samedi 6 décembre 2014

Courir ou prier ?

Cessez, a-t-il dit, et connaissez que je suis Dieu : je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. Psaume 46 : 10
 
 Qu'il pleuve ou qu'il fasse soleil, nous découvrons des beautés jaillies du ciel ou de la terre, des couleurs, des lumières propres à chaque saison, que nous ne reverrons plus pendant un an. Mais, emportés par la trépidation de la vie actuelle, nous ne nous apercevons peut-être même plus des changements de saisons ! Face à tout ce qui se présente à nous, comment gérons-nous nos priorités ? Ce qui est possible aujourd'hui ne le sera peut-être plus demain. Combien de parents sommes-nous, par exemple, à regretter de ne pas avoir pris plus de temps avec nos enfants ? Et cela est vrai dans tous les domaines de la vie. Au-delà de la terre, il y a ce qui concerne l'éternité. La Bible dit : « Aujourd'hui si vous entendez sa voix (la voix de Dieu) n'endurcissez pas vos cœurs ». C'est aujourd'hui que nous devons répondre à l'appel de Dieu, recevoir sa parole qui sauve et donne une nouvelle vie. Demain, il ne sera peut-être plus possible de venir à Dieu. Chrétiens, est-ce que nous prenons encore le temps de nous arrêter pour écouter la Parole de Dieu, pour prier, pour louer ? À quoi bon toujours courir si on ne peut plus prier ? Apprenons à vivre chacune de nos journées en restant liés par la foi au Seigneur Jésus, en prenant du temps pour lui parler par la prière et pour nous ressourcer par la lecture de la Bible, en prenant du temps avec lui. Alors notre vie sera variée et harmonieuse. Nous trouverons le temps nécessaire pour chaque activité à accomplir. Telle est la confiance de la foi.

Faut-il devenir plus religieux ?

Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n'entreront pas dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux. Matthieu 7 :21
 
Alexandre s'entretenait avec son voisin : celui-ci se plaignait de sérieux problèmes de santé et appréhendait la grave opération qu'il allait subir prochainement. Après quelques mots d'encouragement, il lui parle de Jésus qui, seul, est le fidèle soutien de ceux qui souffrent ou qui ressentent la solitude. Il lui raconte son expérience personnelle des consolations de Jésus, quand lui-même a perdu son épouse. « J'aimerais bien avoir votre foi, interrompt le voisin, mais vous savez, moi je ne suis pas religieux. » Alexandre répond qu'il ne lui a pas parlé de religion, mais d'une personne qui l'a aimé au point de se sacrifier pour lui. Jésus n'est pas venu sur la terre pour s'adresser aux gens religieux, trop souvent contents d'eux-mêmes et de leurs pratiques. Il n'a pas cherché à rendre les gens religieux encore plus religieux, mais il s'est adressé à tous ceux qui avaient soif d'une autre vie et qui sentaient le poids de leurs péchés. Alexandre invite alors son voisin à prendre le café, et la conversation se prolonge. Il lui montre, à travers les évangiles, l'amour témoigné par Jésus à ceux qui souffrent. Il explique que c'est comme un petit enfant qu'il faut recevoir le message divin. La parole de Dieu a été reçue par ce voisin, elle a illuminé peu à peu tout son être intérieur, ses pensées, sa conscience, son cœur. Le travail divin ne conduit pas à adhérer à une religion, mais à vivre une vraie relation avec Dieu. '' Mais à tous ceux qui l'ont reçu (Jésus), il leur a donné le droit d'être faits enfants de Dieu; savoir, à ceux qui croient en son nom'' (Jean 1 : 12).

Quelques réflexions sur Noël


Quelques réflexions sur les origines, la pratique, et le sens des festivités de Noël. Quelle est l'attitude que doit adopter un chrétien face à ce sujet?
 

Ce qui compte réellement
Le fait que Noël ait des origines païennes est connu de tous, mais, pour certains, cela semble être peu important. Après tout, disent-ils, est-ce vraiment important si la viande était d'abord sacrifiée aux idoles, à partir du moment où l'esprit dans lequel on la mange reste un esprit chrétien ? ( 1 Cor 8:4-6 ) C'est pourquoi nous ressentons le besoin d'examiner l'esprit de cette fête aujourd'hui. L'esprit de Noël aujourd'hui est-il un esprit chrétien ?


 

Le Noël païen (Le matérialisme)
Quel est le grand moment de cette fête ? Ne faisons-nous pas du sapin de Noël un autel. Et cet autel, n'est-il pas le point central de l'occasion ? Et qu'abrite t’il ? Les cadeaux bien sûr ! Et le grand moment, c'est l'ouverture des cadeaux de Noël. Le grand moment ! Nous faisons monter l'excitation des enfants jusqu'au moment où ils ouvrent les cadeaux. C'est un piège du diable qui nous fait installer chez nos enfants l'amour des biens matériels ! Bien sûr, les enfants sont heureux de recevoir des cadeaux : c'est naturel. Et avec modération, c'est bon. Mais ce n'est pas notre devoir en tant que parents chrétiens que de cultiver ce sentiment. Une autre objection peut-être la suivante : « Mais, c'est un temps pour donner. Et donner est une des qualités chrétiennes. » Dans la Bible, il n'existe qu'un seul exemple de fête où tout le monde s'échange des cadeaux. Cette fête a lieu juste après la mort des deux prophètes de Jésus-Christ à la fin des temps. Et la Bible dit alors que « tous se réjouiront » et « s'enverront des présents les uns aux autres » parce que ces deux prophètes les ont tourmenté ( Apocalypse 11:10 ). Cela prouve que le fait de donner n'a pas de mérite en lui-même. D'ailleurs, la Bible dit que même les méchants savent donner de bonnes choses à leurs enfants ( Matthieu 7:11 ). Donner ne vient pas toujours de Dieu. La Bible nous enseigne qu'il faut donner à ceux qui en ont besoin et non à ceux qui ne manquent de rien. Il est dit que celui qui opprime le pauvre pour augmenter son bien est comme celui qui donne au riche pour n'arriver qu'à la disette ( Proverbes 22:16 ). La vraie religion consiste à donner quand c'est nécessaire, non pas de façon ritualisée, ni parce que c'est obligatoire. Et puis, pourquoi attendre Noël pour donner ?
Cela nous amène a considérer deux aspects mondains de Noël :

L'indulgence
Nous achetons des choses que nous n'achèterions pas à d'autres moments de l'année... parce que c'est Noël. Nous avons tendance à trop manger... parce que c'est Noël. Nous mangeons une nourriture trop riche pour nous... parce que c'est Noël. Nous dépensons trop… parce que c'est Noël. Nous donnons une place à nos désirs charnels et achetons des choses sans sagesse parce que pendant une semaine elles sont à moitié prix... Pourquoi ? Parce que c'est Noël.

La contrainte
Les parents se sentent moralement obligés de rentrer dans le tourbillon infernal de la préparation de Noël pour leurs enfants. Cette pratique nous oblige à faire des choses que nous n'aurions même pas idée de faire durant le reste de l'année. En tant que parents, nous sommes tous passés par là. Les courses la veille de Noël pour acheter un dernier cadeau « au cas où », marcher des kilomètres d'un magasin de cadeau à un autre pour trouver « la » chose. Les enfants sont sensés recevoir de façon équivalente bien qu'ils n'aient pas de besoins équivalents. Nous passons notre temps et nos pensées sur cette célébration. Nos pensées sont emmenées loin de là où elles devraient être. Et puis, c'est de l'esclavage. Un asservissement que le diable pose sur nous si nous sommes prêts à le supporter ou si nous nous laissons aller aux plaisirs de la chair régnants sur cette journée. Le diable nous conduit toujours sous la contrainte quand nous compromettons les paroles de Vie qui sont là pour nous rendre libre ( 2 Cor 3:17 ). Donner à cette période n'émane pas de l'amour, mais de l'obligation. Dans une certaine mesure pour celui qui donne, mais encore plus pour celui qui reçoit et qui se sent obligé de rendre la pareille. Donner par obligation, parce que c'est le 25 Décembre, c'est une oeuvre morte. C'est du même ordre que de monter les marches du Vatican sur les genoux en pensant que nous sommes en train de gagner la faveur de Dieu ! Laissons Jésus nous libérer de tout ceci et de tous ces autres liens qui nous retiennent et nous empêchent d'être libre de l'Esprit. C'est l'Esprit qui est notre guide toute l'année. Et là où l'Esprit du Seigneur est, là est la liberté.

La joie
Je pense qu'il y a plus de tristesse que de joie à cette période. Même parmi ceux qui ont largement les moyens et qui s'offrent un Noël luxueux. Chacun vient avec des attentes, même s'ils ne recherchent qu'un sentiment. Il y a toujours un petit quelque chose qui nous manque dans la superficialité de ces fêtes. Que se passe-t-il sous la surface ? Est-ce de la jalousie, de la déception, du ressentiment, l'impression que ce que l'on a offert n'a pas convenu ? Bien sûr, il y a de la joie mais je crois qu'il y a encore plus de tristesse. Il y a les pauvres qui ressentent encore plus leur pauvreté, les personnes seules qui ressentent encore plus leur solitude. Les associations d'aide d'urgence disent qu'il y a plus de suicide à Noël qu'aux autres périodes de l'année ! Si ce n'est pas l’œuvre du diable, nous ne savons pas de qui elle est, mais nous savons de qui elle n'est pas. Elle n'est pas de Jésus. Noël n'est pas une fête chrétienne. Même le père Noël prend la place de Dieu dans la vie d'un enfant. Il voit l'enfant toute l'année, il sait s'il a été bon et s'il peut le récompenser. De plus, il a des pouvoirs surnaturels. Quand vous parlez à vos enfants du père Noël et qu'ils vous croient, vous êtes en train de mentir à vos enfants. Quand plus tard ils s'en rendent compte, ils comprennent et le prennent bien mais leur foi d'enfant est abîmée et ils mettront en doute ce que vous leur direz la prochaine fois. Ils auront appris que « c'est pas si grave de mentir parfois si c'est juste pour rire » mais « Demeurerions-nous dans le pêché, afin que la grâce abonde ? » ( Romains 6:1 ).
 

Le Noël dit « chrétien »
Une fois le père Noël mis de côté, le fait de donner des cadeaux et de trop manger, que reste t’il ? Les réunions de famille, les chants de Noël, l'histoire de la nativité, les cartes de Noël et les décorations. Est ce que ces choses sont bonnes ? Si vous enlevez tout ce qui est païen dans Noël, est ce que ce qui reste à encore quelque chose de chrétien ? En ce qui concerne
 les réunions de famille, nous sommes sûrs qu'on ne peut y voir aucune objection de se réunir et passer un bon moment ensemble sans pour autant compromettre sa foi. L'erreur ne se situe pas dans le fait de se réunir mais dans celui de se réunir autour de la naissance de Jésus. Pourquoi se rassembler autour de cet avènement plus qu'autour d'un autre évènement qui porte le même degré d'importance dans la Bible comme de la guérison de l'aveugle né. Beaucoup disent que cette fête, même si elle est païenne, répand le message de Jésus-Christ. Mais le message de Jésus-Christ, ce n'est pas sa naissance ! Le message de Jésus-Christ est contenu dans sa mort et sa résurrection. Le Seigneur nous a demandé de célébrer sa mort. Et même cela, ils ne nous a pas dit de le célébrer un jour particulier mais à chaque fois que nous nous rassemblons. Il nous a demandé que toute notre vie soit une célébration et un témoignage de sa mort et de sa résurrection. Si nous donnons une minute d'attention à sa naissance, et à sa naissance seulement ( en opposition à sa naissance à la lumière de sa mort ), nous sommes en train d'être distrait par le diable de ce que la Bible nous enseigne d'essentiel. L'histoire de sa naissance est ajouté à une fête païenne par le diable pour tenter les simples chrétiens à devenir participants de cette fête idolâtre et céder aux plaisirs de la chair.
Jésus a accusé les pharisiens d'avoir ajouté leurs propres traditions à la religion juive fondée par Dieu. Bien que beaucoup de leurs traditions aient pu être bonne, Jésus les a réfuté pour les avoir faites au nom de Dieu, de façon présomptueuse, comme si c'était l'idée de Dieu. "Vous annulez ainsi la Parole de Dieu au profit de votre tradition" ( Matthieu 15:6 ). C'est pourquoi, nous pensons que si nous souhaitons chanter des chants de Noël, nous devrions en chanter tout au long de l'année et non pas seulement à un moment précis comme s'ils tenaient une place toute particulière dans la vie du chrétien. Si leur message central est la naissance physique de Jésus, leur message est peu profond et pourrait être comparé à d'autres chants qui racontent une histoire biblique mais qui ne contiennent pas réellement d'enseignement spirituel. Si nous souhaitons nous complaire dans le monde, admettons-le, et ne le faisons pas au nom de Christ ; cela amène les gens du monde à penser que le message chrétien est faible, émotionnel et sentimental. Mais le christianisme : ce n'est pas cela du tout. L'esprit de Noël détruit plus que cela ne construit.