vendredi 25 novembre 2016

Autorité et indépendance

Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Jean 14 : 15
Notre Seigneur ne nous contraint jamais à l'obéissance. Il nous dit très catégoriquement ce que nous avons à faire, mais ensuite il nous laisse libres. Notre obéissance doit résulter de notre communion avec lui. C'est pourquoi, lorsque le Seigneur nous invite à être ses disciples, il y met toujours un '' Si ''. « Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même ». Le Seigneur ne nous propose pas de nous utiliser en nous gardant sous sa dépendance, c'est pourquoi ses paroles nous semblent si sévères (Luc 14 : 26) : « Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple ». Mais attention, n'interprétez jamais ces paroles en les séparant de Celui qui les a prononcées. Le Seigneur ne me donne pas de règles, mais il me propose très clairement un idéal de vie. Si j'ai pour lui un véritable amour, je ferai ce qu'il me dit sans aucune hésitation. Si j'hésite, c'est parce qu'il y a quelqu'un que j'aime plus que lui, et ce quelqu'un, c'est moi-même. Jésus-Christ n m'obligera pas à lui obéir, il faut que je le fasse de moi-même, et en le faisant, j'accomplirai ma véritable destinée spirituelle. Mes journées peuvent être remplies d'une quantité de petits incidents négligeables et médiocres. Mais si j'obéis à Jésus-Christ dans ces circonstances qui paraissent survenir par hasard, elles deviendront comme des trous d'épingles par lesquels Dieu m'apparaîtra. Et un jour, je découvrirai que, par mon obéissance, beaucoup d'âmes ont été bénies. La Rédemption qui amène à l'obéissance est toujours créatrice de salut. À travers mon obéissance le Dieu Tout-Puissant lui-même, agit.
(Oswald Chambers)