vendredi 17 juin 2016

Lorsque nous ne comprenons pas

Il dit ensuite aux disciples : « Retournons en Judée ». Les disciples lui dirent : « Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée ! » Jean 11 : 7-8
 
Je puis ne pas comprendre Jésus-Christ, mais il serait dangereux d'en conclure qu'il se trompe. Je n'ai jamais le droit de penser que mon obéissance à la parole de Dieu pourrait le déshonorer. C'est seulement en désobéissant que je lui fais tort. Je n'ai jamais le droit de mettre ma conception de son honneur à la place de sa volonté pour moi, même si je pense lui épargner ainsi un affront. Je me rends compte qu'un ordre vient de Dieu à cause de sa tranquille persistance. Lorsque je me mets à peser le pour et le contre, que j'hésite, que je discute, j'introduis un élément qui ne vient pas de Dieu, et j'en arrive à conclure que l'indication que j'avais cru recevoir était fausse. Beaucoup d'entre nous sont fidèles à la conception qu'ils se font de Jésus-Christ, mais combien sont fidèles à Jésus-Christ lui-même ? Ma fidélité à Jésus suppose que je suis prêt à marcher sans voir (Matthieu 14 : 29). Ma fidélité à l'idée que je me fais de lui suppose que je fais d'abord appel à mon intelligence. La foi n'est pas un raisonnement intelligent ; la foi est une confiance totale en quelqu'un, là où je ne vois pas d'issue. Allez-vous vous en remettre à Jésus ou attendre de pouvoir agir vous-même ? Obéissez-lui avec une joyeuse insouciance. Lorsqu'il vous dit quelque chose, et que vous vous mettez à discuter, vous prétendez donc savoir mieux que lui ce qui est à son honneur. Êtes-vous fidèle à ce qu'il dit, ou tentez-vous des compromis avec ce qui ne viendrait pas de lui ? Ce qu'il vous dit, faites-le.

(Oswald Chambers)