vendredi 2 août 2013

Autodiscipline

Passage à lire : Tite 1 : 1 à 9
 
Comme une ville forcée et sans murailles, ainsi est l'homme qui n'est pas maître de lui-même. Proverbes 25 : 28
 
Un vieil adage dit : « La prochaine fois que tu voudras un petit gâteau, mange une carotte.» C'est un bon conseil pour les personnes qui suivent un régime, mais ceux qui l'ont formulé nous avaient peut-être tous à l'esprit. Car en disciplinant nos désirs quand aucun principe moral n'est en cause, nous nous préparons aux moments où nous sommes tentés de pécher. C'est à ce genre de discipline que Paul fait allusion quand il utilise le terme '' modéré '' dans sa liste de qualités requises pour être responsable d'Église (Tite 1 : 8). Nous avons besoin de ce rappel aujourd'hui, car bien des gens pensent qu'ils peuvent vivre dans l'immoralité maintenant et y mettre subitement un terme lorsqu'ils le voudront. Comme ils ne considèrent pas l'effet d'accoutumance du péché, ils découvrent qu'il est bien plus difficile de vivre en accord avec leurs bonnes intentions qu'ils ne l'avaient prévu. Proverbes 25:28 dit que lorsqu'on manque de maître de soi on est aussi sans défense qu'une ville sans murailles. Pratiquer l'autodiscipline fortifie notre système de défense spirituel contre les forces du mal. Quand nous nous exerçons à discipliner nos désirs ordinaires, nous prenons l'habitude de vivre pieusement et nous mettons en pratique les paroles de Paul : « Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. » (Romains 6 : 18). - H.V.L. -
 
Pensée : Pour acquérir la maîtrise de soi, il faut remettre le contrôle au Maître.

Les difficultés

Passage à lire : 2 Timothée 3
 
Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2 Timothée 3 : 1
 
Avez-vous déjà entendu quelqu'un suggérer que si vous faites simplement confiance à Jésus, il résoudra tous vos problèmes et vous planerez dans la vie, comblé de richesses et de paix ? Si c'est ce que Dieu a prévu pour ceux qui le servent, alors quel était le problème de Paul ? Après sa conversion, il était aussi pieux qu'on puisse l'être, mais il a tout de même eu de nombreuses difficultés. Il était un des plus grands missionnaires de tous les temps, et qu'a-t-il récolté ? Il a été battu. Il a été emprisonné. Il a failli se noyer. Il a été chassé d'une ville. Considérez Joseph, Abraham, Job, Jérémie, Pierre : tous des hommes pieux. Ils ont pourtant affronté des dangers et des difficultés que nul d'entre nous ne souhaite connaître. Alors, pourquoi ces difficultés ? Pourquoi la tragédie frappe-t-elle les chrétiens tout aussi durement que les pas exempts des désastres naturels, des maladies graves, des querelles interpersonnelles et des blessures que nous infligent les autres ? En fait, Dieu a une façon de faire concourir toutes choses, y compris nos difficultés, à l'avancement de son Royaume et des ses desseins (Romains 8:28 ; Phil. 1:12). Notre tâche consiste à glorifier Dieu, quelles que soient nos circonstances. Ainsi, nos difficultés pourront en conduire d'autres au Sauveur tandis que nous avançons vers notre but ultime, à savoir le repos et la récompense au ciel. - J.D.B. -
 
Pensée : Dieu permet des épreuves dans notre vie non pour nous nuire, mais pour nous améliorer.

De l'autre côté du monde

Passage à lire : Colossiens 3 : 1 à 4
 
Mais nous, nous sommes citoyens des cieux. Philippiens 3:20
 
Patrick O'Brian (1914-2000) est un célèbre auteur de romans historiques. En 1969, il a publié '' Maître à bord : De l'autre côté du monde '', un roman sur les combats navals des guerres napoléoniennes. Une des raisons de la popularité de ce livre tient au fait que O'Brian a porté une attention particulière aux traditions navales et à l'histoire naturelle, ainsi qu'à la nature humaine. Dans une scène émouvante, le capitaine Jack Aubrey prépare son équipage pour le combat, et dit : « L'Angleterre risque d'être envahie, et bien que nous soyons à l'autre bout du monde, ce navire est notre pays. Ce navire est l'Angleterre. » La vision qu'avait le capitaine de la citoyenneté est basée sur la loyauté et non sur l'emplacement. En outre, cette conception illustre clairement un principe biblique, selon ce que Paul a écrit à l'Église de Philippes, une colonie romaine : « Mais nous, nous sommes citoyens des cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ » ( Philippiens 3 : 20). Il est important de nous rappeler que même si nous vivons de ce côté-ci du ciel pour le moment, c'est dans notre domicile éternel que doit s'exprimer notre loyauté. Nous devons nous attacher '' aux choses d'en-haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Col. 3:2). - H.D.F. -
 
 
Pensée: En pensant à vos responsabilités terrestres, n'oubliez pas le ciel.

Notre Sauveur souffrant

(Jardin de Gethsémané)
 
Passage à lire : Luc 22 : 39 à 46
 
Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné (...) ? Psaume 22:2
 
Il était tard le jeudi soir de la semaine de la Pâque. Jésus était avec ses disciples dans un de ses lieux de retraite préférés, le jardin de Gethsémané. Dans sa grande détresse émotionnelle, il a exhorté les disciples à prier pour avoir la force de lui rester fidèles. Il s'est retiré à l'écart et a fait cette prière : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne »
(Luc 22 : 42). La ''coupe'' dont Jésus demandait à être délivré n'était pas la mort, car il était venu afin de mourir pour nous. Je pense que la coupe représente la séparation terrifiante d'avec son Père, qui l'amènerait à s'écrier sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Matthieu 27:46) Dans le jardin, il devait appréhender le moment où son Père lui tournerait le dos. La venue de l'ange lui a assuré qu'il n'était pas seul, mais la réalité de l'abandon imminent par le Père le préoccupait au plus haut point. Il allait porter nos péchés sur lui et subir l'affreuse solitude de la croix. Cette prise de conscience a amené Jésus à prier avec une telle intensité que sa sueur devint comme des grumeaux de sang (Luc 22:44). Et ce qui est encore plus étonnant, c'est le fait que Jésus a supporté cette souffrance pour vous et moi ! - H.V.L. -
 
Pensée : La mort de Christ est la mesure de l'amour de Dieu pour vous.