dimanche 28 février 2016

Même dans le métro

Priez sans cesse. Rendez grâces pour toutes choses, car c'est la volonté de Dieu par Jésus-Christ. 1 Thessaloniciens 5 : 17-18
On peut prier partout. J'ai l'habitude de prier dans le métro parisien, d'abord pour tous ces inconnus, connus de Dieu, qui sont autour de moi. Puis, si le trajet est long, je lis dans ma Bible de poche. Un jour je lisais ainsi quand ma voisine, une femme jeune et élégante, me dit : '' Si vous lisiez à haute voix, je pourrais en profiter aussi ''. Un peu étonnée de cette requête, je lui ai donc lu la fin de mon chapitre,  mais après un bref échange, l'arrivée à ma station nous a séparées. Moi qui pensais que j'étais seule en métro à rechercher la compagnie du Seigneur ! Je m'étais demandé pendant le trajet d'aller, si vraiment il n'y avait pas d'autres prières dans ce wagon. Je n'attendais évidemment pas de réponse et au retour j'ai reçu cet encouragement. La prière, a dit quelqu'un, est la respiration de l'âme. Or la respiration est une fonction vitale et automatique qui s'exerce de façon permanente où que nous nous trouvions. Et si l'air du métro ne paraît pas particulièrement favorable à nos poumons, notre âme, elle, peut comme partout ailleurs y respirer l'air du ciel. Profitons de le faire en toute occasion. C'est bien au cours d'un voyage en char que l'Ethiopien, dont nous parle le livre des Actes des apôtres, fut instruit par Philippe l'évangéliste alors qu'il lisait les Écritures (Actes 8 : 26 à 38).

(La Bonne Semence)

Refaire le monde ?

Ainsi la parole du Seigneur se répandait sensiblement, et produisait de grands effets. Actes 19 : 20
Clarence Hall, correspondant de presse pendant la seconde guerre mondiale, a raconté la surprise d'une patrouille d'éclaireurs de l'armée américaine lorsqu'elle arriva au village de Summabuke, dans l'une des îles Okinawa. À la différence des autres villages déjà pris dans ces îles, celui-ci était tout à fait propre, les habitants étaient instruits, aimables, il y avait peu de pauvres. Après enquête, on apprit que 35 ans avant la guerre, un missionnaire avait séjourné dans cette île, et que deux personnes avaient été sauvées par la foi en Jésus Christ. Puis le missionnaire partit au Japon en laissant une Bible. Pendant 35 ans, ces villageois n'eurent aucun contact avec des chrétiens, mais la Bible devint un livre vivant pour eux. Les deux premiers croyants évangélisèrent leurs voisins finalement tous, hommes, femmes et enfants devinrent aussi des chrétiens. La Bible était lue chaque jour, et ses préceptes devinrent la règle du village. Un sergent patrouillant dans ce village chrétien déclarait : '' Ce qui se passe ici est étrange. Nous avons peut-être employé de bien mauvaises armes pour refaire le monde.'' Refaire le monde ? Le monde coupable d'avoir crucifié le Fils de Dieu ? Non, c'est impossible ! Mais donner la vie nouvelle à des personnes, une à une, voilà ce que Jésus Christ fait encore aujourd'hui pour ceux qui croient en son nom.

(La Bonne Semence)