dimanche 27 mars 2016

Sur quel ton parlons-nous à Dieu ?

 Quand détourneras-tu de moi ton regard ? Ne me permettras-tu pas d'avaler ma salive. J'ai péché ; que te ferai-je, gardien des hommes ? Pourquoi m'as-tu mis en butte à tes coups, et pourquoi suis-je à charge à moi-même ?  Et pourquoi ne pardonnes-tu pas mon péché, et ne fais-tu pas passer mon iniquité ? Car je vais maintenant dormir dans la poussière ; tu me chercheras, et je ne serai plus. Job 7 : 19 à 21
Tout en se défendant des accusations de ses interlocuteurs, Job fait des reproches à Dieu. Il l'interpelle : " Pourquoi suis-je né ? Pourquoi ne pas m'ôter la vie ? Pourquoi les méchants sont-ils prospères ? Pourquoi Dieu se cache-t-il et ne répond-il jamais ? Pourquoi est-ce que je souffre tant ? Pourquoi est-ce que personne ne m'écoute ? " Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Ses amis, qui l'ont exaspéré, se taisent enfin. Dieu prend alors lui-même la parole et demande à Job s'il est capable de faire un seul acte divin : " Job peut-il commander à la mer ? Au jour et à la nuit ? À la neige et au brouillard ? Peut-il agir sur le temps qu'il fait ? Peut-il nourrir tous les petits animaux nés chaque printemps ? Commander à l'autruche, au cheval, à l'aigle ? " Et Job répond qu'il n'avait pas pensé à tout cela, ni réfléchi à l'immensité de Dieu. On ne pose pas de question ni de condition à un tel Dieu. Job comprend que c'est en le faisant qu'il a péché et il en demande pardon à Dieu. Alors, lorsque Dieu lui a fait comprendre tout  cela, il lui rend la santé et tous ses biens. Nous n'avons pas à demander des comptes au Seigneur. Il sait ce qu'il fait. Ce n'est pas en lui posant des questions, mais en lui faisant confiance que nous l'honorons et que nous entrons dans son plan éternel.

(La Bonne Semence)