lundi 19 octobre 2015

Pendant que tu croyais que je ne regardais pas...

 
Pendant que tu croyais que je ne regardais pas...
 
Je t'ai vu accrocher ma première peinture sur le frigo et j'ai eu envie d'en faire une autre.
 
Je t'ai vu nourrir un chat errant et j'ai pensé que c'était bien d'être bon avec les animaux.
 
Je t'ai vu préparer mon gâteau favori juste pour moi et j'ai su que les petites choses font toute la différence.
 
Je t'ai entendu dire une prière et j'ai su qu'il y avait un Dieu à qui je pourrais toujours parler.
 
J'ai senti que tu m'embrassais pour me souhaiter bonne nuit et je me suis senti aimé.
 
J'ai vu des larmes dans tes yeux et j'ai su que parfois on a mal et que c'est bien de pleurer.
 
J'ai su que tu faisais de ton mieux et j'ai voulu aller au bout de mes moyens.
 
Pendant que tu croyais que je ne regardais pas, j'ai regardé... et j'ai voulu dire merci pour toutes ces choses que j'ai vues pendant que tu croyais que je ne regardais pas.
 
 
(Mary Rita Schilke Korzan)

Si j'avais...

 
Un homme dit un jour : « Si j'avais assez d'argent, j'en donnerais à ceux qui en ont besoin. Mais hélas, je n'en ai que juste assez pour mes besoins et ceux de ma famille. » Il dit aussi : « Si seulement j'avais du temps libre, j'en donnerais au Seigneur. Mais, malheureusement, chaque minute de ma journée est occupée par mon travail, mes activités et ma famille, chaque minute. » Il dit de plus : « Si j'avais du talent, je l'utiliserais pour le bien du travail du Seigneur, mais ce n'est pas le cas. Je ne suis pas un grand chanteur, je n'ai pas la parole facile, je n'ai pas de formation en un métier spécialisé, il n'y a pas grand chose que je peux faire. » Dieu fut touché de ce témoignage et par sa providence permit à cet homme d'acquérir de l'argent en abondance, d'avoir beaucoup de temps libre et aussi de développer de beaux talents nouveaux. Puis Dieu attendit, et attendit, et attendit encore. Finalement, l'homme perdit tout son argent et fut vraiment obligé de consacrer tout son temps pour pourvoir au strict nécessaire et, ainsi faisant, laisser rouiller ses beaux talents nouvellement acquis. Après un certain temps, l'homme dit, avec un soupir : « Si seulement j'avais une partie de cet argent que j'ai perdu, je le donnerais à ceux qui en ont besoin. Si j'avais juste une partie du temps libre que j'avais, je l'accorderais au Seigneur. Oh, si je pouvais redécouvrir ce merveilleux talent, je m'en servirais pour le Seigneur. » Et Dieu lui dit : « Non, tu ne le ferais pas. » En parlant avec des amis, l'homme dit : « Vous savez, je ne suis pas tellement certain de toujours croire en Dieu. »