lundi 25 février 2013

Bénédictions sur la maison

Il bénit la demeure des justes. Proverbe 3:33
 
Le juste craint l'Éternel, c'est pourquoi il est placé sous la protection divine qui s'étend jusqu'au toit qui abrite sa famille. Sa demeure est une habitation de l'amour, une école de sainte éducation, un foyer de lumière céleste, c'est un autel où le nom de l'Éternel est invoqué chaque jour. C'est pourquoi le Seigneur bénit cette maison. Ce peut être une humble chaumière ou un château princier; la bénédiction du Seigneur l'entoure, non en raison de sa grandeur, mais à cause du caractère de ceux qui l'habitent. Cette demeure est surtout bénie quand le chef de famille et sa compagne ont tous deux la crainte de Dieu; mais un fils ou une fille, ou même un serviteur chrétien, peut attirer la bénédiction d'en haut sur la maison entière. C'est ainsi que, pour l'amour d'un ou deux qui, par sa grâce, sont justes à ses yeux, l'Éternel veillera sur toute une famille pour la protéger. Bien-aimés, puisse Jésus être notre hôte constant et aimer à nous comme autrefois la famille de Béthanie, et nous serons sûrement bénis. Mais ayons soin d'être justes en toutes choses, dans notre commerce, dans nos jugements à l'égard des autres et dans nos rapports avec nos voisins et ceux de notre propre maison, comme aussi dans notre caractère personnel. Un Dieu juste ne peut bénir des transactions injustes.
 
(Auteur inconnu)

Quand juger

Car Dieu amènera toute oeuvre en jugement(...) soit bien, soit mal. Ecclésiaste 12:16
 
Bien des gens croient que les chrétiens sont tenus de ne jamais juger les autres. Comme « preuve », ils citent les paroles de Jésus dans Matthieu 7: « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés » (v.1). Mais un examen plus attentif de ce que Jésus a dit révèle qu'il y a des moments où nous devons porter des jugements. Dans les versets 1 à 5, Jésus nous avertit qu'il est facile de ne pas voir nos propres fautes, tandis que nous soulignons celles des autres. Dans le verset 6, toutefois, Jésus nous montre la nécessité de juger, en nous disant: « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. » - D.C.M. -  Pour suivre l'enseignement de Jésus, nous devons apprendre la différence entre juger les gens et évaluer les situations. Mais lequel parmi nous est assez sage pour considérer une situation sans condamner ni juger les personnes concernées? C'est pour cela que, dans les 7 à 11, on nous dit de demander, de chercher et d'implorer de tout notre coeur l'aide de notre Père céleste, car « notre » Père qui est dans les cieux donnera (...) de bonnes choses à ceux qui les lui demandent » (v.11). Chaque fois que nous devons porter un jugement, nous devons nous rappeler dans la prière que c'est notre Dieu qui « amènera toute oeuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Éccl. 12:16) - A.L. -
 
Pensée: Le juste Juge donne du discernement à ceux qui le lui demandent.

Comment nous devons nous préparer

Supposons que tu viennes déposer ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel; va premièrement te réconcilier avec ton frère et alors seulement reviens présenter ton offrande. Matthieu 5: 23-24

Nous aimons à nous représenter par l'imagination que nous sommes tout prêts, tout équipés pour le travail de Dieu; en réalité la préparation est elle-même un travail assidu et prolongé, mais indispensable. Il faut se préparer, et se préparer encore. Un jeune chrétien est ardent à venir présenter à Dieu l'offrande de son héroïsme, de son sacrifice. Cet enthousiasme naturel est ce qui attire le plus les jeunes à Jésus-Christ. Jésus veut mesurer la valeur de cet enthousiasme. "Laisse là ton offrande; va premièrement te réconcilier avec ton frère." Pour nous préparer comme il faut, il est nécessaire que nous laissions l'Esprit de Dieu scruter nos sentiments les plus secrets. L'héroïsme ne suffit pas; il faut purifier nos cœurs de tout ce que nous cachions à Dieu. Il ne suffit pas de reconnaître vos péchés, il faut les confesser et les réparer. Êtes-vous prêt à obéir à votre Maître, quelle que soit l'humiliation de votre amour-propre? Dès que vous apercevez en vous le moindre péché, n'hésitez pas à le mettre au jour. Puisque l'Esprit de Dieu vous l'a signalé, il vaut la peine d'y porter remède. Vous vous attendiez à quelque grand sacrifice. Dieu vous indique une toute petite chose que vous devez abandonner; mais cela suppose quand même que vous devez jeter par terre la citadelle de votre égoïsme, de votre prétendu droit sur vous-même. Il le faut. Dieu l'exige.
 
(Auteur inconnu)