dimanche 3 mars 2013

Demeurer dans l'obéissance, dans l'amour

Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j'ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Jean 15:10
 
Demeurer dans l'obéissance et demeurer dans l'amour de Jésus: voilà deux conditions qui ne peuvent être séparées. Seule, une vie placée sous la conduite de Christ peut prouver que nous sommes les objets de ses délices. Gardons ses commandements pour pouvoir être réchauffés par son amour. Sans la sainteté, qui seule est agréable à Dieu, nous ne pouvons plaire à Jésus. Celui qui n'a pas le souci d'être saint ne connaît rien de cet amour de Christ. Cette  jouissance consciente de l'amour de notre Seigneur est une chose des plus délicates. Elle est plus sensible au péché et à la sainteté que le mercure au froid ou à la chaleur. Si notre conscience est délicate et si nous prenons garde à honorer notre Maître par nos pensées, nos lèvres et notre vie, nous recevrons des preuves innombrables de sa faveur. Pour perpétuer sa bénédiction, perpétuons donc la sainteté. Le Seigneur ne nous cachera pas sa face, à moins que nous détournions la nôtre de lui. Le péché, voilà le nuage qui ternit notre soleil. Si notre obéissance est vigilante et notre consécration entière, nous marcherons dans la lumière, comme Dieu est lui-même dans la lumière; et nous demeurerons aussi sûrement dans l'amour de Jésus, qu'il demeure lui-même  dans l'amour du Père. Douce promesse; mais précédée d'un ''si'' bien sérieux. Seigneur, donne-moi ce ''si'' qui est la clef qui m'ouvrira ce trésor!
 
(Auteur inconnu)

Le cœur brûlant

Notre cœur n'était-il pas tout brûlant au dedans de nous ? Luc 24:32

Savons-nous ce que c'est que d'avoir le cour brûlant? Quand Jésus nous apparaît soudain, c'est un incendie qui éclate, nous avons des visions merveilleuses. Savons-nous garder en nous cet enthousiasme qui triomphera de tout? Mais la banalité des tâches quotidiennes, et la banalité de ceux qui nous entourent, tout cela refroidit notre enthousiasme si nous n'avons pas trouvé le secret pour vivre dans la communion de Jésus.

Beaucoup de nos tourments, à nous chrétiens, viennent non pas proprement de notre péché, mais de notre ignorance des lois qui régissent notre nature. Par exemple, le seul moyen que nous avons de nous rendre compte si nous devons, oui ou non, donner libre cours à une émotion, c'est de voir clairement où elle nous amène. Si elle aboutit à ce qui est coupable aux yeux de Dieu, coupez court. Mais prenez garde: si c'est une émotion suscitée par l'Esprit de Dieu, et que vous ne lui donniez pas libre carrière, elle se réfugiera dans une région inférieure de votre pensée. C'est ainsi que se forme en nous la sentimentalité. Plus l'émotion est noble, plus elle est élevée, et plus sa corruption sera basse. Si l'Esprit de Dieu vous a remué, allez de l'avant sur tous les points, de manière à ne pouvoir plus reculer, mais sans vous inquiéter des conséquences. Nous ne pouvons pas rester sur la montagne de la transfiguration, mais il faut obéir à l'inspiration que nous y avons reçue; il faut agir.
 
(Auteur inconnu)