vendredi 30 janvier 2015

J'ai peur pour ceux qui ne croient pas

N'aimez point le monde, ni les choses qui sont au monde ; si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui. 1 Jean 2 : 15
Clayton était un jeune atteint de leucémie. À la quatrième récidive de la maladie, le médecin a dû lui dire : « Clayton... il te reste peut-être trois mois à vivre ». Alors âgé de 18 ans, il consacre ses dernières forces à parler de sa foi et à avertir de nombreux jeunes. Il déclare : « Je sais quand je vais mourir. Mais vous non. Et vous vous laissez distraire par les choses de la vie qui vous empêchent de penser à ce qui est réellement important ». Quelqu'un lui demande : « Clayton, est-ce que tu as peur ? » « Oui, répond-il, j'ai peur, je suis terrifié. Mais je n'ai pas peur du cancer, je n'ai pas peur de mourir. Car je sais où j'irai après la mort puisque j'ai cru dans mon cœur que Jésus est Seigneur, et je le reconnais publiquement. Il n'y a qu'un chemin qui mène au ciel. Cela, je le crois. En revanche, j'ai peur pour vous. J'ai peur pour chacun de ceux qui ne savent pas où ils iront après la mort. J'ai peur pour ceux qui croient savoir où ils iront après la mort, mais n'en sont pas sûrs. Et j'ai surtout peur pour ceux qui sont distraits par ce monde, distraits par l'école, le travail, le sport, les copains, les loisirs... C'est de cela que j'ai vraiment peur pour vous. » Clayton a réalisé une vidéo à l'aide de ses amis. Après l'avoir terminée, il l'a visionnée le soir et a déclaré : « Oui, c'est exactement ce que je voulais dire avant de mourir ». Le lendemain, il est parti auprès de son Seigneur, ayant achevé le service que le Seigneur Jésus lui avait confié ; être son témoin.


jeudi 22 janvier 2015

Un marteau qui brise le roc

Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Éternel, et comme un marteau qui brise la pierre ? Jérémie 23 : 29
 
Au cours d'une explication du chapitre 4 de la lettre de Paul aux Éphésiens, le récit authentique suivant a été donné par un ami chrétien : Un jeune homme entre un jour dans une salle de réunion où l'évangile est annoncé. Saisi d'une façon extraordinaire par le message de la grâce divine, il confesse ses péchés et reçoit la pleine certitude du pardon de Dieu. Il ressort complètement délivré, ayant trouvé la paix dans son âme. Le lendemain, il se rend comme d'habitude à la forge ou il travaille. Dès son arrivée, il prend son marteau et s'adresse à ses camarades : « Voyez, mes amis, mon cœur était aussi dur que cette enclume ». Puis, la frappant d'un coup violent, il ajoute : « Dieu a brisé ma volonté ! » Les jours suivants, il subit beaucoup de moqueries de la part des ouvriers non-croyants. Mais il continue à montrer une foi vivante et une joie paisible. Quand il doit quitter  cet atelier pour un autre travail, un moqueur vient inscrire sur la porte de son armoire vide : '' Jésus est parti ! '' Quel témoignage rendu à la transformation complète du jeune homme ! Avant sa conversion, le cœur de ce jeune était, comme celui de ses camarades, dominé par l'incrédulité et rebelle à la volonté divine. Mais la Parole de Dieu n'est-elle pas '' comme un marteau qui brise la pierre '' ? Et sa conduite totalement changée a prouvé qu'il appartenait à un nouveau maître. Il est passé '' de la puissance de Satan à Dieu '' (Actes 26 : 18), il a '' revêtu le nouvel homme '', c'est-à-dire Christ (Éphésiens 4 : 24).

jeudi 15 janvier 2015

Héritages

Passage à lire : 2 Timothée 1 : 1 à 7
 
... et me souvenant de la foi sincère qui est en toi, et qui a premièrement habité en Loïs, ta grand-mère, et en Eunice, ta mère, et je suis persuadé qu'elle habite aussi en toi.
2 Timothée 1 : 5
 
« Ce fusil appartenait à mon arrière-grand-père », dit fièrement l'homme, tenant à la main un fusil à l'état neuf de l'époque des pionniers de l'Ouest américain. Pendant que j'admirais son magnifique fût en noyer et ses garnitures brillantes en cuivre, il dit : « Il a été légué à mon père, qui me l'a donné. Cela fait plus de 100 ans qu'il appartient à ma famille, et je vais le donner à mon fils quand il aura 25 ans. » Nous réfléchissons beaucoup à ce que nous léguons à nos enfants. Ma femme chérit le cristal et la porcelaine qui appartenaient à sa grand-mère. Chez vous, c'est peut-être quelque chose de différent : un meuble antique, une couverture fait main ou une vieille bible familiale. Les héritages sont importants pour nous. Cependant, par l'exemple de notre vie, nous pouvons léguer à nos enfants des choses encore plus importantes, comme une bonne renommée et un caractère honorable. Le passage biblique d'aujourd'hui mentionne le meilleur don de tous : l'exemple de foi en Jésus-Christ. La grand-mère de Timothée, Loïs, et sa mère, Eunice, ont cru en Christ et ont enseigné à Timothée à en faire autant. En réfléchissant à ce que vous léguerez à vos enfants et petits-enfants, n'oubliez pas l'exemple de votre foi en Jésus, car c'est l'héritage le plus précieux de tous. - D.C.E. -
 
Pensée : Les valeurs que nous transmettons à nos enfants sont plus importantes que les biens que nous leurs léguons.

Pensez d'abord !

Passage à lire : Matthieu 12 : 33 à 37
 
Or je vous dis, que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole oiseuse qu'ils auront dite. Matthieu 12 : 36
 
 En 1980, Lee Atwater, chef de l'état-major d'un candidat au Congrès américain, a infligé beaucoup de souffrance par ses paroles. Son personnel a appris qu'un candidat opposant avait déjà vécu une grave dépression et subi des électrochocs. Quand Atwater a divulgué l'information à la presse, cela a humilié l'autre candidat et semé le doute quant à ses capacités. Angoissé, ce candidat a mis en cause l'éthique d'Atwater, et ce dernier a répliqué qu'il n'avait pas l'intention de répondre à un homme '' rattaché à un câble de démarrage ''. Dix ans plus tard, Atwater était affligé d'une tumeur incurable au cerveau, confiné au lit et rattaché à des machines, à des tubes et à des fils. Avant de mourir, il a écrit une lettre à ce candidat pour lui demander pardon, car il voyait combien ses paroles avaient été cruelles. Nos parole peuvent être tout aussi dévastatrices, et il semble que ce sont nos enfants, notre famille ou les autres croyants que nous blessons le plus. En tant que chrétiens, nous avons l'obligation d'évaluer l'impact de nos paroles, car les paroles haineuses, colériques ou vaines peuvent infliger beaucoup de mal, dont nous aurons à rendre compte à Dieu. Demandez à Dieu de vous aider et, avant de proférer des paroles blessantes, pensez d'abord, puis ne le dites pas. - D.C.E. -
 
Pensées : Pensez avant d'agir ; pensez deux fois avant de parler.

dimanche 11 janvier 2015

Des oreilles pour écouter

Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les prophètes, à plusieurs fois et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, et par lequel il a fait les siècles...  
Hébreux 1 : 1-2
 
Assise sur sa chaise, les yeux fermés, les écouteurs aux oreilles, Séverine se balance lentement. Patrick, lui, marche dans la rue ; plus rien, plus personne n'existe, il est bercé par la musique qui lui parvient grâce à son baladeur. Voilà le moyen rêvé de ne plus être obligé d'entendre ce qui se passe autour de nous, ce qui nous énerve ou nous ennuie. Nous pouvons enfin écouter ce qui nous plaît sans avoir à tenir compte des autres. Mais n'est-ce pas aussi un moyen qui accroît notre isolement, notre tendance à nous replier sur nous-mêmes, qui favorise notre égoïsme ? Jésus aimait répéter lorsqu'il expliquait quelque chose d'important : « Qui a des oreilles pour ouïr, qu'il entende » (Matthieu 13 : 9). Il y a des paroles qu'il faut savoir écouter, même si elles nous surprennent. À plus forte raison, écoutons quand c'est Dieu qui nous parle. Il le fait de plusieurs manières :
 
-Par le langage de la nature, comme le rappelle le Psaume 19.
-Par l'évangile : « La foi donc est de l'ouïe ; et l'ouïe par la Parole de Dieu » (Romains 10 : 17).
-Par les événements dont il a toujours le contrôle, ou par les circonstances de notre vie personnelle qu'il conduit.
 
Dieu peut aussi nous parler par ses serviteurs qu'il place sur notre chemin, ou de mille autres manières. À nous de prêter l'oreille et de reconnaître sa voix.

vendredi 9 janvier 2015

J'étais tout à reconstruire (Témoignage)

Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées : voici, toutes choses sont faites nouvelles. 2 Corinthiens 5 : 17
 
Depuis trois ans que je prenais de la drogue, je m'étais '' bousillé ''. Je ne m'intéressais plus à rien d'autre. J'avais décidé d'aller aux Antilles, vivre comme je l'entendais. Mais un soir, dans la forêt tropicale, saisi par l'ambiance des lieux, spontanément je me suis mis à parler au Créateur, moi qui ne l'avais jamais prié. Ce fut une expérience profonde et marquée d'une grande paix, le sentiment d'une présence qui me remplissait ; j'en était tout surpris. Cette prière a été le début d'une nouvelle vie. Je me suis mis à lire les évangiles, et les paroles de Jésus me sont apparues claires, je les ai crues. Elles m'ont poussé à changer. J'ai arrêté le vol, le mensonge, la défonce. Puis je suis rentré en France retrouver ma famille que j'avais si égoïstement  délaissée. Là j'ai trouvé un travail, et connu de véritables chrétiens qui, comme moi, avaient fait cette rencontre avec Jésus. En fait j'étais tout à reconstruire, mais Dieu s'en est chargé. Il est un Père aimant. J'ai eu des moments très difficiles ; mais le Seigneur m'a toujours soutenu et je ne suis jamais retourné en arrière... Il m'a donné le bonheur de me marier avec une chrétienne engagée et de fonder ce beau foyer que nous avons maintenant avec nos trois enfants. Il m'a donné aussi la grande joie de voir mes meilleurs amis découvrir pour eux-mêmes ces réalités et vivre aussi de grands changements ; ils ont aujourd'hui des foyers solides, et partagent leur foi en celui qui a dit : « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 : 6).   - Pierre E. -
 


dimanche 4 janvier 2015

Les défauts de mon conjoint

Passage à lire : Éphésiens 5 : 22 à 33
 
Or l'Éternel avait dit : Il n'est pas bon que l'homme soir seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. Genèse 2 : 18

Lorsqu'on se marie, on aime son conjoint et on ne prête guère attention à ses défauts. Mais après quelque temps de vie commune, ces défauts se font plus évidents, sans parler des manques et des irritations réciproques, plus difficiles à supporter. Et fréquemment, des tensions apparaissent dans les couples au fil des années... Couples chrétiens, il y a une ressource. Car Dieu élève toujours les choses les plus simples de la vie à la hauteur de ses pensées. Le lien conjugal est, à ses yeux, une image de la relation qui unit le Christ à son Église, composée de tous les vrais chrétiens. Le mari est donc, pour sa femme, comme le Seigneur pour son Église : il l'entoure de son amour et de ses soins fidèles. La femme est, pour son mari, comme l'Église pour Christ : elle lui est soumise, répond à son amour et bénéficie de ses soins. Elle est son complément, l'aide adaptée que Dieu place à son côté. Ainsi, épouse chrétienne, les défauts de ton mari sont justement l'un des domaines où Dieu t'a donnée à lui pour être une aide. Mari, les faiblesses de ton épouse font qu'elle a besoin de ta tendresse et de ton appui. Pour l'un et l'autre, ce sont des occasions de mettre la Parole en pratique. C'est aussi, dans la main de Dieu, un moyen de nous former et de nous éduquer. Maris et femmes, vivons dans notre couple les rôles complémentaires que Dieu a attribués à chacun pour notre bonheur, au lieu de nous plaindre de notre conjoint. Notre vie de famille s'en trouvera plus heureuse et à la gloire de Dieu.

La route des cigognes

Mais ceux qui s'attendent à l'Éternel, prennent de nouvelles forces ; les ailes leur reviennent comme aux aigles : ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point. Ésaïe 40 : 31
 
Elles parcourent des milliers de kilomètres, deux fois par an. L'été, on peut les voir en Europe, et l'hiver en Afrique australe. Pour leur trajet vers le nord, certaines passent par le Maroc, l'Espagne et la France. D'autres volent au-dessus du Moyen-Orient pour finalement nicher en Europe de l'Est. Aucune ne vole directement par-dessus la Méditerranée, ce qui serait pourtant plus court. Pourquoi ces détours ? Les cigognes ont besoin de vents ascendants pour planer, et ces vents sont provoqués par le soleil réchauffant la terre, elles ne voyagent donc que le jour. Amis chrétiens, nous avons besoin, nous aussi, de courants qui nous portent dans notre vie chrétienne. Quels sont-ils ? C'est tout ce que l'Esprit Saint, le Souffle de Dieu, produit dans nos vies. Ce peut-être un verset de la Bible qui prend soudain un relief particulier. Ou une réunion chrétienne : la louange et l'écoute de la Parole de Dieu nous élèvent par la foi vers le Seigneur. Ce peut être aussi quand nous prions dans le secret de notre chambre. Ou encore, lors de la visite d'un ami, sa sympathie, ses encouragements, son écoute, sa présence. Ce peut être la contemplation de la nature, qui nous montre la sagesse et la grandeur de Dieu. Il y a aussi toutes ces occasions où Dieu nous fait prendre conscience qu'il répond, qu'il intervient pour nous délivrer. Sachons reconnaître ces '' courants ascendants '' qui nous détournent du mal et nous élèvent vers le Seigneur. Apprenons à lui dire merci pour sa fidélité.