jeudi 18 août 2016

De la chenille au papillon

Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses.
Philippiens 3 : 20-21
 
La transformation progressive d'une chenille en papillon est une belle image de la vie d'un croyant. La chenille se traîne sur la terre et mange des feuilles. Puis elle s'enferme dans son cocon comme dans un cercueil, immobile, inanimée. Et, après bien des jours, l'insecte se libère de son carcan, déploie ses ailes au soleil et se met à voler dans les airs avec légèreté, se nourrissant du suc des fleurs. C'est une nouvelle vie, et pourtant, c'est le même insecte. Quel mystère ! Pour émerger de son cocon, l'insecte se livre à une lutte laborieuse. Si on cherche à l'aider en brisant sa chrysalide, il sort aussitôt, mais il est trop faible pour voler et va bientôt mourir. Sa lutte de délivrance est absolument indispensable à son développement physique et à sa survie. Notre vie de croyants sur la terre s'apparente à celle d'une chenille. Nous luttons pour traverser diverses épreuves dont Dieu se sert pour développer nos muscles spirituels. Soyons assurés qu'il les emploie pour nous faire grandir et nous rapprocher de lui. Et si notre existence terrestre est terne et triste, il faut nous souvenir qu'un jour, sans effort, nous nous réveillerons dans la lumière, avec un corps plein de force et de beauté, un corps semblable à celui de Jésus ressuscité. « Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation`; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment » (Jacques 1 : 12).

(La Bonne Semence)