dimanche 31 mai 2015

La nécessité de s'attendre à l'Esprit

Vous donc, demeurez dans la ville de Jérusalem, jusques à ce que vous soyez revêtus de la vertu d'en haut. Luc 24 : 49
 
Ces jours d'attente étaient nécessaires pour permettre aux disciples de comprendre leur besoin, leur néant, leur échec et leur dépendance au Maître. Ils durent d'abord être vidés, avant qu'ils ne pussent être remplis. Oh, combien de fois ils durent penser, alors que ces jours passaient, aux positions qu'ils devaient maintenant occuper, à la responsabilité qui reposait sur eux, à la charge que le Maître leur avait confiée et à leur incapacité totale à accomplir tout cela ! Comme ils durent se rappeler leur folie, leur incrédulité, leur lutte, leur égoïsme, leurs craintes, leurs défaites et durent se rétracter vers le néant et durent même se tenir debout, dans la consternation face à la perspective qui s'offrait devant eux ; jusque même dans la poussière ils durent s'adresser à Lui dans les pleurs pour obtenir le secours et la force nécessaires. Ainsi, Dieu veut que nous allions nous mettre à part pour nous attendre tranquillement à Lui, jusqu'à ce qu'Il creuse dans les profondeurs de notre être et nous montre notre folie, nos échecs, notre besoin. Il n'y a rien de plus sage et de mieux à faire à la veille d'une saison de bénédiction que de faire un inventaire, non pas de notre richesse, mais de notre pauvreté : compter tous les vides et les endroits d'insuffisance ; examiner la vallée pleine de fossés et ensuite apporter à Dieu les profondeurs de notre besoin de Lui pour Le laisser nous remplir. Et cela prend du temps pour faire ce travail minutieux. Cela prend du temps avant que nous commencions à le sentir. C'est une chose de connaître, d'une façon générale, nos besoins et échecs ; c'est tout à fait une autre chose de le comprendre, de pleurer sur ces choses, d'en être affligé et d'être rempli de la douleur, de la honte, de la sainte ardeur et du sentiment de vengeance sur nous-mêmes dont l'apôtre nous dit qu'ils font partie de la vraie repentance. Sur les marches dorées des Béatitudes, la première promesse est destinée à ceux qui sont pauvres en esprit ; mais il y a un autre pas toujours plus profond vers le bas sur le chemin de Dieu et s'est : « Béni sont ceux qui pleurent. » Il est nécessaire que nous pleurions sur notre pauvreté, que nous comprenions notre besoin, que nous soyons profondément dérangés par notre misère spirituelle et que nous venions avec une telle faim que rien de moins que toute la vaste plénitude de Christ ne pourra jamais nous satisfaire de nouveau. Il y a quelques conditions spirituelles qui ne peuvent pas être remplies en un instant. Le labour de la terre en jachère prend du temps ; les gels d'hiver sont aussi nécessaires que les pluies du printemps pour préparer le sol à la fertilité. Dieu doit briser en morceaux nos cœurs par le lent processus de Sa discipline et réduire chaque particule en poudre et ensuite nous laisser mûrir en nous saturant de Son Esprit béni, jusqu'à ce que nous soyons prêts à recevoir la bénédiction qu'Il doit nous donner. Oh, attendons-nous au Seigneur avec des cœurs brisés, l'âme sincère, avec empressement d'esprit, afin d'entendre ce que le Seigneur Dieu nous dira ! Ces jours d'attente sont également importants pour que nous puissions écouter la voix de Dieu. Nous sommes si occupés que nous ne pouvons pas entendre. Nous parlons tellement que nous ne Lui donnons aucune chance de nous parler. Il veut que nous prêtions l'oreille à ce qu'Il a à nous dire. Il nous veut le visage couché sur le sol devant Lui, afin qu'Il puisse nous donner Sa pensée, Sa prière, Son désir et nous mener ensuite dans Sa volonté meilleure.
 
 
(A.B. Simpson)

samedi 30 mai 2015

Contrefaçons

                                 peinture originale                                                 contrefaçon
 
O Dieu ! crée-moi un cœur net, et renouvelle au dedans de moi un esprit bien remis. Psaume 51 : 10
 
On demanda un jour à Picasso (1881-1973) quel était, selon lui, le peintre le plus célèbre. Il répondit en riant : « Rubens, car il a peint environ 600 tableaux au cours de sa vie, dont 2700 nous ont été conservés à ce jour ! » La contrefaçon est un fléau de l'économie moderne, elle coûte très cher aux entreprises et à l'État. En 2010, un peu plus de 103 millions de produits contrefaits ont été saisis aux frontières extérieures de l'Union européenne, pour une valeur totale d'un milliard d'euros. Mais la contrefaçon en matière religieuse est bien plus dangereuse. La Bible nous parle sévèrement de ces gens qui se disent chrétiens, qui ont bien '' l'apparence de la piété, mais en ayant renié la force '' (2 Timothée 3 : 5). Ils fréquentent régulièrement les services religieux, même si leur cœur est très éloigné de Dieu. Ils ont souvent son nom à la bouche et citent peut-être même des textes bibliques, mais ils ne se soumettent pas à sa Parole. Rappelons-nous ces avertissements de Jésus aux foules qui le suivaient : « Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n'entreront pas dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 7 : 21). On ne peut faire illusion devant Dieu, puisque '' toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui devant lequel nous avons affaire '' (Hébreux 4 : 13). N'essayons pas de paraître ce que nous ne sommes pas. Nous pourrions tromper notre entourage, peut-être nous tromper nous-mêmes, mais nous ne pourrons jamais tromper Dieu.

vendredi 29 mai 2015

La corbeille ne retenait pas l'eau

Car la parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants ; et elle atteint jusques à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles, et elle est juge des pensées et des intentions du cœur. Hébreux 4 : 12
 
Une petite fille rendait souvent visite à sa grand-mère qui habitait au bord d'une rivière. Cette dame lisait régulièrement sa Bible. Un jour, la petite fille demanda, intriguée : « Grand-maman, pourquoi lis-tu si souvent la Bible ? Tu ne la sais pas encore par cœur ? » Montrant de la main une corbeille en osier, la grand-mère répondit : « Va me chercher de l'eau à la rivière avec cette corbeille ! » La petite fille fit ainsi et revint en courant, espérant qu'il resterait un peu d'eau dans la corbeille, mais il n'y avait que quelques gouttes. Vois-tu, petite, lui dit la grand-mère, hier j'ai utilisé cette corbeille pour des pommes de terre et elle était toute salle. En la trempant dans l'eau tu l'as lavée. Cela fait des années que je lis la Bible et quand je la lis, tu sais, je n'en retiens pas grand chose, ma mémoire est bien usée, mais comme l'eau pour la corbeille, elle lave mon cœur. En la lisant, je suis heureuse, car la Parole de Dieu nettoie mon cœur et rend ma conscience plus sensible. » Amis croyants, ce récit devrait nous faire réfléchir à l'importance de la lecture de la Bible et à l'impact que celle-ci a sur notre âme. Le Seigneur Jésus, avant d'être crucifié, a demandé pour nous à son Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Même si nous avons l'impression de ne retenir que très peu de ce que nous lisons, la Parole de Dieu qui a la puissance de sauver nos âmes a aussi la puissance de nourrir nos cœurs et de les purifier par les communications de Dieu lui-même.

jeudi 28 mai 2015

Face aux difficultés

Voici, nous tenons pour bienheureux ceux qui ont souffert. Vous avez appris quelle a été la patience de Job, et vous avez vu la fin du Seigneur : car le Seigneur est plein de compassion et de miséricorde. Jacques 5 : 11
 
Le christianisme est-il une assurance contre les difficultés de la vie ? En aucune manière ! Mais ce dont les croyants sont certains, c'est que Dieu utilise toutes les circonstances de leur vie '' au bien de ceux qui aiment Dieu '' (Romains 8 : 27). Même celles qui nous paraissent les plus pénibles sont utiles dans les plans de Dieu pour nous former ou pour affermir notre foi. Un étudiant qui se contente de traiter des exercices faciles progresse beaucoup moins vite que celui qui accepte de travailler sur des questions plus ardues. Il en va de même sur le plan spirituel, et notre Dieu est le meilleur des pédagogues. Il sait quelle est la meilleure façon de nous former, de nous instruire, de fortifier notre foi, alors il nous envoie des épreuves parfaitement adaptées à chacun. Nous pouvons donc avoir confiance en lui. Pensons à l'exemple des apôtres Pierre et Paul (Actes 12 et 16). Le premier, lié de deux chaînes, devait être exécuté le lendemain. L'autre avait été battu en public et jeté au cachot, attaché par le pieds. Mais ni l'un ni l'autre n'était angoissé ; l'un dormait paisiblement, l'autre chantait des cantiques. Ils étaient convaincus que Dieu était maître de tout, et ils ressentaient la présence du Seigneur qui les fortifiait (2 Timothée 4 : 17). Quand une difficulté surgit, acceptons-la sans stoïcisme ni résignation, mais avec la certitude que notre Père céleste nous suit des yeux et qu'il a tout entre ses mains. Son but est de nous faire du bien à la fin (Deutéronome 8 : 16).

dimanche 24 mai 2015

Un homme que Jésus admira

Passage à lire : Luc 7 : 1 à 10
 
... bienheureux sont ceux qui n'ont point vu, et qui ont cru. Jean 20 : 29
 
Qui était-il ce capitaine de l'armée romaine pour provoquer l'admiration du Seigneur ? D'abord c'était quelqu'un qui craignait Dieu, et cela se voyait dans ses relations. Il était très attaché à son serviteur, ce qui devait être rare à cette époque. Il était aussi dévoué et très généreux pour les croyants. Mais ce n'est pas cela que Jésus admira. Avec toutes ses qualités, cet homme ne s'estimait pourtant pas digne d'aller lui-même rencontrer Jésus, ni même de le recevoir chez lui. Il n'était pas imbu de sa personne, mais en revanche estimait très haut la personne de Jésus. Il avait cette humilité qui honore Dieu, tout en s'attendant avec confiance à sa bonté. Mais ce n'est pas encore cela que Jésus admira. Ce qui brillait chez cet homme, c'était sa foi, une foi étonnante : il comprend qu'il suffit d'un mot de Jésus pour que son esclave soit guéri, à distance ! En tant que capitaine, il avait une position d'autorité. Un seul ordre de lui à ses soldats suffisait, car il avait derrière lui toute la puissance romaine. Alors il discerne que le Seigneur est, lui, investi d'une autorité divine. Il n'était donc pas nécessaire qu'il se déplace. Par une seule parole, il pouvait exprimer la puissance de Dieu. Quelle confiance dans l'amour et l'autorité de Jésus ! Quelle foi ! Imitons ce qu'il y a d'admirable chez cet homme. Que notre foi dépasse le monde visible pour s'attacher aux paroles du Seigneur ! et bien sûr, à la Bible tout entière.
 


vendredi 22 mai 2015

Pas de place pour lui

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe : si quelqu'un entend ma voix, et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3 : 20
 
L'hôtellerie était-elle pleine ? Les parents de Jésus étaient-ils trop pauvres ? Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y avait pas de place pour eux. À sa naissance, Jésus fut donc couché dans une crèche. Était-ce l'accueil que l'envoyé de Dieu aurait dû recevoir de la part des hommes ? Si autrefois Jésus n'a pas été reçu dans l'hôtellerie, aujourd'hui c'est dans notre cœur qu'il désire entrer. Avons-nous une place pour lui ? Voulons-nous le recevoir ? Le recevoir consiste simplement à croire en lui, à comprendre qu'il est mort à notre place, à l'aimer. Jésus a été crucifié pour subir le châtiment que nous méritions. Maintenant, il est vivant et, si nous le recevons, il vient habiter en nous par son Esprit. Chrétiens, interrogeons-nous. Quelle place Jésus a-t-il dans notre vie ? De quoi notre cœur est-il occupé, à quoi pensons-nous tout au long de la journée ? Si notre esprit est rempli de soucis, de pensées diverses, il n'y aura pas de place pour le Seigneur. Jésus est le don de Dieu. Prenons du temps pour l'accueillir, par la prière et en lisant la Bible. Jésus dit à Zachée : « Descends promptement : car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison » (Luc 19:5). Vite, celui-ci descend et le reçoit avec joie. Il avait besoin de Jésus ; et nous ? Maintenant encore il pourrait nous dire : « Je veux loger chez toi ; fais-moi une place dans tous les domaines de ta vie : dans ton travail, dans tes loisirs... » Qu'allons-nous répondre ? Puissions-nous dire : « ...afin qu'il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1 : 18).

lundi 18 mai 2015

Toute l'éternité !

Passage à lire : Apocalypse 21 : 1 à 7 ; 22 : 1 à 5
 
Et il n'y aura plus là de nuit ; et il ne sera plus besoin de la lumière de la lampe, ni du soleil : car le Seigneur Dieu les éclaire ; et ils régneront aux siècles des siècles.
Apocalypse 22 : 5
 
Quand j'étais jeune, j'ai entendu mon père parler d'une de ses bons amis qui avait très bien réussi en affaires et qui valait des millions. Cet homme était toutefois misérable lorsqu'il pensait qu'il ne vivrait pas assez longtemps pour profiter de tout ce qu'il avait accumulé. Je repensai à l'ami de mon père quand je vis le titre suivant dans un journal : « Le seul espoir du gagnant : une longue vie. » L'article parlait d'un homme qui avait gagné 1 250 000 $. Il allait recevoir son gros lot en 20 versements annuels de 62 500 $. Mais il y avait un problème : il était âgé de 68 ans. En parlant de ces 20 paiements, il dit : « J'espère seulement que je vivrai assez longtemps pour les recevoir tous. » Même s'il était excitant pour cet homme de gagner plus d'un million de dollars, ce n'était rien comparé à ce qu'une personne reçoit quand elle naît de nouveau et devient une enfant du Roi. Les choses matérielles ont leur place, mais elles ne sont que temporelles. Elles ne peuvent pas combler les plus profonds besoins du cœur humain, et à notre mort, nous devons les laisser derrière nous. Les récompenses de la rédemption apportent une véritable satisfaction en cette vie ; de plus, nous pourrons en profiter pendant toute l'éternité. L'apôtre Jean a dit : « Et c'est ici le témoignage ; savoir, que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est en son Fils » (1 Jean 5 : 11). Si nous sommes cohéritiers avec Christ (Romains 8 : 17) et si nous nous rendons compte de tous les avantages que nous avons, nous n'avons pas à nous demander si '' nous vivrons assez longtemps pour les recevoir tous '', nous avons toute l'éternité ! - R.W.D. -
 
Pensée : Notre principale occupation dans ce monde, c'est de nous assurer d'une part dans le prochain.

samedi 16 mai 2015

Attention aux cailloux !

Passage à lire : 1 Chroniques 13 : 5 à 10
 
N'entre point au sentier des méchants, et ne pose point ton pied au chemin des hommes pervers. Détourne-t'en, ne passe point par là ; éloigne-t'en, et passe outre. Proverbes 4 : 14-15
 
Mes enfants aiment bien le patin à roues alignées. Mon garçon de 13 ans aime les sauts, les rampes et tout ce qui lui permet de faire des acrobaties. Mes filles, par contre, aiment les longues excursions su des pistes plates. Ma fille Julie m'a expliqué que patiner en ligne droite présente également des risques. En effet, quand elle patine, elle est toujours à l'affût de gros obstacles, comme des pierres ou des branches, mais elle dit que la plupart des problèmes sont causés par de petits cailloux qu'elle ne voit pas. Puis, elle a fait la remarque suivante : « C'est comme ça dans la vie. Nous sommes à l'affût des gros problèmes, mais ce sont les petits problèmes qui nous surprennent et nous causent des ennuis. » Elle a raison. La plupart d'entre nous sont à l'affût des gros problèmes de la vie - les gros péchés. Toutefois, nous laissons ce qui pourrait être considéré comme un problème moins grave nous faire trébucher. Ainsi, nous considérons une parole colérique, une mauvaise pensée, un sentiment haineux envers quelqu'un comme de petits écarts de conduite. Mais pour un Dieu saint, tous nos péchés sont graves. Prenez Uzza, par exemple. Il pensait peut-être que toucher l'arche de Dieu était une petite infraction, mais ce n'était pas le cas, et il est mort sur-le-champ. Les '' petits péchés '' peuvent nous faire trébucher dans notre marche vers la maturité. Soyez à l'affût des gros problèmes, mais n'oubliez pas les petits cailloux. - J.D.B. -

Pensée : Les petits péchés peuvent engendrer de grosses difficultés.
 


dimanche 10 mai 2015

Finir en beauté

Passage à lire : 2 Timothée 4 : 1 à 8
 
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. 2 Timothée 4 : 7
 
J'ai lu une histoire comique à propos d'un limier qui avait commencé à pourchasser un cerf, mais lorsqu'un renard a croisé son chemin, il s'est mis à le pourchasser à la place. Quelques instants plus tard, un lapin a croisé son chemin, et le limier à pourchassé le lapin. Encore plus tard, une souris a croisé son chemin, et le limier a pourchassé la souris jusqu'à son trou. Ainsi, le limier, qui avait commencé sa chasse sur les traces d'un cerf magnifique, était en train de surveiller le trou d'une souris ! La plupart d'entre nous se rient du limier, mais si nous nous arrêtons pour réfléchir, nous nous rendrons compte que, souvent, nous aussi nous sommes facilement distraits. Parfois même, nous nous détournons peut-être de Christ. C'est tellement facile de bien commencer, et de pourchasser ensuite des choses qui croisent notre chemin. Nous devons prendre à cœur les paroles de l'apôtre Paul, qui a recommandé à Timothée de se concentrer sur le but de sa vie et de son ministère (2 Timothée 1 : 6 à 13). Il l'a exhorté à parler aux autres de Christ et à les avertir de ne pas se détourner de Christ (2 Timothée 4 : 1 à 5). Les valeurs du monde peuvent facilement nous influencer, en nous tentant de mépriser la saine doctrine et d'accepter ce qui est faux. Nous devons donc connaître et proclamer la Parole de Dieu, persévérer dans les épreuves et garder la foi. Oui, avec l'aide de Dieu, nous pouvons garder les yeux sur Christ, rester près de lui et finir en beauté. - A.L. -
 
Pensée : On ne peut tourner le dos à Christ si on le fixe du regard.

vendredi 8 mai 2015

Issue de secours vers le haut

Passage à lire : Psaume 18 : 25 à 40
 
Il a rendu mes pieds égaux à ceux des biches, et il m'a fait tenir debout sur mes lieux haut élevés. Psaume 18 : 33
 
Les chèvres du parc national des montagnes Rocheuses du Colorado laissent souvent les visiteurs les approcher d'en bas pour prendre des photos en gros plan. Il ne faut toutefois pas essayer de se placer plus haut qu'elles, car tout le troupeau prendra la fuite. C'est que, lorsqu'elles sont attaquées par des prédateurs, leur seule issue de secours est toujours vers le haut. Au niveau du sol, un lynx ou un puma peuvent facilement venir à bout de cette chèvre sauvage, mais elle réussit toujours à leur échapper quand elle escalade les flancs rocheux des montagnes. Il y a des années, j'ai entendu un conférencier dire : « Quel que soit le danger auquel vous êtes exposé à cause d'un problème ou d'une tentation, ne le laisser pas s'interposer entre vous et Dieu ». Comme chrétiens, notre seule issue de secours est toujours en haut vers le Seigneur, jamais en bas dans le péché ou l'apitoiement sur soi. Les paroles du psalmiste nous rappellent comment faire pour rester au-dessus de nos difficultés : « Éternel ! entends dès le matin ma voix; dès le matin je me tournerai vers toi, et je serai au guet » (Psaume 5 : 3). Puis, avec une belle illustration, David décrit comment Dieu a exaucé sa demande d'aide : « Il a rendu mes pieds égaux à ceux des biches, et il m'a fait tenir debout sur mes lieux haut élevés (Ps. 18:33). L'exemple des chèvres de montagne et les paroles du psalmiste nous enseignent à rester au-dessus des dangers spirituels, avec un accès bien dégagé vers le haut entre nous et Dieu. - D.C.M. -
 
Pensée : On est sûr de sa position quand on marche près de Dieu.

lundi 4 mai 2015

La seule façon d'être heureux

Passage à lire : Jean 7 : 25 à 39
 
Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive.
Jean 7 : 37b
 
Il n'y a pas de satisfaction terrestre durable. Le mariage, la famille, l'argent, la célébrité, l'intelligence, les voyages, l'athlétisme, les réussites académiques : rien ne rend notre joie parfaite. Toute satisfaction acquise par nos propres efforts disparaît rapidement et se transforme en vague souvenir, quand nous pouvons même nous en souvenir. Oh, bien sûr, il y a des événements heureux en cours de route, des moments inattendus où nous vivons de purs délices. Toute fois, ces moments-là sont éphémères, et nous ne pouvons jamais revenir en arrière pour les revivre et éprouver de nouveau la même sensation. Pourquoi donc continuons-nous de chercher quelque chose qui pourrait nous satisfaire ? C'est simplement, parce que nous le devons, car, que nous en soyons conscients ou non, notre âme a soif de Dieu. Chaque désir, chaque aspiration, chaque envie de notre être n'est rien de moins qu'une quête de Dieu. Nous avons été créés pour son amour et nous ne pouvons vivre sans lui. Il est le bonheur que nous avons cherché toute notre vie. Tout ce que nous désirons se trouve en lui et infiniment plus. Alors, quand vous vous sentirez agité et que vous aurez soif de quelque chose de plus dans la vie, répondez à l'invitation de Jésus (Jean 7 : 37b). Allez à lui, buvez librement de sa grâce et de son pardon, et expérimentez la joie véritable. - D.H.R. -
 
Pensée : Le bonheur dépend des bons moments, mais la joie dépend de Jésus !

dimanche 3 mai 2015

Le bouclier du croyant

Passage à lire : Éphésiens 6 : 13 à 18

L'Éternel est ma force et mon bouclier ; mon cœur a eu sa confiance en lui : j'ai été secouru, et mon cœur s'est réjoui ; c'est pourquoi je le célébrerai par mon cantique.
Psaume 28 : 7
 
Arme très ancienne, le bouclier est encore utilisé par les forces de police. La Bible mentionne souvent cet instrument de défense des guerriers. Mais le mot '' bouclier '' y est très souvent employé au sens figuré. Dieu se présente comme un bouclier qui assure la protection de celui qui se confie en lui. Il a fortifié Abram par ces mots : « Ne crains point ; je suis ton bouclier et ta grande récompense »
(Genèse 15 : 1). Pour exprimer sa reconnaissance à l'Éternel qui l'a délivré de ses ennemis, David écrit dans un cantique : « Dieu est mon rocher, je me retirerai vers lui ; il est mon bouclier, et la corne de mon salut ; il est ma haute retraite et mon refuge. Mon Sauveur ! tu me garantis de la violence » (2 Samuel 22 :3). Aujourd'hui Dieu reste pour tous les croyants ce bouclier qui les protège. Ils peuvent dire comme l'apôtre Paul : « Que dirons-nous donc à ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8 : 30). Le bouclier fait partie de '' l'armure complète de Dieu '' qui est à la disposition du croyant. Il est appelé le bouclier de la foi parce qu'il représente la confiance en Dieu qui le protège contre les attaques du diable, contre ses '' flèches enflammées ''. Satan cherche en effet à déstabiliser le croyant pour l'empêcher d'obéir à la Parole de Dieu et introduire des doutes dans son esprit. Ces '' flèches enflammées '' peuvent être des insinuations perfides, des moqueries, des calomnies, des brimades... Chrétiens, sachons résister au diable, '' étant fermes dans la foi '' (1 Pierre 5 : 9). Souvenons-nous que celui qui est en nous '' est plus grand que celui qui est dans le monde '' (1 Jean 4 : 4).

vendredi 1 mai 2015

Chacun son rôle

Au reste, mes frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur ait son cours, et qu'elle soit glorifiée comme elle l'est parmi vous. 2 Thessaloniciens 3 : 1
 
Les récits de l'Ancien Testament sont riches d'enseignements pour notre vie chrétienne du 21e siècle. Le combat d'Israël contre une peuplade appelée Hamalec (Exode 17 : 8 à 13) nous parle de différents rôles dans le service pour Dieu. Dans la plaine, Josué mène la bataille à la tête du peuple de Dieu contre une nation ennemie qui l'a attaqué. En même temps, sur la colline, Moïse élève les mains vers Dieu en priant pour les combattants. « Et il arrivait que, lorsque Moïse élevait sa main, Israël était alors le plus fort ; mais quand il reposait sa main, alors Hamalec était le plus fort. Alors Moïse, soutenu par ses deux assistants, ne cesse pas   de prier jusqu'à ce que la victoire soit totale. Nous découvrons là l'importance pour chacun de remplir son rôle. Ceux qui prient sont tout aussi utiles que ceux qui sont '' sur le terrain ''. Leur contribution est moins visible mais tout aussi réelle ; dès qu'elle cesse, cela se ressent. Je n'ai pas reçu un don d'évangéliste ? Je peux prier pour les missionnaires. Dieu m'a épargné d'être torturé ou banni à cause de ma foi ? Je peux prier pour mes frères et sœurs persécutés. Je ne suis pas capable d'expliquer la Bible, ni doué pour consoler les croyants fatigués ? je peux prier pour ceux qui le font avec dévouement. Ne sous-estimons pas l'importance de la prière, individuelle ou collective. Les chrétiens ont besoin d'intercesseurs pour remporter les combats spirituels. Il ne faut pas de qualités spécifiques pour cela, seulement de l'intérêt pour l'Église de Christ, de l'amour pour nos frères, et beaucoup de persévérance.

J'étais un esclave enchaîné par Satan (témoignage)

Ne savez-vous pas bien qu'à quiconque vous vous rendez esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ?
Romains 6 : 16
 
« Enfant, je n'étais pas heureux. Toute l'ambiance familiale était plombée par l'alcoolisme de mon père. J'aspirais à trouver amour et consolation. Vers l'âge de 18 ans, je me suis joint à un groupe de jeunes marginaux. Nous vivions à une époque pleine d'idéalisme et nous pensions qu'il était possible de mener une vie différente. La déception fut à la hauteur de l'espérance. J'étais profondément malheureux, ma seule aspiration était l'attente égoïste que les autres puissent répondre à mes désirs. Un jour, je reçus une lettre de mon frère aîné, me disant qu'il avait découvert Jésus et que sa vie en était bouleversée. Il m'envoyait aussi une Bible et m'invitait à la lire. J'étais content pour lui, mais pendant un an, malgré quelques tentatives pour lire la Bible, rien ne se passa. Je m'enfonçais dans un désespoir toujours plus profond. Un jour, je voulus savoir ce que contenait ce livre. Pendant trois semaines, je me coupai de mon entourage pour me plonger dans la lecture de la Bible. Chaque soir, avant de l'ouvrir, je priais Dieu en disant : « Si ce que mon frère dit est vrai, il n'y a aucune raison que cela ne soit pas vrai pour moi ». Sur le conseil de mon frère, je lus le Nouveau Testament. Je n'y compris pas grand chose. Un soir pourtant, en lisant, je fus comme foudroyé intérieurement. Le texte parlait du diable, ce fut comme une révélation. Dieu me montrait que je n'étais pas libre, moi qui croyais l'être. J'étais un esclave enchaîné et, sur le plan spirituel, je n'appartenait pas à Dieu mais à Satan qui n'avait qu'un but : me conduire à la mort. Je compris aussi que seul Jésus avait le pouvoir de me faire changer de bord. Jésus était venu pour libérer les hommes de leurs chaînes et de la puissance de Satan. Je compris que s'il était mort, c'était parce qu'il avait pris sur lui, à son compte, toutes les saletés qui se trouvaient dans ma vie. Il m'invitait à la laisser entrer dans mon cœur. Je me mis à genoux, seul dans ma chambre, et là, je lui dis que je ne supportais plus l'être que j'étais, que je voulais être une autre personne et je le suppliai de me sauver. Je ne pouvais plus parler. Je sentais que Satan ne voulait pas me lâcher. Puis, tout à coup, ce fut le calme. Une joie profonde pénétra en moi et chassa toutes les ténèbres qui s'y trouvaient. Elle fut suivie d'une certitude immédiate : Dieu m'avait entendu. Je n'étais plus seul, l'Esprit de Dieu venait habiter en moi. Dès ce moment, plus rien de ce qui faisait ma vie passée n'exista. Mes centres d'intérêts furent transformés. Je n'avais plus qu'une envie : lire la Bible. Peu de temps après ma conversion, j'écrivis une lettre à mon père. Je lui demandai pardon pour mes torts à son égard. C'était il y a trente ans. Pendant toutes ces années, Dieu a veillé sur moi, il m'a appris à toujours mieux le connaître, l'aimer et le servir. »  - Thierry -