lundi 9 mai 2016

Perdu et retrouvé

Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Luc 19 : 10
 
En famille, nous visitons pleins d'entrain une ville de l'autre côté du Rhin. Tout à coup quelqu'un s'écrie : " Où est Christophe ? " On refait le chemin, on appelle... En vain ! C'est la panique. À cinq ans, que va-t-il faire dans cette grande ville dont il ne connaît pas la langue ? Après deux heures de détresse, pour lui comme pour nous, on le découvre tout en larmes dans un commissariat où quelqu'un l'avait amené. Il s'était attardé, à notre insu, devant la vitrine d'un magasin de jouets. Être perdu, c'est la condition dans laquelle chacun de nous s'est placé par sa propre faute, et quelle tristesse pour Dieu, même si lui connaît notre chemin d'égarement. Il y a bien des manières de se perdre. Dieu nous voit en train de nous perdre, de perdre notre temps, notre vie. Mais nous, le réalisons-nous ? Si je suis perdu, dans une forêt par exemple, je ne chercherai pas mon chemin avant d'avoir pris conscience que je suis égaré. De même, sur le plan spirituel, je ne peux pas désirer être sauvé si je ne réalise pas que je suis perdu. Dieu est ému de compassion envers celui qui est égaré. Sa bonté nous pousse à retourner vers lui et lui confesser : " Père, j'ai péché contre toi " (Luc 15 : 21). Il pardonne abondamment et se réjouit de nous retourner car il nous aime. Dans la présence du Père, nos peurs et nos larmes s'effacent pour faire place à la joie, la joie d'être aimé de Dieu (Luc 15 : 20). Joie d'arriver à la maison après une longue errance.