vendredi 12 août 2016

Le câble coincé

Tu es le Dieu qui fais des merveilles ! Tu as fait connaître ta force parmi les peuples.
Psaume 77 : 15
 
Par une claire nuit d'automne, un bateau descendait le Mississipi. Sur le pont, un matelot s'appuyait au bastingage. C'était le fils d'une chrétienne qui priait beaucoup pour lui. Le jeune homme était plongé dans ses réflexions. Mille projets s'agitaient dans son esprit : rêves d'avenir, visions dorées. Tout à coup, après une fausse manœuvre, un énorme câble enlaça les pieds du malheureux, lui fit perdre l'équilibre et le précipita par-dessus bord. Avec désespoir, il s'enfonça dans le fleuve. Il s'empara du câble qui seul pouvait le sauver. Pourtant, celui-ci se déroulait... Il était perdu. Soudain le câble se tendit. Malgré la violente secousse, l'homme tint bon. Grimpant le long du câble, après d'épuisants efforts, il remonta sur le pont, sain et sauf. Mais qu'est-ce qui avait empêché le câble de se dérouler complètement ? Juste une petite fente ! Le câble s'y était coincé d'une manière si ferme qu'il fallut faire de violents efforts pour l'en sortir. Impossible, d'ailleurs, de refaire passer le câble par la fente. Alors le jeune homme, émerveillé, tomba à genoux et remercia le Dieu qui fait des miracles : « Ô Seigneur ! tu m'as sauvé la vie ! Merci, merci ! Fais de moi ce qui te plaira. » Ce marin s'appelait James Garfield (1831-1881). Il devint président des États-Unis. Il fut un habile législateur, mais avant out et jusqu'à la fin de sa vie, un chrétien fidèle et dévoué à son Seigneur.

(La Bonne Semence)

Pas d'autre nom

C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié. et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. Actes 4 : 10 et 12
 
Un aveugle, assis devant sa porte, lit sa Bible en braille. Pendant que ses doigts suivent les mots, il lit à haute voix pour lui-même. Un petit attroupement se forme et écoute. Un étranger de passage s'approche, alors que l'aveugle est en train de lire le verset cité plus haut. Il relit et répète ces mots : « pas d'autre nom ». L'étranger continue son chemin, profondément impressionné, car depuis plusieurs semaines, l'Esprit de Dieu parle à sa conscience de son état de péché. Il cherche la paix, mais ne la trouve pas. Partout où il va, il entend maintenant résonner ces mots : « pas d'autre nom », et cela revient sans cesse. Même sur son lit, la nuit, il ne peut les oublier. À mesure qu'il réfléchit à leur signification, la lumière de la grâce commence à se faire en lui. Ces quelques mots : « pas d'autre nom », touchent alors son cœur. Il comprend et finalement s'écrie avec joie : « Je sais ! Maintenant je vois ! J'ai essayé de gagner mon salut par mes propres efforts, par des pénitences et des prières, mais le salut est en dehors de moi. Le Seigneur Jésus est le Sauveur, et il n'y a réellement pas d'autre nom, personne à part lui qui puisse me sauver ». Il a compris qu'il doit recevoir le salut par grâce : « Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu (Éphésiens 2 : 8).

(La Bonne Semence)