les intentions du Dieu d'amour et la méconnaissance de sa grâce les empêchent de prendre connaissance de cette bonne nouvelle. Alors, ils restent esclaves, malheureux, voués à une mort éternelle. Chacun de nous ne désire-t-il pas être libre et heureux ? Celui qui accepte le pardon de Dieu est déclaré libre, affranchi par le Christ qui a payé sa rançon.

En Birmanie

Mais le Seigneur m'a dit :  Ma grâce te suffit : car ma vertu manifeste sa force dans l'infirmité. Je me glorifiera donc très-volontiers plutôt dans mes infirmités ; afin que la vertu de Christ habite en moi. 2 Corinthiens 12 : 9
 
Saw Ba Thite est à la chasse près de son village en Birmanie, lorsqu'un sanglier furieux l'attaque et lui mord profondément la jambe. Mal soignée sur place, la plaie s'infecte gravement et on en vient à la solution extrême : l'amputation, qui est pratiquée à l'hôpital du chef-lieu. Le voilà infirme... Mais comment va-t-il pouvoir vivre ? Et maintenant son amie lui annonce qu'elle le quitte... C'est le désespoir complet. Saw décide de mettre fin à ses jours en se jetant dans un puits des environs. Sur le chemin, il entend tout à coup à la radio une émission évangélique et s'arrête pour écouter. Le message l'étonne. Il est question d'un Dieu d'amour et de réconfort. Saw a besoin d'en savoir davantage. Sans attendre, il se renseigne et entre en contact avec des responsables de la station d'émission. Tout bascule alors rapidement. Jésus entre dans sa vie et bouscule tout. C'en est fini du sombre projet et du désespoir. Désormais, malgré son handicap, Saw Ba Thite va sillonner son pays pour annoncer la bonne nouvelle qui a transformé sa vie. Le témoignage direct qu'il peut rendre de la puissance de Dieu et le miracle de sa conversion ont triomphé des oppositions de l'idolâtrie locale. Beaucoup de missionnaires ont été expulsés, pourtant la propagation de l'évangile qui reste '' la puissance de Dieu en salut à tout croyant '' (Romains 1 : 16) se poursuit par le moyen de tels témoins.

vendredi 7 novembre 2014

N'essayez pas de vous débrouiller tout seul

Passage à lire : Hébreux 10 : 19 à 25
 
Et prenons garde l'un à l'autre, afin de nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. Hébreux 10 : 24
 
À l'époque du Nouveau Testament, les croyants se réunissaient en groupes de prière et dans des églises de maison. Cela leur permettait d'aller plus loin dans leur vie chrétienne et de grandir davantage que s'ils avaient essayé de se débrouiller tout seuls. Moi aussi j'ai expérimenté l'encouragement et le soutien qui découlent du fait d'être activement engagé dans un groupe. Je perdais graduellement la forme physique. Je savais que j'avais besoin de faire régulièrement de l'exercice pour garder mon esprit vif et mon corps en santé, mais chaque fois que j'essayais un nouveau programme d'exercices, je ne tardais pas à l'abandonner. Mes résolutions sont toujours tombées à l'eau jusqu'au jour où un collègue de travail a suggéré que plusieurs d'entre nous commencent à faire du jogging le midi. Nous avons accepté d'essayer, et cela a fonctionné ! Si j'avais couru seul, j'aurais abandonné une centaine de fois pour une centaine de raisons différentes. Mais au lieu de cela, j'ai pu courir des centaines de kilomètres, parce que nous nous encouragions les uns les autres en courant ensemble. À un niveau plus important, c'est ce qui devrait se produire dans l'Église. Se tenir ensemble peut fournir le stimulus qui aide les croyants à grandir dans la grâce et la connaissance de Christ. N'essayez pas de vous débrouiller tout seul ! il y a beaucoup d'encouragement dans un engagement partagé ! - M.R.D. -
 
Pensée : Les chrétiens sont comme des charbons : ensemble, ils s'embrasent ; séparés, ils se refroidissent.