lundi 1 mai 2017

Le culte du travail

Nous sommes ouvriers avec Dieu. 
1 Corinthiens  3 : 9
 
Méfiez-vous de tout travail pour Dieu qui vous entraînerait à détourner vos pensées de Lui. un trop grand nombre de serviteurs de Dieu font de leur travail une idole. Le chrétien ne doit s'inquiéter que de sa communion permanente avec Dieu. Cela veut dire que tout le reste - son activité, sa pensée, sa vie spirituelle - est empreint de la liberté de l'enfant ; d'un enfant qui adore et se soumet, et non d'un enfant capricieux. Un serviteur de Dieu qui ne cultive pas cette communion permanente, risque fort d'être écrasé et broyé par son travail, car il n'a plus le repos du corps et de l'esprit. L'absence de liberté chasse sa joie de vivre ; ses nerfs, son esprit et son coeur sont accablés d'un fardeau si lourd que la bénédiction de Dieu ne peut se poser sur lui. Mais l'inverse est vrai aussi : si l'on sait concentrer toute son âme sur Dieu, alors c'est la liberté sous sa seule domination. Vous ne sentez plus peser sur vous la responsabilité de votre travail ; mais seulement de maintenir une communion permanente et une coopération étroite avec Lui. La sanctification produit en vous la liberté de l'enfant de Dieu ; les choses qui paralysaient votre liberté s'en sont allées. Mais rappelez-vous qu'elle vous est accordée uniquement pour que vous vous consacriez sans relâche à votre Collaborateur divin. Ce n'est pas à nous de décider ou nous voulons aller ni de savoir à quoi nous pouvons être utiles. C'est Dieu qui organise tout pour nous. Partout ou il nous place, notre rôle est de lui être entièrement dévoué pour ce travail particulier : '' Tout ce que ta main peut faire, fais-le avec ta force ''.
 
(Oswald Chambers)