dimanche 19 juin 2016

Disponibles ou endurcis

Il voit qu'il n'y a pas un homme, il s'étonne de ce que personne n'intercède ; alors son bras lui vient en aide, et sa justice lui sert d'appui. Ésaïe 59 : 16
 
La raison pour laquelle nous cessons de prier et devenons insensibles à l'égard de Dieu, c'est que la prière n'offre pour nous qu'un intérêt sentimental. Cela fait bonne impression de dire que nous prions. Nous avons lu que la prière est bienfaisante, qu'elle apporte la sérénité, qu'elle élève l'âme. Mais l'Éternel, comme dit Ésaïe, s'étonne de nos prières. L'adoration et l'intercession marchent de pair, l'une est impossible sans l'autre. Intercéder, c'est considérer la pensée de Christ au sujet de celui pour qui nous prions. Trop souvent, au lieu d'adorer Dieu, nous cherchons à expliquer la prière. Sommes-nous dans une attitude d'adoration, ou contestons-nous avec Dieu ? Nous lançons à Dieu nos requêtes et nous lui dictons nos désirs. Nous ne l'adorons pas et ne cherchons pas à avoir l'esprit de Christ. Durs à l'égard de Dieu, nous le devenons aussi à l'égard de nos semblables. Savons-nous adorer Dieu au point d'élever nos cœurs jusqu'à lui, de discerner ses pensées à l'égard de ceux pour lesquels nous prions ? Vivons-nous dans une sainte communion avec lui, ou bien sommes-nous raisonneurs et insensibles ? « Mais, qui intercède selon la pensée de Dieu ? » Pourquoi pas vous ? Soyez un intercesseur qui adore Dieu et vit dans une sainte intimité avec lui. L'intercession est un vrai travail qui demande toute notre énergie, un travail où vous ne courez aucun danger. Même en prêchant l'Évangile, vous pouvez tomber dans un piège. Dans l'intercession, jamais.

(Oswald Chambers)