mardi 26 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (Fin)

Rendre compte

Aucune charge n'est davantage mise en évidence dans les Écritures que celle de l'intendant. Ce que l'on demande aux intendants, c'est qu'ils soient trouvés fidèles. Jésus dit : " À celui à qui l'on aura beaucoup donné, l'on demandera beaucoup ". Il est parfaitement vrai que Dieu place une plus grande responsabilité sur les épaules de celui à qui Il a confié beaucoup. Si le salut procure au croyant la vie éternelle, le baptême du Saint-Esprit le revêt de puissance et le rend capable de gagner les autres. Le chrétien ne sera jamais jugé pour les péchés qui ont été confessés et pardonnés - mais il le sera certainement pour son service envers Dieu. Bien que Dieu accorde à chaque chrétien racheté la vie éternelle, il existe différentes sortes de récompenses, selon le travail accompli. Dans 1 Corinthiens 3 : 8, Paul affirme que chaque homme sera récompensé d'après ses propres oeuvres. Aux versets 13 à 15, il ajoute : " Car le jour la fera connaitre, parce qu'elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera de quelle nature est l'oeuvre de chacun. Si l'oeuvre bâtie par quelqu'un sur (le fondement) subsiste, il recevra une récompense. Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée, il en subira la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu ". Dans 2 Corinthiens 5 : 9-10, l'apôtre déclare clairement : " C'est pour cela aussi que nous mettons notre point d'honneur à lui être agréables, soit que nous demeurions (dans ce corps), soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin qu'il soit rendu à chacun d'après ce qu'il aura fait dans son corps ; soit en bien, soit en mal ". Dix vierges allèrent à la rencontre de l'époux (Matthieu 25). Elles avaient toutes leur lampe, mais cinq d'entre elles avaient oublié d'y mettre de l'huile. Dans le même chapitre, Jésus parle de trois serviteurs à qui leur maître avait remis des talents. Ceux qui les utilisèrent reçurent une certaine récompense, mais celui qui négligea de faire fructifier ce qui lui avait été confié, fut jugé. " C'est pourquoi nous devons prêter une plus vive attention à ce que nous avons entendu, de peur d'aller à la dérive. Car si la parole prononcée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance ont reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut ? " (Hébreux 2 : 1-3). Ces paroles ont été adressées à des chrétiens : plus Dieu confie à Ses enfants, plus le péché de négligence peut être grand. L'apôtre nous avertit solennellement : " Ne savez-vous pas que l'Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes " (1 Corinthiens 3 : 16-17). C'est la volonté éternelle de Dieu que chaque croyant soit baptisé du Saint-Esprit et marche dans l'Esprit afin de produire le fruit de l'Esprit. Jacques écrit : " Prenez donc patience, frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici que le laboureur attend le précieux fruit de la terre, plein de patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison " (Jacques 5 : 7). Jean ajoute : " Nous savons que nous le connaissons, parce que nous gardons Ses commandements ". La Bible dit : " Il faut que vous naissiez de nouveau ", et nous donne également ce commandement : " Soyez remplis de l'Esprit ". " Marchez dans l'Esprit ".

Fin
(Willard Cantelon)

samedi 23 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (15)

Marcher dans l'Esprit

La Parole de Dieu contient 32.000 promesses. Chacune d'entre elles est liée à l'aptitude de l'homme à relever les défis que Dieu lui lance, pour lui permettre de recevoir la bénédiction divine. " Si je viens à Lui... Il ne me mettra certainement pas dehors... " " Approchez-vous de Dieu... et Il s'approchera de vous ". " Si nous marchons dans la lumière, le sang de Jésus nous purifiera de tout péché ". Bien que Dieu ait établi certaines conditions pour permettre à l'homme de recevoir ses bénédictions, celui-ci n'en possède pas moins une certaines responsabilité dans ce domaine. Il peut soit accepter, soit refuser les conditions de Dieu, et ainsi recevoir les bénédictions de Dieu, ou s'en priver. Paul écrit, aux Galates : " Si vous êtes remplis de l'Esprit, marchez aussi dans l'Esprit ". Il est bon d'être rempli de l'Esprit, mais il est encore meilleur de marcher dans l'Esprit. L'apôtre dit : " Lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour " (2 Corinthiens 4 : 16). Les croyants de Corinthe avaient été remplis de l'Esprit, mais avaient oublié qu'ils devaient également marcher dans l'Esprit. C'est pourquoi l'apôtre leur écrivit avec tristesse : " N'êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas d'une manière toute humaine ? " (1 Corinthiens 3 : 3). Si un homme a reçu de Dieu de nombreux dons spirituels, mais ne marche pas dans l'Esprit, il n'est rien. Il est dit, par exemple, que le Saint-Esprit doit conduire le croyant dans toute la vérité : mais comment peut-Il accomplir ce ministère dans la vie de ce croyant si celui-ci n'étudie pas la Parole de la vérité ? Le Saint-Esprit nous donne le pouvoir de témoigner (Actes 1 : 8), mais comment peut-il le faire si nous ne témoignons pas ? Le Saint-Esprit s'offre d'aider le croyant dans sa vie de prière ; mais comment peut-il y parvenir, si celui-ci néglige sa vie de prière, ou ignore le rôle que le Saint-Esprit doit y jouer ? Pour bien illustrer cette réalité, disons simplement que le baptême du Saint-Esprit est ce que le Seigneur met à la disposition du croyant. Utiliser cette arme de manière sage et selon le modèle divin revient à produire le fruit de l'Esprit ; et négliger d'utiliser ce que Dieu a donné ne peut qu'attirer des reproches, non seulement sur le croyant, mais souvent (et injustement) sur le Saint-Esprit. Les avertissements adressés par Paul aux Corinthiens ne contiennent pas la moindre allusion au fait que le baptême ou les dons de l'Esprit que Dieu avait donnés n'étaient pas authentiques. Paul ne fait que réprimander l'individu qui ne marche pas vraiment dans l'Esprit. Le but suprême que Dieu recherche en donnant à l'homme le Saint-Esprit, est de lui faire produire le fruit de l'Esprit, selon ce que Jésus a dit : " Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure " (Jean 15 : 16). Tous les dons accordés par Dieu à l'homme qui se consacre, le sont de manière soudaine. Le salut vient à l'instant où l'homme croit. Nous lisons dans Actes 2 : 2-4 : " Tout à coup, il vient du ciel un bruit comme celui d'un souffle violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis... Ils furent tous remplis du Saint-Esprit ". Les dons de l'Esprit peuvent venir en réponse à la consécration immédiate de l'homme et à sa foi réceptive ; mais le fruit de l'Esprit n'est produit que par la marche spirituelle du chrétien qui tient journellement son corps dans la soumission et s'approprie les dons que Dieu lui accorde. On ne peut parler plus clairement que Paul l'a fait, lorsqu'il affirmait : " Si je parlais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis comme l'airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais (le don) de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien " (1 Corinthiens 13 : 1-2).

jeudi 21 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (14)

Livrez-vous vous-mêmes

Dans Romains 6 : 13, Paul dit : " Livrez-vous vous-mêmes à Dieu ". Il existe une grande différence entre le fait que Dieu prend possession de nous et le fait que nous nous livrons à lui. Lorsqu'au commencement, Dieu créa l'homme pur et sans péché, Il le dota d'une volonté, qui lui permettait d'obéir ou de désobéir. Par une désobéissance délibérée, l'homme s'est détourné du commandement de Dieu, et " par la désobéissance d'un seul homme, beaucoup ont été rendus pécheurs " (Romains 5 : 19). C'est par la mort de Jésus au Calvaire que le salut a été accompli. Il n'en découle que des bénédictions pour celui qui, par un acte de sa propre volonté vient au Calvaire accepter ce que Jésus lui a acquis à un si grand prix. Dieu en appelle à la volonté de l'homme. " Que celui qui veut, vienne ". " Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive ". " Si donc quelqu'un se purifie, il sera un vase d'un usage noble ". Dans Romains 5 : 1, nous lisons : " Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu ". Être justifiés signifie être justes comme nous le serions si nous n'avions pas péché. Purifié par le sang de Jésus, l'homme est aussi pur, aux yeux de Dieu, que l'était Adam avant la chute. Mais la réception du salut n'ôte pas les péchés. Paul déclare dans Romains 7 : 25 : " Par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu ". Peu importe les hauteurs de l'expérience spirituelle que l'homme peut atteindre avec Dieu ; Dieu ne le prive pas de sa volonté naturelle, par laquelle il peut manifester soit l'obéissance soit la désobéissance. Fréquemment, l'apôtre utilise l'expression : " Nous sommes ouvriers ou co-ouvriers avec Dieu ". Lorsque l'homme est baptisé du Saint-Esprit, et qu'il parle en d'autres langues, ce n'est pas que l'Esprit de Dieu a pris possession de lui, mais bien plutôt qu'il s'est livré à Dieu. L'ensemble du quatorzième chapitre de la première épître de Paul aux Corinthiens retrace les différents aspects de ce ministère du Saint-Esprit qu'est le parler en langues. Parlant du don des langues. Paul dit : " Si l'on parle en langues, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tous, et que quelqu'un interprète ; s'il n'y a pas d'interprète, qu'on se taise dans l'Église, qu'on parle à soi-même et à Dieu " (1 Corinthiens 14 : 27-28). Les croyants de Corinthe pensaient à tort que le chrétien ne pouvait pas contrôler les manifestations de l'Esprit. Ils ne suivaient donc pas le modèle des Écritures et donnaient libre cours à des manifestations erronées, qui créaient au sein de l'assemblée une certaine confusion. L'apôtre déclara alors fermement : " Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes " (1 Corinthiens 14 : 20). Il exhorta les chrétiens à tout faire pour l'édification de l'Église, afin qu'aucun membre de l'assemblée prétendu spirituel, n'en arrive à placer sa propre expérience au-dessus de la Parole. Paul termine son chapitre en disant : " Si quelqu'un croit être prophète ou inspiré, qu'il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur ". Parlant du ministère de l'Esprit dans sa propre vie de prière, Paul souligne l'importance de sa coopération en ces mots : " Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. Que faire donc ? Je prierai par l'esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence ; je chanterai par l'esprit, mais je chanterai aussi avec l'intelligence " (1 Corinthiens 14 : 14-15).

mardi 19 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (13)

Demandez avec foi

Lorsque le geôlier philippien demanda à Paul et Silas : " Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? ", ils lui répondirent simplement : " Crois " (Actes 16 : 30-31). Nous lisons dans Romains 10 : 10 : " C'est en croyant du coeur que l'on parvient à la justice ", et dans Éphésiens 2 : 8 : " C'est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ". Bien des gens luttent pour leur salut : avant de croire la Parole de Dieu, ils voudraient recevoir une certitude de la part de leurs sentiments. Mais tant que l'on ne met pas sa foi en Dieu, on ne connait que remords et défauts. Charles Finney réclama son salut pendant plusieurs jours et ne fut sauvé que lorsqu'il osa mettre sa foi en Dieu. Romains 5 : 1 : " Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ". La foi précède les sentiments. Avant d'opérer le miracle, Jésus dit : " Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu " (Jean 11 : 40). L'ordre établi par les Écritures apparaît clairement dans Marc 16 : 17-18 : " Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues... Ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris ". Bien des chrétiens sont disposés à confesser tous leurs péchés et à demander à Dieu de leur envoyer le Saint-Esprit : mais ils ne veulent pas croire que Dieu peut tenir Sa promesse. Toute prière non fondée sur la foi n'a que peu de valeur. Nous lisons dans Jacques 1 : 6-7 : " Mais qu'il la demande avec foi, sans douter, car celui qui doute est semblable au flot de la mer, que le vent agite et soulève. Qu'un tel homme ne pense pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur ". Et Hébreux 11 : 6 déclare fermement : " Sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'Il existe et qu'Il récompense ceux qui le cherchent ". Pierre insiste sur le fait qu'il faut croire en Dieu pour recevoir le Saint-Esprit : " Dieu leur a fait le même don qu'à nous qui avons cru " (Actes 11 : 17). Et Paul demande aux Galates : " Voici seulement ce que je veux apprendre de vous : est-ce en pratiquant la loi que vous avez reçu l'Esprit, ou en écoutant avec foi ? " (Galates 3 : 2). La foi n'est pas la simple acceptation mentale de faits existants ; c'est également l'action que ces faits engendrent. Dès lors que Dieu a dit une chose, elle est vraie. Mais si Dieu répète une même déclaration à quatre reprises, dans un même chapitre, c'est parce qu'Il veut mettre l'accent sur une vérité importante. le deuxième chapitre de Jacques contient quatre fois la vérité suivante : " La foi sans les oeuvres est morte ". La vraie foi est celle qui agit en accord avec la Parole de Dieu. Dieu annonça à Moïse que les eux de la Mer Rouge allaient s'ouvrir : et celui-ci crut que lorsqu'il étendrait la main, cela arriverait. Mais les eaux ne se séparèrent que lorsque Moïse eut agi en obéissance à la Parole de Dieu. Les Israélites crurent ce que Dieu leur avait annoncé concernant Jéricho : mais les murs, ne tombèrent que lorsqu'ils obéirent à la Parole de Dieu et firent le tour de la ville. Jésus aurait fort bien pu déposer du vin dans les vases qui se trouvaient dans la salle des noces, à Cana, en Galilée. Mais Dieu n'agit jamais de cette manière. Il lança un véritable défi aux invités, en leur demandant de remplir d'eau les vases ; et dès qu'ils obéirent, l'eau se transforma en vin. La femme qui souffrait d'une perte de sang, dit : " Si je peux toucher le bord de son vêtement, je serai guérie ", mais elle ne reçut sa guérison que lorsqu'elle étendit la main et toucha Jésus, faisant ainsi agir sa foi.

samedi 16 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (12)

Vaincre la crainte

De tous les nombreux versets bibliques parlant de la foi, Galates 5 :6 est certainement celui qui contient la vérité la plus importante. Il dit, en effet : " la foi agit par l'amour ". L'amour est la force motrice de la foi active. Paul écrit, dans 1 Corinthiens 13 : 13 : " Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, l'amour ; mais la plus grande, c'est l'amour. L'auteur de l’épître aux Hébreux dit que sans la foi, nous ne pouvons plaire à Dieu. Sans elle, ajoute Jacques, nous ne pouvons rien recevoir. La crainte est le contraire de la foi. Or, bien des gens, de par leur ignorance de la personne et du ministère du Saint-Esprit, ont peur de Son oeuvre surnaturelle. D'après Jean, l'antidote de cette crainte est l'amour. " Il n'y a pas de crainte dans l'amour ; mais l'amour parfait bannit la crainte " (1 Jean 4 : 18). L'étranger n'est aimé par personne. Mais plus il est connu, plus l'homme intègre est aimé. La Parole de Dieu révèle Christ, et aussi la personne et l'oeuvre du Saint-Esprit. Au fur et à mesure que nous le connaissons, par la Parole de Dieu, une certaine confiance s'installe dans notre coeur, et c'est de cet amour et de cette confiance que naît la foi active. Comme il connaissait bien cette crainte du coeur humain à l'égard du Saint-Esprit, le Maître dit : " Quel père parmi vous, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? ou (s'il lui demande) du poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson ? Ou s'il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent " (Luc 11 : 11-13). Si la croissance et le développement de la vie physique ne peuvent se faire sans manger et sans boire, la croissance et le développement de la vie spirituelle ne peuvent se faire sans le ministère du Saint-Esprit. Dans Luc 11 : 11-13, Jésus compare l'Esprit Saint à de la nourriture ; et dans Jean 7 : 37-39, à de la boisson. Nous lisons dans Hébreux 12 : 6 : " Car le Seigneur corrige celui qu'il aime, et frappe de verges tout fils qu'il agrée ". Le Père qui châtie et corrige son fils ne le prive jamais de la nourriture et de la boisson, car elles sont essentielles à sa croissance et à son développement. Chacun des baptêmes du Saint-Esprit dont nous parle le livre des Actes a été accordé à de nouveaux convertis, ce qui s'explique par le fait que la venue du Saint-Esprit dans leur coeur revêtait une importance primordiale pour leur vie victorieuse. Ce n'est pas parce qu'il le mérite, mais bien parce qu'il en a besoin que le chrétien reçoit le baptême du Saint-Esprit. Dans Romains 7, Paul parle des combats qui ont lieu dans les vies que contrôle la chair. Mais dans Romains 8, il nous révèle la victoire et la bénédiction que la puissance du Saint-Esprit apporte dans la vie du chrétien. Le verset 13, verset-clé de Romains 8, dit : " Si par l'Esprit, vous faites mourir les oeuvres de la chair, vous vivrez ". Il est bon d'examiner son propre amour et de reconnaître ses erreurs, mais ce n'est qu'en regardant à Jésus - la réponse à tous les échecs, que l'on obtient la victoire. L'auteur de l'épître aux Hébreux déclare : " les yeux fixés sur Jésus, qui est l'auteur de la foi et qui mène à la perfection " (Hébreux 12 : 2) Christ qui, par Son sang, a purifié le coeur du pécheur, lui a également donné le baptême du Saint-Esprit pour lui permettre de vaincre le péché. Chaque enfant de Dieu est appelé à recevoir ce que le Père céleste lui offre, afin de faire de lui un vainqueur. " N'abandonnez pas votre assurance qui comporte une grande récompense " (Hébreux 10 : 35). 

mercredi 13 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (11)


Vous pouvez avoir la foi

Dieu n'aurait jamais demandé d'avoir foi en Lui, si l'homme était incapable de Lui obéir. Lorsqu'au commencement, Il créa l'homme, Il le rendit capable d'aimer et de croire. Tout être humain exprime son amour et sa foi d'une manière ou d'une autre. L'amour et la foi du pécheur sont pervertis, tandis que ceux du chrétien ont été purifiés. La Bible parle de ceux qui aiment le monde et ses plaisirs, et de ceux qui se confient dans les richesses et dans la chair. Dieu appelle Ses enfants à L'aimer et à porter leur affection aux choses d'en haut. Les Écritures exhortent également l'homme à se confier en Dieu et en Sa Parole. Avant d'être sauvé, le païen met sa foi dans ses idoles, et l'homme civilisé dans ses bonnes oeuvres, sa maison et les différentes formes de sa religion. Le Saint-Esprit commence par montrer au pécheur la futilité de ce qu'il professe. Il lui révèle ensuite que Christ est le seul vrai fondement. " Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous, tous les confins de la terre ! " (Ésaie 45 : 22). Le premier pas que franchit l'homme de foi lui apporte le salut, et chaque expérience qu'il fait ensuite est une fruit de sa foi. Paul dit : " Car je n'ai pas honte de l'Évangile ; c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit... En effet, la justice de Dieu s'y révèle par la foi et pour la foi " (Romains 1 : 16-17). Aux Corinthiens, il écrit : " Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par la ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne s'écartent de la simplicité (et de la pureté) à l'égard de Christ " (2 Corinthiens 11 : 3). La Parole de Dieu nous encourage à nous protéger contre les attaques de Satan " en amenant toute pensée captive à l'obéissance au Christ " (2 Corinthiens 10 : 5). L'esprit est comme une rue à sens unique. Si l'on n'y fait circuler que les pensées positives, les négatives n'y ont plus de place. Ésaie écrit : " À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu'il se confie en toi " (Ésaie 26 : 3). Dans Philippiens 4, Paul énumère les choses saintes et déclare : " Qu'elles soient l'objet de vos pensées... et le Dieu de paix sera avec vous ". Le Psalmiste parle, quant à lui, de l'homme qui médite la loi de Dieu jour et nuit et porte beaucoup de fruit (Psaume 1). Tant qu'il regarda à Jésus, Pierre réussit à marcher sur l'eau. Mais dès qu'il cessa de le faire, et que son attention fut attirée par les vagues, il commença à enfoncer. Lorsque Jésus arriva à sa hauteur, Il lui demanda : " Oh homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? " Quand un pécheur réclame le salut, le diable essaie de semer le doute dans son esprit. Il lui murmure : " Tu es un trop grand pécheur " ou bien " tu es resté trop longtemps loin de Dieu ". Mais le pécheur passe par une réelle expérience lorsqu'il décide de s'appuyer fortement sur la Parole de Dieu et refuse de prêter attention aux doutes suggérés par le diable. Toute personne qui reçoit le baptême du Saint-Esprit doit absolument faire preuve d'une telle fermeté en s'appuyant sur la Parole de Dieu. À toute attaque de l'ennemi, c'est avec l'épée de l'Esprit qu'il convient de résister ; dans le désert, Jésus n'a-t-Il pas vaincu Satan en déclarant fermement : " Il est écrit ? " L'ennemi viendra peut-être murmurer à l'oreille de celui qui recherche le baptême de l'Esprit : " Ce n'est pas pour toi ". Peu importe ! La Parole de Dieu déclare que le Seigneur a promis de répandre de Son Esprit sur toute chair (Actes 2 : 17). Le commandement de Dieu est : " Soyez remplis de l'Esprit " (Éphésiens 5 : 18).

dimanche 10 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (10)

Que faut-il faire pour recevoir le Saint-Esprit ?

Lorsque les disciples furent baptisés du Saint-Esprit, la foule accourut et leur dit : " Frères, que ferons-nous ? " (Actes 2 : 37). Pierre leur répondit alors : " Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit " (Actes 2 : 38). Il n'existe qu'un seul péché qui puisse tenir l'homme loin de Dieu ; c'est celui qu'il ne veut pas confesser. David dit : " Si j'avais eu de la fraude dans mon coeur, le Seigneur ne m'aurait pas écouté " (Psaume 66 : 18). Tout homme qui est prêt à livrer sa vie entièrement et complètement à Christ, peut s'appuyer sur cette promesse : " Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et nous purifier de toute injustice " (1 Jean 1 : 9). La seule autorité qui permet au chrétien d'entrer dans la présence du Dieu Saint est le sang que Jésus a versé. Hébreux 10 : 19 déclare : " Nous avons l'assurance d'un libre accès au sanctuaire par le sang de Jésus ". Pour les Hébreux, cette phrase revêtait une signification toute particulière, car ils savaient que Dieu avait donné des instructions précises concernant la construction du Tabernacle ; celui-ci devait comprendre trois parties : tout d'abord, la cour extérieure où l'on offrait les sacrifices pour les péchés, puis le Lieu Saint, et enfin le Lieu Très-Saint, où la gloire de Dieu venait couvrir le propitiatoire et l'arche de l'alliance. Lorsque Jésus mourut au Calvaire, le voile du Temple se déchira en deux ; et grâce au sang versé par le Fils de Dieu, nous avons maintenant libre accès au Lieu Très-Saint où se manifeste la gloire de Dieu. L'histoire de Corneille et de sa famille prouve de manière indéniable que le sang de Jésus a le pouvoir de purifier le coeur du pécheur et d'en faire un temple digne de recevoir le Saint-Esprit dans toute Sa plénitude. Lorsque Pierre leur prêcha la rémission des péchés, le Saint-Esprit descendit sur eux. Ils furent baptisés du Saint-Esprit et parlèrent en d'autres langues, en glorifiant Dieu. Rapportant ces événements, Pierre dit : " Lorsque je me mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme (il l'avait fait) au commencement sur nous aussi. Alors je me souvins de cette parole du Seigneur ; Jean a baptisés d'Esprit Saint. Or, puisque Dieu leur a fait le même don qu'à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, qui étais-je, moi, pour pouvoir m'opposer à Dieu ? " (Actes 11 : 15-17). Dans Actes 5 : 8-9, Pierre met de nouveau l'accent sur le fait que le sang de Jésus a le pouvoir de purifier complètement le coeur du pécheur, le préparant ainsi à recevoir le Saint-Esprit. À propos de la famille de Corneille, Pierre ajoute : " Et Dieu, qui connait les coeurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous ; il n'a fait aucune différence entre nous et eux, puisqu'il a purifié leurs coeurs par la foi ". On peut remarquer, d'après les exemples cités dans le livre des Actes, que c'est toujours à des nouveaux convertis que le Saint-Esprit a été donné après le jour de la Pentecôte. Dans Actes 8, ce sont les nouveaux convertis du réveil de Samarie qui le reçoivent. Dans Actes 8 : 17, Saul, le Pharisien persécuteur, qui vient de rencontrer Christ sur le chemin de Damas, recouvre la vue et reçoit le Saint-Esprit. Dans Actes 10, c'est la famille de Corneille et dans Actes 19, les croyants d'Éphèse. 

jeudi 7 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (9)

Les langues : un signe pour les non-croyants

Dans 1 Corinthiens 14 : 22, nous lisons : " Les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyant ". Jésus a dit : Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru... Ils parleront de nouvelles langues... Ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris " (Marc 16 : 17-18). La guérison des malades apparaît, dans Marc 16, parmi les signes que Dieu avait promis d'envoyer pour confirmer la Parole. La guérison du boiteux de naissance, opérée par Pierre et Jean, fut à l'origine de la conversion de cinq mille personnes (Actes 4 : 4). Dans Actes 14 : 10, la guérison du boiteux servit de signe aux non-croyants. Si les miracles de guérison sont parfois un signe pour les non-croyants, Dieu a permis qu'il en soit de même avec l'expression surnaturelle en une langue inconnue. Le parler en langues qui se manifesta le jour de la Pentecôte était un signe pour les non-croyants. " Or il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude accourut et fut bouleversée, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient hors d'eux-mêmes et dans l'admiration et disaient : " Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment les entendons-nous chacun dans notre propre langue maternelle ? " (Actes 2 : 5-8). Aux environs de 1920, un jeune homme qui assistait à une réunion dans la ville de Winnipeg, au Canada, adressa un message éclatant en langue hébraïque. Il n'avait jamais appris cette langue, et parla sous la direction du Saint-Esprit : un rabbin juif qui se trouvait là, se convertit de manière extraordinaire. Dieu avait voulu que ce message en langues fur un signe pour lui. Il y a quelques années, un savant athée assistait, à Los Angeles, à une réunion de réveil au cours de laquelle un grand nombre de personnes furent sauvées et baptisées du Saint-Esprit, selon Actes 2 : 4. Au moment  cet homme s'approchait de ceux qui priaient et recherchaient Dieu, une jeune fille âgée de 14 ans s'adressa à lui sous l'onction du Saint-Esprit. Le message était exprimé dans un latin parfait : l'homme le comprit, tomba à genoux, et implora la miséricorde de Dieu. Là aussi, le Seigneur avait permis que le message en langues fut un signe. Il y a quelques années, un célèbre évangéliste s'adressait, par l'intermédiaire d'un interprète, à un auditoire de langue chinoise, à Vancouver, au Canada. Tandis qu'il parlait, l'Esprit de Dieu se saisit de lui et le poussa à s'adresser à l'auditoire dans leur propre langue : de nombreuses personnes se convertirent. Ce jour-là, Dieu avait encore permis que le parler en langues fut un signe pour les non-croyants. À Cumberland, dans le Maryland, une jeune femme reçut un jour le baptême du Saint-Esprit. Son mari était sceptique ; il pensa alors qu'elle tombait dans le fanatisme, or il connaissait bien la langue allemande, ce qui n'était pas le cas de sa femme. Le Saint-Esprit descendit sur celle-ci, et elle s'adressa à son mari dans cette langue. Il comprit le message et en fut fortement impressionné. Dieu avait de nouveau permis que le parler en langues fur un signe pour ce mari non-croyant. 

lundi 4 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (8)

Le don des langues

Tout ce que Dieu offre à l'humanité peut être considéré comme un don, car la Parole de Dieu parle du salut comme d'un don, et du baptême du Saint-Esprit comme du " don du Saint-Esprit ". Après le baptême du Saint-Esprit, Dieu accorde neuf dons, dispensés à chaque personne selon Sa volonté afin de la rendre apte à Le servir. Ce sont ces neuf dons de l'Esprit que Paul énumère dans 1 Corinthiens 12 : 8 à 10. Parmi ces dons figurent le don des langues, le don d'interprétation et le don de prophétie. Tous trois sont des expressions dirigées par l'Esprit et destinées à être manifestées lors de cultes d'adoration en vue de l'édification de l'Église. La prophétie est un message adressé par l'Esprit à l'Église pour l'édifier, l'exhorter et la réconforter (1 Corinthiens 14 : 3). Le don des langues et celui d'interprétation ont pratiquement la même fonction (1 Corinthiens 14 : 5). Paul fait une distinction précise entre le don des langues - qui est un message adressé par l'Esprit aux membres de toute l'assemblée afin de les édifier - et le parler en langues qui se manifeste dans la louange et la prière dans notre vie personnelle. Il ne convient pas d'exercer plus de trois fois par réunion le don des langues qu'accompagne celui d'interprétation. Telle est l'instruction donnée par Paul dans 1 Corinthiens 14 : 27). Lorsqu'un membre exerce le don des langues, et qu'il ne se trouve personne pour interpréter son message, il convient de se souvenir de ces paroles de Paul : " S'il n'y a pas d'interprète, qu'on se taise dans l'Église, qu'on parle à soi-même et à Dieu " (1 Corinthiens 14 : 28). Le don des langues et le don d'interprétation ne sont pas nécessairement accordés à chaque personne ; ils font partie de ces neuf dons qui, d'après l'Écriture, sont dispensés aux membres de l'assemblée selon la volonté de Dieu. " À l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse, à un autre une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, (le don) d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, diverses sortes de langues ; à un autre, l'interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme Il veut (1 Corinthiens 12 : 8-11). Aux questions : " Tous ont-ils des dons de guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? " Paul répond par la négative. Dieu n'accorde pas plus à chaque croyant baptisé le don des langues et celui d'interprétation, qu'Il n'accorde à chaque chrétien rempli de l'Esprit le don d'opérer des miracles et celui des guérisons. Dieu accorde ces dons selon Son bon vouloir. Il existe un grand nombre de personnes qui ont été baptisées du Saint-Esprit et ont parlé en langues, et qui, tout au long de leur vie de prière, ont continué à louer Dieu dans une autre langue, sans toutefois jamais exercer le don des langues et adresser un message à toute l'assemblée. L'apôtre a dit : " Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous " (1 Corinthiens 14 : 18), et il a ajouté : " Je prierai par l'Esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence ; je chanterai par l'Esprit, mais je chanterai aussi avec l'intelligence " (1 Corinthiens 14 : 15).