vendredi 20 juin 2014

Prières exaucées

Passage à lire : Philippiens 4 : 6-7
 
Robert souvent en déplacement pour son travail, rentrait de temps en temps à la ferme familiale. Un jour, au cours du repas, son père dirigea la conversation sur Dieu et la Bible. Contrarié, Robert répliqua : « Papa, je ne peux ni ne veux plus rien entendre sur ce sujet. Sinon, je serai contraint d'éviter la maison». « Robert, je ne te parlerai donc plus de ce sujet, dit le père, mais sache qu'il ne se passera pas un seul jour sans que je prie pour toi ». Quelques mois plus tard, le jeune homme rendit de nouveau visite à ses parents. Un matin, alors qu'il sortait de sa chambre, il entendit la voix de son père qui suppliait Dieu d'avoir pitié de son fils égaré. Le cœur brisé, car sa conscience était tourmenté depuis longtemps, il entra dans la chambre, se jeta à genoux à côté de son père pour confesser à Dieu ses fautes. Avec la certitude que tous ses péchés étaient pardonnés, il se releva avec son père, en paix. Peut-être se trouve-t-il parmi vous quelqu'un, jeune ou  moins jeune, dont les parents attendent la conversion, en priant beaucoup pour cela. Mais quelqu'un vous aime plus encore que vos parents : c'est Jésus-Christ ! Il désire vous donner le pardon et la paix, et conduire votre vie avec des certitudes. Venez à lui aujourd'hui !
 
Le coeur de l'homme délibère de sa voie ; mais l'Éternel conduit ses pas. Proverbe 16 : 9

Ne négligeons pas la prière

Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces pour toutes choses : car c'est la volonté de Dieu par Jésus-Christ.
1 Thessaloniciens 5 : 16 à 18
 
Le célèbre pianiste Arthur Rubinstein, qui s'exerçait chaque jour plusieurs heures sur son instrument, avait, paraît-il, l'habitude de dire : « Si je néglige mon piano un jour, je m'en aperçois ; si je le néglige deux jours de suite, mes amis s'en aperçoivent ; et si je le néglige trois jours, c'est le public qui s'en aperçoit ». Telle était l'expérience de cet artiste. En effet, ce n'est que par un exercice ininterrompu qu'il lui était possible de conserver la légèreté et la délicatesse du toucher et de maintenir un niveau acquis avec patience et persévérance. Ce qui est vrai pour la musique est aussi vrai pour la prière. Le chrétien qui la néglige pendant une période, même courte, en ressentira une perte déjà sensible pour la vie de son âme. Si nous la négligeons pour un temps un peu plus long, nos amis chrétiens remarqueront, dans notre langage ou notre conduite, des fausses notes, des inconséquences, un manque de délicatesse auxquels ils ne sont pas habitués. Enfin, si nous négligeons plus longtemps la prière journalière, la prière du coeur, notre comportement en souffrira assez pour que notre vie de témoin soit bien réduite. Un chrétien ne peut pas plus se passer de la prière qu'un musicien de l'exercice assidu de son art.
 
Éternel ! entends dès le matin ma voix ; dès le matin je me tournerai vers toi, et je serai au guet. Psaume 5 : 3