mardi 11 juin 2013

La sous-alimentation spirituelle

Passage à lire : Psaume 119:169 à 176
Que tes paroles sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! Psaume 119 : 103
Beaucoup d'entre nous vivent dans des pays où la nourriture abonde et où l'on mange bien. C'est peut-être pour cela que nous ne connaissons pas très bien les symptômes de la sous-alimentation chronique. Au début, les victimes ont un désir insatiable de nourriture. À mesure que le temps passe, toutefois, le corps s'affaiblit, l'esprit s'engourdit, et le désir de manger quelque chose disparaît. En fait, les gens affamés atteignent un point où il s ne veulent même pas manger la nourriture qu'on place devant eux. La sous-alimentation spirituelle suit sensiblement le même cours. Si nous nous nourrissons chaque jour de la Parole de Dieu, nous avons naturellement '' faim '' lorsque nous sautons notre temps de recueillement. Mais si nous continuons de négliger notre culte personnel, nous risquons de perdre tout désir d'étudier les Écritures. En fait, il se peut que nous nous exposions à tomber d'inanition spirituelle. Combien de temps passez-vous à lire la Bible et à méditer ses vérités ? La Parole vous manque-t-elle quand vous en négligez la lecture ? Thomas Guthrie a écrit : « Si vous aimez un plaisir quelconque plus que la prière, un livre quelconque plus que la Bible, une personne quelconque plus que Christ ou une satisfaction quelconque plus que l'espérance du ciel, faites attention. » Si vous avez perdu le goût du '' pain de vie '', confessez votre négligence et demandez à Dieu de raviver votre appétit pour sa Parole. Évitez l'inanition spirituelle ! - R.W.D. -
Pensée : Une Bible bien lue est le signe d'une âme bien nourrie.

Qui a raison ?

Passage à lire : 2 Chroniques 36:15à21
Mais ils se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes. 2 Chroniques 36 : 16
Une jeune infirmière du nom de Maggie m'a dit : « J'aime mon travail, mais c'est frustrant quand je dis aux gens ce qu'ils doivent faire pour rester en bonne santé et qu'ils ne suivent pas mes conseils. » J'ai souri avec empathie, en lui disant : « J'ai vécu la même chose quand j'ai commencé ma carrière de rédactrice. C'était frustrant quand les auteurs ne tenaient aucun compte des conseils que je leur donnais pour améliorer leurs manuscrits. » Puis, j'en ai réalisé les implications spirituelles. « Si vous et moi sommes frustrés quand les gens ne suivent pas nos conseils professionnels, lui ai-je dit, imaginez ce que Dieu éprouve quand nous ne tenons aucun compte des siens. » Il est le seul qui sache parfaitement ce qui est bon pour nous, mais souvent nous agissons comme si nous étions plus avisés que lui. C'était le cas en Israël autrefois. Pensant en savoir plus que Dieu, les Israélites ont suivi leurs propres voies, si bien que Jérusalem et la maison de Dieu sont tombées entre les mains des Babyloniens. C'est également notre cas lorsque les instructions de Dieu semblent difficiles : nous pouvons en déduire qu'il avait des exceptions en tête pour notre cas particulier. Dans sa grâce, Dieu nous enseigne ce qui est le mieux (Ésaïe 48 : 17,18), mais il ne nous oblige pas à le faire. Il nous dit patiemment ce qui est bien et bon, et nous laisse le choix. - J.A.L. -