dimanche 24 décembre 2017

La désillusion bienfaisante

Jésus ne se fiait point à eux... car il savait ce qui était dans l'homme. Jean 2 : 24-25
 
Après une désillusion, je ne me trompe plus sur le compte des autres ; je suis sur mes gardes, au risque de devenir cynique, dur, plus sévère que de raison. Mais la désillusions bienfaisante, celle qui vient de Dieu, nous fait voir les hommes et les femmes tels qu'ils sont, sans que des pensées cyniques ou des paroles piquantes ou amères nous viennent à l'esprit. Beaucoup de nos malheurs viennent des illusions que nous nous faisons. Nous ne nous comportons pas avec les autres d'après ce qu'ils sont véritablement, mais qu'après les idées que nous nous faisons à leur sujet. Tout nous apparaît merveilleux et parfait, ou bien mesquin et exécrable, suivant l'idée que nous nous sommes forgée. Le refus de perdre ses illusions est la cause de la plupart des souffrances de l'existence. Voici ce qui se produit : si nous aimons une créature humaine sans aimer Dieu, nous attendons de l'être aimé toutes les perfections. Lorsque notre attente est déçue, nous devenons cruels et méchants, sans nous rendre compte que nous attendons de lui plus qu'il ne peut nous donner. Il n'y a qu'un être au monde qui puisse satisfaire tous les besoins de notre cœur blessé : c'est le Seigneur Jésus-Christ. Si Jésus nous paraît juger si sévèrement toute affection humaine, c'est qu'il sait bien que toute affection qui n'est pas fondée sur notre amour pour lui aboutit nécessairement au désastre. Notre Seigneur ne se fiait à aucun homme, et cependant il ne fut jamais soupçonneux ni amer. Sa confiance en Dieu et en sa grâce était telle qu'il ne désespérait de personne. Par contre, si nous plaçons notre confiance dans les hommes, nous en arriverons à désespérer de tous.
 
(Oswald Chambers)

dimanche 17 décembre 2017

La prière dans la maison du Père

Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? Luc 2 : 49
 
L'enfance du Seigneur ne fut pas un âge mûr prématuré ; elle est un état éternel. Suis-je un enfant de Dieu, innocent et saint, comme mon Seigneur et Sauveur ? Est-ce que le Fils de Dieu vit en moi, comme dans la maison de son Père ? Dieu est la réalité permanente, et chaque moment de la vie m'apporte ses ordres. Suis-je toujours en contact avec la réalité divine, ou bien Est-ce que je prie seulement quand les choses vont mal ? J'ai à m'identifier au Seigneur dans une sainte communion, une communion dont plusieurs n'ont aucune idée. « Je dois m'occuper des affaires de mon Père » vivre, maintenant, dans sa maison. Appliquez cet enseignement à vos circonstances personnelles. Votre vie est-elle un reflet de la vie du Seigneur, au point que vous soyez simplement un enfant de Dieu, parlant librement et continuellement à son Père, et convaincu que tout ce qui vous arrive vient de Lui ? Le Fils éternel habite-t-il en vous comme dans la maison du Père ? Sa grâce rayonne-t-elle à travers vous, sur votre famille, sur votre travail, sur votre entourage ? Avez-vous été surpris par les circonstances que vous traversez ? Ne vous inquiétez pas, cela fait partie de l'œuvre que le Fils de Dieu veut faire en vous, pour votre sanctification. Laissez-le faire, restez seulement en communion parfaite avec Lui. La vie de votre Seigneur doit devenir votre vie ; il faut qu'il vive et agisse en vous comme il agissait et vivait au milieu des hommes.
 
(Oswald Chambers)

Lien de la vidéo : https://youtu.be/_Gui4r0_Bo8