lundi 3 juillet 2017

L'habitude d'une bonne conscience

C'est pourquoi je m'efforce d'avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes.
Actes 24 : 16
 
Seul " Christ en nous " peut obéir aux commandements de Dieu. Ils sont difficiles, mais dès que nous obéissons, ils deviennent divinement faciles. La conscience est cette faculté supérieure, et me dit ce qu'elles réclament de moi. C'est l'oeil de mon âme, qui regarde vers Dieu ou vers ce qu'elle considéré comme l'idéal le plus haut ; c'est pourquoi la conscience ne parle pas à tous de la même façon. Si j'ai l'habitude de regarder Dieu en face, ma conscience m'indiquera toujours quelle est la loi parfaite de Dieu, et comment je puis lui obéir. Mais suis-je disposé à lui obéir ? Il me faut garder ma conscience si sensible qu'elle m'évite tout faux pas. Il me faut vivre dans une communion si parfaite avec le Fils de Dieu que, dans chaque circonstance, mon intelligence spirituelle soit renouvelée, et que je discerne à l'instant la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite. Dieu fait notre éducation jusque dans le plus petit détail. Mon oreille est-elle exercée à percevoir le plus léger murmure de l'Esprit qui m'indique ce que je dois faire ? " N'attristez pas le Saint-Esprit ". La voix de Dieu n'est pas celle du tonnerre ; elle est si douce qu'il est facile de ne pas en tenir compte. La seule façon de garder notre conscience toujours sensible à cette voix, est d'être continuellement disponible. Dès qu'il y a un doute, n'insistez pas. Si vous dites : " Pourquoi ne pourrais-je pas faire cela ? ", vous êtes sur une voie dangereuse. Ne discutez pas lorsque votre conscience parle. Ne laissez pas affaiblir votre communion avec lui, si peu que ce soit, et veillez à ne pas ternir votre vision de Dieu.

(Oswald Chambers)