dimanche 6 avril 2014

La trousse du médecin

Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : « Ceux qui sont en santé, n'ont pas besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal : je ne suis point venu appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs. Marc 2 : 17
 
Le médecin, la trousse à la main, se rend chez ses malades. Elle contient de nombreux instruments indispensables : le stéthoscope pour ausculter le cœur, le thermomètre pour prendre la température, l'abaisse-langue pour examiner la gorge, la lampe de poche pour passer en revue les yeux et les oreilles. De plus par la palpation, le docteur se rend compte de ma condition physique. Quel est le diagnostique de Dieu sur ma condition spirituelle ? Pour qui bat mon cœur ? Est-il endurci ou ému de compassion comme celui de Jésus ? Quelle est ma vraie température : suis-je froid, tiède ou bouillant pour le Seigneur ? Ai-je une infection de la langue, pas seulement des mots vulgaires, mais peut-être des mensonges, des paroles méchantes, de la médisance ou de la calomnie ? L'œil est-il en bon état ou voit-il double, est-il encombré de prétention ou de vanité ? L'oreille entend-elle des sons confus ou clairement la Parole de Dieu ? Et que révèle l'examen des mains, des pieds, du ventre, serait-ce paralysie, paresse et gourmandise ? Est-ce que je souffre de maladie grave ou de petits malaises ? Dieu doit-il dire de moi : « Toute la tête est malade et tout le cœur fait défaut. Depuis la plante du pied jusqu'à la tête, il n'y a rien en lui qui soit sain » ? (Ésaïe 1 : 5-6) Mais il a le remède : « C'est lui qui te pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités. » (Psaume 103 :3). Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et  je vous soulagerai.» (Matthieu 11 : 28). Il est le divin médecin de notre âme.

À l'école de Dieu

(...) Mon enfant, ne méprise point le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage quand tu es repris de lui : car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il fouette tout enfant qu'il avoue. Si vous endurez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à ses enfants : car qui est l'enfant que le père ne châtie point ? Hébreux 12 : 5 à 7
 
Pendant que je joue au ping-pong avec mon grand garçon, sa petite sœur, du haut de ses deux ans, nous regarde. Mais elle ne veut pas s'éloigner de la table, malgré mes mises en garde, et risque à chaque instant de recevoir un coup. Finalement, je lui frôle volontairement la tête avec ma raquette, pour lui faire prendre conscience du danger. Elle recule alors jusqu'à la place que je lui avais indiquée, en se massant la tête... pour la forme ! Cela est efficace, mais il faut recommencer la leçon de temps en temps... Cette petite expérience que tous les parents ont pu faire ne peut-elle pas nous enseigner quelque chose sur la manière dont Dieu agit envers nous ? Dans la Bible, sa Parole, il dit au croyant tout ce qu'il doit savoir pour son bonheur. Celui qui croit en Jésus-Christ est un enfant de Dieu quoi qu'il arrive, mais s'il veut être pleinement heureux, il lui faut accepter l'éducation de son Père céleste. Dieu, le meilleur des pères, peut un jour nous toucher au point sensible, non pour nous faire du mal, mais au contraire pour nous éviter une plus grande souffrance. Il nous donne des leçons destinées à nous le faire mieux connaître comme celui qui nous aime, se tient près de nous et nous console. Il nous forme pour son service. La vie est une école, dit-on. Oui, sans doute. Et la vie chrétienne, c'est l'école où Dieu lui-même est le pédagogue. Ce qui nous incite à lui faire confiance et à ne pas nous décourager dans les difficultés.