vendredi 8 février 2013

Murmurez-vous constamment?

Le peuple murmura aux oreilles de l'Éternel et cela lui déplut. Nombres 11:1a
 
On raconte l'histoire d'un fermier qui était connu pour son attitude négative. Un jour, un voisin s'arrêta chez lui et fit un commentaire sur la merveilleuse récolte du fermier. «Vous devez être extrêmement ravi de la récolte de cette année », dit-il. Le fermier répliqua à contrecœur: «Eh bien, oui, on dirait qu'elle est assez bonne, mais une récolte exceptionnelle est très dure pour la terre.» Les Israélites eurent la même genre d'attitude déplaisante. Dieu a miraculeusement eu soin d'eux pendant leurs déplacements dans le désert, mais ils murmuraient constamment. Par exemple, ils se sont plaints de la manne que Dieu leur avait procurée dans sa bonté. Se rappelant le poisson, les concombres, les melons, les poireaux, les oignons et l'ail de l'Égypte, ils gémissaient en disant: «Plus rien! Nos yeux ne voient que de la manne» (Nombres 11:6b). Quelle ingratitude! Nous aussi, nous avons parfois tendance à fixer nos regards sur ce qui est négatif plutôt que sur ce qui est positif dans la vie. Nous murmurons contre l'Éternel, alors que nous devrions le louer pour ses bénédictions innombrables. Nous nous laissons distraire par les déceptions et les privations que Dieu permet pour notre bien spirituel. Chaque fois que nous sommes tentés de murmurer, rappelons-nous Nombres 11:1 :« Le peuple murmura aux oreilles de l'Éternel et cela lui déplut». - R.W.D. -
 
Pensée: Certaines personnes passent leur vie devant le comptoir des réclamations.

Acier trempé ou ferraille sans valeur ?

Que la mise à l'épreuve de votre foi – bien plus précieuse que celle de l'or qui périt et qui pourtant est éprouvé par le feu – se trouve être un sujet de louange, de gloire et d'honneur, dans la révélation de Jésus Christ. 1 Pierre 1:7 

Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur, et ne te décourage pas quand tu es repris par lui ; car celui que le Seigneur aime, il le discipline. Hébreux 12: 5, 6

C'était un vieux forgeron. Sa vie avait été difficile, mais il était croyant et parlait volontiers de sa foi à ses clients. Un jour, l'un d'eux lui demande : «Explique-moi pourquoi ton Dieu, que tu dis plein d'amour, t'a laissé
traverser tant d'épreuves ?» Ramassant un morceau de fer, le forgeron répond : «Pour que ce bout de fer soit utile, il faut qu'il devienne résistant. Je le fais donc passer par le feu, à haute température. Puis je le pose sur l'enclume, je le martèle, et cela une ou deux fois. S'il résiste, je le plonge dans l'eau. Puis je le remets dans le feu, et denouveau sur l'enclume. Je peux alors en tirer quelque chose d'utile. Mais s'il ne supporte pas la trempe, je le jette à la ferraille. Dieu me met à l'épreuve pour voir si je supporte la trempe. J'accepte mes difficultés aussi calmement que possible et je prie chaque jour : Seigneur, éprouve-moi, s'il le faut, mais surtout ne me jette pas à la ferraille !» Bien sûr, Dieu a compassion de nous, ses enfants, et il ne nous rejette pas comme un bout de fer inutile. Cependant il permet des difficultés, il permet quelquefois «le feu», justement pour affermir notre foi, et pour nous former à son service. Comme le fer et l'acier se durcissent par la trempe, nous aussi nous devenons plus forts par les épreuves, si nous laissons le Seigneur nous transformer. Ne soyons pas découragés, mais regardons au but. Dieu veut faire de nous des serviteurs bien préparés, dont il pourra alors se servir.

(Auteur inconnu)