samedi 23 juillet 2016

Venez à moi ! (2)

Maître, où demeures-tu ? Venez, leur dit-il, et voyez. 
Jean 1 : 39
 
« Ils demeurèrent avec lui ce jour-là ». Certains d'entre nous ne vont pas plus loin ; nous restons un jour auprès de Lui et puis retournons à nos affaires, nos intérêts personnels reprenant le dessus. Nous ne comprenons pas qu'on peut demeurer avec Jésus en toute circonstance. « Tu es Simon, tu seras appelé Pierre ». Dieu ne peut écrire notre nom nouveau que là où il a effacé l'orgueil, la suffisance et l'égoïsme. Chez certains d'entre nous, le nom nouveau n'est écrit que par endroits, comme les plaques de rougeole. Lorsque nous sommes spirituellement dans une bonne période, on pourrait nous prendre pour des modèles de piété ; mais qu'on ne nous regarde pas avec trop d'attention lorsque nous sommes mal disposés ! Le vrai disciple de Jésus porte son nom nouveau sur toute sa personne ; l'égoïsme, l'orgueil et la suffisance ont été effacés. L'orgueil est la déification du moi. Et cet  orgueil peut être chez plusieurs d'entre nous, aujourd'hui,. non pas celui du pharisien, mais celui du péager. Dire : « Oh, je ne suis pas un saint », ne gêne pas l'orgueil humain ; mais c'est un blasphème inconscient contre Dieu. Cela signifie en réalité que vous défiez Dieu de faire de vous un saint. « Je suis beaucoup trop faible, mon état est désespéré, la rédemption n'est pas pour moi ». L'humilité apparente au regard des hommes peut être un blasphème inconscient à l'égard de Dieu. Pourquoi n'êtes-vous pas un saint ? Est-ce parce que vous ne voulez pas l'être, ou bien parce que vous ne croyez pas que Dieu puisse vous sanctifier ? « Il faudrait », dites-vous, « que Dieu me sauve et m'admette directement au ciel ». C'est exactement ce qu'il veut faire : « Ne posez pas de conditions, laissez à Jésus toute la place, et il vous prendra avec lui, non pour un jour, mais pour toujours.