dimanche 23 décembre 2018

La porte du royaume

Heureux les pauvres en esprit. Matthieu 5 : 3
 
Prenons garde de ne pas voir avant tout en Jésus celui qui est venu pour nous enseigner. Si Jésus-Christ n'est que cela, l'idéal qu'il me propose, et qu'il m'est impossible de réaliser, sera pour moi comme le supplice de Tantale. À quoi cela sert-il de dresser devant moi un idéal inaccessible ? Je serais plus heureux si je ne l'avais jamais entrevu. À quoi bon me dire qu'il faut que je sois ce que je ne pourrai jamais être : un homme au coeur pur faisant plus que son devoir, parfaitement consacré à Dieu ? Si je ne connais pas d'abord Jésus-Christ comme mon Sauveur, son enseignement n'est pour moi autre chose qu'un idéal qui me désespère. Mais lorsque je suis né de nouveau par l'Esprit de Dieu, je comprends que Jésus n'est pas venu seulement pour enseigner. Il est venu pour réaliser en moi l'idéal qu'il enseigne.
La rédemption implique que Jésus-Christ peut créer dans toute âme d'homme les mêmes sentiments et les mêmes dispositions qui réglaient sa propre vie, et c'est à des disciples ainsi disposés que s'adressent les préceptes donnés par Dieu. L'enseignement du Sermon sur la Montagne produit le désespoir chez l'homme naturel, et c'est justement là le but que Jésus cherche à atteindre. Aussi longtemps que dans notre orgueil nous nous croyons capables de réaliser un tel idéal, Dieu nous laissera buter contre un obstacle sur lequel nous nous briserons. Alors nous comprendrons qu'il nous faut aller à Lui comme des pauvres, pour recevoir ses dons : « Heureux les pauvres en esprit ». La première condition d'entrée dans le Royaume de Jésus-Christ est de reconnaître notre pauvreté, et notre incapacité absolue. Alors Jésus peut dire : « Béni sois-tu ! » Hélas ! nous sommes lents à reconnaître que nous sommes pauvres ! Seule la connaissance de notre misère rend possible en nous l'action de Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

dimanche 16 décembre 2018

Le Maître de notre foi

Vous m'appelez Seigneur et Maître, et vous dites bien, car je le suis. Jean 13 : 13
 
Notre Seigneur n'impose jamais son autorité ; jamais il ne dit : " Tu dois ". Il nous laisse parfaitement libres. Libres de lui cracher au visage, comme certains hommes l'ont fait ; libres de le mettre à mort. Il ne nous dira rien. Mais lorsque, grâce à la Rédemption sa vie est créée en moi, je reconnais aussitôt qu'il a sur moi une autorité absolue. C'est la domination morale de Celui dont il est dit : " Tu es digne ... " Mais mon indignité refuse de se courber devant Celui qui est digne. Chaque fois que je rencontre un homme qui m'est supérieur, et que je refuse de reconnaître sa supériorité, je révèle mon indignité. Dieu fait notre éducation par des gens qui nous dépassent, non en intelligence mais en "sainteté", jusqu'à ce que nous nous soumettons au Seigneur lui-même. Si notre Seigneur nous imposait l'obéissance, il serait un tyran, et n'aurait plus la véritable autorité. Il ne réclame jamais notre obéissance, mais lorsqu'il se révèle à nous, nous lui obéissons aussitôt. Il devient sans peine notre Seigneur, et nous vivons dans l'adoration du matin au soir. La manière dont je conçois l'obéissance met en évidence ma croissance spirituelle. L'obéissance est un mot auquel nous devons redonner sa vraie valeur. L'obéissance n'est possible qu'entre des égaux : c'est le rapport d'un fils à son Père, et non d'un domestique à son patron. " Moi et le Père, nous sommes un ". " Bien qu'il fut Fils, il a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes ". Le Fils a obéi en tant que Rédempteur parce qu'il était le Fils, et non pas pour le devenir. 

(Oswald Chambers)

samedi 8 décembre 2018

Un point d'honneur

Je me dois aux Grecs et aux barbares ... 
Romains 1 : 14
 
Paul étai accablé par le sentiment qu'il était le débiteur de Jésus-Christ ; et ce sentiment dominait et dirigeait toute sa conduite. La pensée que Jésus était son créancier divin inspirait toute sa vie. Suis-je animé par le sentiment que j'ai une dette à l'égard de Christ, concernant toute âme qui n'est pas encore sauvée ? Mon honneur de chrétien, c'est d'acquitter ma dette envers le Christ en sauvant d'autres âmes. Tout ce qui, en moi, a la moindre valeur, c'est à la Rédemption opérée par Jésus-Christ que je le dois. Est-ce que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour que sa Rédemption puisse se manifester dans d'autres vies ? Je ne peux le faire que si le Saint-Esprit suscite en moi le sentiment d'être le débiteur de Christ. Je ne suis pas appelé à être un grand personnage parmi les hommes, mais un esclave su Seigneur Jésus. " Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ". Paul s'était livré lui-même à Jésus-Christ. Il disait : " Je me dois à toute créature dans le monde entier, à cause de l'Évangile de Jésus ; je ne suis libre que pour être totalement esclave de Jésus-Christ ". Il doit en être de même pour quiconque porte le nom de chrétien. Cessez de prier pour vous-même et dépensez-vous au service des autres. Soyez esclaves de Jésus. C'est ainsi que l'on peut être fait pour les autres pain rompu et vin répandu.

(Oswald Chambers)

dimanche 25 novembre 2018

Il faut payer

En vérité, je te le dis, tu ne sortiras pas de là que tu n'aies payé qu'au dernier centime... Matthieu 5 : 26
 
Dans le ciel, il ne peut y avoir un petit coin d'enfer. Dieu a résolu de vous rendre purs, saints, justes. Il ne vous laissera pas échapper, même un instant, au contrôle du Saint-Esprit. Il vous avait appelés à comparaître devant son tribunal, mais vous n'êtes pas venus. Alors le procès suit son cours, et maintenant vous êtes en prison et vous n'en sortirez pas avant d'avoir payé le dernier centime. " Est-ce bien là le Dieu de grâce et d'amour ? ", dites-vous. Oui, en vous traitant de la sorte, Dieu manifeste son amour. Son but est de vous rendre purs, innocents, sans aucune tache. Mais, pour cela, il veut vous amener à reconnaître votre tendance naturelle à vouloir disposer de vous-mêmes. Dès l'instant ou vous acceptez que Dieu change cette disposition naturelle, ses forces de régénération sont mises en oeuvre. Dès que vous comprenez le but que Dieu se propose, qui est de vous amener à des relations normales avec lui et avec vos semblables, il mettra toutes Ses ressources à votre disposition pour vous aider à marcher dans le droit chemin. Prenez aujourd'hui la résolution : " Oui, Seigneur, je suis décidé à écrire cette lettre ce soir-même ; oui, Seigneur, je vais maintenant me réconcilier avec celui que j'ai blessé ". Le message de Jésus-Christ dans le Sermon sur la Montagne s'adresse à la volonté et à la conscience, et non à l'intelligence. Si vous vous mettez à le discuter vous affaiblissez l'appel que le Christ vous adresse. " Pourquoi ma vie spirituelle ne s'épanouit-elle pas ", dites-vous ? Mais avez-vous payé vos dettes selon Dieu ? Faites tout de suite ce que vous serez obligé de faire un jour. Les ordres de Dieu sont impératifs.

(Oswald Chambers)

dimanche 4 novembre 2018

Accepter le fait du péché

C'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. Luc 22 : 53
 
C'est parce que nous ne voulons pas accepter la réalité du péché que tant de malheurs nous arrivent. On peut bien parler de la noblesse de la nature humaine ! Mais il y a dans cette nature un élément qui tournera en dérision votre point de vue idéaliste. Si vous vous refusez à reconnaître qu'il y a dans l'être humain quelque chose de vicié, d’égoïste, un instinct de révolte et de méchanceté, vous serez amené à pactiser avec le péché, à renoncer à le combattre. Tenez-vous compte de cette " puissance des ténèbres ", ou bien faites-vous, de vous-même, un portrait ou manque le péché ? Dans vos relations humaines, dans vos amitiés, admettez-vous la réalité du péché ? Sinon, le péché vous surprendra à l'improviste et vous chercherez un compromis avec lui. Mais si vous admettez que le péché est une réalité, vous verrez le danger dès qu'il surviendra. Reconnaître l'existence du péché ne détruit pas les fondements de l'amitié ; mais vous amène à reconnaître avec vos amis, d'un commun accord, que la vie qui ne tiendrait pas compte de la réalité du péché. Jésus-Christ n'avait aucune confiance dans la nature humaine ; cependant il n'a jamais été cynique, ni désabusé, parce qu'il avait toute confiance dans l'oeuvre qu'il pouvait faire dans le coeur de l'homme. Ce n'est pas l'innocence qui peut donner la sécurité, mais la pureté que Dieu donne. On ne peut pas se fier aux adultes " innocents ". Ce que Dieu attend d'eux, c'est qu'ils soient purs et vertueux. L'innocence appartient à l'enfant. Un adulte est coupable s'il prend son parti du péché.

(Oswald Chambers)

mercredi 31 octobre 2018

Origine Halloween

Voici un lien utile et intéressant au sujet de l'origine de l'Halloween. Enfants de Dieu, restons loin des fêtes paiennes. Bonne lecture !

www.bibliquest.net/Bibliquest/Bibliquest-Halloween.htm

dimanche 28 octobre 2018

Faites-le maintenant

Accorde-toi promptement avec ton adversaire. Matthieu 5 : 25
 
Jésus-Christ pose ce principe : fais ce que tu dois faire, et fais-le promptement - sinon le procès suivra son cours, et tu devras payer jusqu'au dernier centime dans la douleur, l'agonie et la détresse. Les lois de Dieu sont irrévocables ; il est impossible de leur échapper. L'enseignement de Jésus montre le seul chemin à suivre pour être approuvé de Dieu. Réclamer à mon adversaire ce qu'il me doit, c'est normal, j'en ai le droit. Mais Jésus insiste avant tout, que moi-même je paye à mon adversaire ce que je lui dois. Pour Jésus, il importe peu que je soi victime d'une injustice, ce qui compte, c'est que je ne lèse personne. Suis-je plus attaché à mes droits qu'à mon devoir ? Agissez promptement, jugez-vous vous-même sans tarder. Quand il s'agit du domaine moral ou spirituel, agissez immédiatement. Sinon le procès suivra inexorablement son cours. Dieu veut que son enfant soit pur et blanc comme la neige. Aussi longtemps qu'il constatera une désobéissance sur un point particulier de son enseignement, son Esprit agira sans ménagements. Quand nous nous obstinons à prouver que nous avons raison, c'est presque toujours que nous avons tort au moins sur un point. Il n'est pas étonnant alors que le Saint-Esprit insiste avec énergie pour que nous venions à la lumière ! " Accorde-toi promptement avec ton adversaire ". Est-ce que vous avec soudain découvert que vous gardiez rancune à quelqu'un ? Confessez-le sans tarder et hâtez-vous de vous mettre en règle avec Dieu. Réconciliez-vous avec votre prochain, sans tarder, tout de suite, maintenant.

(Oswald Chambers)

lundi 15 octobre 2018

Connaître la souffrance

Homme de douleur, habitué à la souffrance. 
Ésaie 53 : 3
 
Nous ne pouvons connaître la souffrance comme Jésus la connaissait ; nous la supportons, nous la traversons mais nous ne pouvons pas nous familiariser avec elle. À l'origine de la vie, nous ne pouvons accepter la réalité du péché. Nous adoptons sur la vie un point de vue rationaliste, et nous disons que l'homme, en contrôlant ses instincts, en faisant sa propre éducation, peut atteindre par une évolution graduelle à la vie de Dieu. Mais ensuite nous découvrons la présence d'un principe auquel nous n'avions pas d'abord prêté attention, le péché, et cette découverte bouleverse tous nos calculs. À cause du péché, la vie repose sur une base fausse qui défie la raison. Il faut que nous reconnaissions que le péché est une réalité, et non une simple déficience ; le péché est une opposition ouverte contre Dieu. Ou bien c'est Dieu qui doit mourir dans ma vie, ou bien c'est le péché. Le Nouveau Testament ne nous propose pas d'autre solution. Si le péché règne en moi, la vie de Dieu sera mise à mort ; si Dieu règne en moi, c'est le péché qui sera mis à mort. Il n'y a pas d'autre alternative. L'aboutissement suprême du péché, c'est la crucifixion de Jésus-Christ ; et ce qui est vrai et dans l'histoire, sera vrai aussi dans votre vie et dans la mienne. Dans notre conception du monde, nous devons admettre la pensée que le péché est un fait. Lui seul explique à la fois la venue du Fils de Dieu sur la terre, et l'existence de la souffrance et de la tristesse dans notre vie.

(Oswald Chambers)

jeudi 4 octobre 2018

Dévoués à Jésus

" M'aimes-tu ? Pais mes brebis " Jean 21 : 16
 
Jésus ne dit pas : " Convertis les gens à ta manière de penser, mais, prends soin de mes brebis, veille à ce que leur nourriture soit de me connaître, moi ". Nous considérons nos activités chrétiennes comme un ' service ', mais Jésus appelle ' service ' ce que nous sommes pour Lui, et non ce que nous faisons pour Lui. Être disciple, c'est s'abandonner à Jésus-Christ, et non adhérer à une croyance, à un credo. " Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas... il ne peut être mon disciple ". Jésus ne raisonne pas et ne nous contraint pas, il constate : " Si tu veux être mon disciple, tu dois te livrer à moi ". L'homme touché par l'Esprit de Dieu s'écrie soudain : " Maintenant je vois qui est Jésus ", et cette découverte l'amène à se consacrer à Lui. De nos jours on a remplacé la foi personnelle par l'adhésion à un credo ; c'est pourquoi tant de chrétiens sont dévoués à une cause, et si peu sont dévoués à Jésus-Christ. Peu de personnes veulent se consacrer à Jésus ; elles préfèrent se dévouer à la cause dont il a été le pionnier. Jésus-Christ est une source de vive contrariété pour l'esprit moderne, cultivé, qui ne veut voir en lui qu'un camarade. La pensée première de Jésus était de satisfaire à la volonté de son Père, et non aux besoins des hommes ; leur salut a été la conséquence naturelle de son obéissance au Père. Si je me consacre à la cause de l'humanité, je serai bientôt épuisé, mon amour faiblira. Mais si j'aime Jésus passionnément, je pourrai servir l"humanité, même si les hommes me traitent comme un paillasson. Le secret de la vie chrétienne, c'est la consécration complète à Jésus-Christ. Son caractère essentiel est qu'elle ne se fait pas remarquer. C'est le grain de blé qui tombe en terre et meurt, pour lever ensuite et transformer le paysage tout entier (Jean 12 : 24). 
 
(Oswald Chambers)

dimanche 23 septembre 2018

Ne jugez point

Ne jugez point, et vous ne serez point jugés. Matthieu 7 : 1
 
Jésus nous interdit absolument de juger les autres. Or le chrétien ordinaire est extrêmement porté à critiquer son prochain. La critique fait partie des facultés de l'homme. Mais, dans le domaine spirituel, on ne peut rien faire de bon en critiquant. Notre critique nous affaiblit, et dépouille celui qui en est l'objet. Seul le Saint-Esprit est qualifié pour critiquer, car lui seul peut dénoncer le péché sans blesser ni froisser. Il vous est impossible de trouver la communion avec Dieu si vous avez l'habitude de critiquer. Cette tendance vous rend dur, agressif, cruel, et entretient en vous le sentiment flatteur que vous êtes supérieur. Jésus nous enseigne qu'un disciple doit cultiver l'habitude d'être indulgent. On n'y parvient pas sans peine, ni une fois pour toutes. Prenez garde à tout ce qui peut vous faire croire que vous êtes un esprit supérieur. Rien n'échappe au regard pénétrant de Jésus : si je vois la paille qui est dans votre oeil, c'est que j'ai une poutre dans le mien. Tous les défauts que je vois en vous, Dieu les dénonce en moi. Chaque fois que je juge, je me condamne moi-même (Romains 2 : 17 à 20) ; cessons donc de juger les autres. Il y a toujours chez celui que nous jugeons, un point qui nous échappe et qui est peut-être essentiel. Dieu commence toujours par nous secouer pour nous faire réaliser notre propre misère ; après cela il n'est plus possible de se croire supérieur. Depuis que j'ai découvert ma propre misère, en dehors de la grâce de Dieu, je ne désespère plus de personne.
 
(Oswald Chambers)

mardi 18 septembre 2018

Venez à moi ! (2)

Suivez-moi ! Marc 1 : 17
 
L'un des arguments que nous invoquons le plus volontiers pour ne pas aller à Jésus, est notre tempérament. Nous faisons de cela et de nos dispositions naturelles, des barrières qui nous empêchent d'aller à Jésus. La première chose dont nous nous apercevons lorsque nous allons à Lui, c'est qu'Il ne tient aucun compte de nos dispositions naturelles. Nous nous imaginons que nous pouvons consacrer à Dieu nos dons. Mais comment consacrer à Dieu ce qui ne nous appartient pas ? Il n'y a qu'une chose que vous puissiez lui consacrer, c'est votre droit sur vous-même (Romains 12:1). Si vous livrez à Dieu ce droit, il fera en vous une sainte expérience. Les expériences de Dieu réussissent toujours. Ce qui caractérise un saint, c'est le rayonnement moral qui découle de son abandon total à Jésus-Christ. Dans la vie d'un saint, il y a continuellement ce jaillissement extraordinaire et toujours nouveau de la source de vie, alimentée par l'Esprit de Dieu. L'enfant de Dieu réalise que que c'est Dieu qui règle lui-même les circonstances de sa vie, aussi il bannit les plaintes, et vit dans un abandon sans réserve à Jésus. Mais n'érigez pas votre expérience en règle universelle. Laissez Dieu agir comme il le veut avec les autres, comme il l'a fait avec vous. Si vous vous abandonnez à Jésus, et venez losrqu'il dit " viens ", il se servira de vous pour renouveler cet appel. Votre vie sera l'expression même de l'appel de Jésus. Es-tu venu à Jésus ? Sinon, veux-tu venir maintenant, sans attendre ?
 
(Oswald Chambers)

dimanche 9 septembre 2018

Prenez l'initiative

Faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu... 2 Pierre 1 : 5
 
" Faites tous vos efforts " indique bien que nous avons quelque chose à faire. Nous oublions souvent que nous ne pouvons pas faire ce que Dieu fait pour nous, et il ne fera pas à notre place ce que nous pouvons faire nous-mêmes. Nous ne pouvons nous sauver ni nous sanctifier nous-mêmes, c'est Dieu qui le fera. Mais Dieu ne nous fera pas prendre de bonnes habitudes, il ne nous donnera pas du caractère, il n'ira pas de l'avant à notre place. Nous avons à tirer les conséquences du salut qu'il nous a donné. " Faites tous vos efforts ", cela veut dire : " Prenez l'habitude de faire ces choses ". Au commencement ce sera difficile. Prendre l'initiative, c'est commencer, c'est se renseigner soi-même sur le chemin qu'on a à parcourir. Méfiez-vous de la tendance que vous avez à demander votre chemin, alors que vous le connaissez parfaitement. Quand Dieu vous parle, agissez par la foi immédiatement, résolument, et ne revenez jamais en arrière. Si vous hésitez, alors que Dieu vous dit de faire quelque chose, vous risquez de perdre la grâce de Dieu. Allez de l'avant, prenez l'initiative, faites le pas que vous devez faire maintenant, de telle sorte qu'il vous soit impossible de reculer. Brûlez les ponts derrière vous : Je veux écrire cette lettre, je veux payer cette dette : " Faites-le aussitôt ". Nous devons prendre l'habitude d'écouter Dieu en toute circonstance, et de comprendre ce qu'il veut nous dire. Si, lorsqu'une épreuve survient, nous nous tournons instinctivement vers Dieu, nous savons que l'habitude est prise. Prenons donc l'initiative dans la vie réelle, et non dans l'imaginaire.

(Oswald Chambers)

dimanche 19 août 2018

Le jugement et l'amour

Car c'est le moment ou le jugement va commencer par la maison de Dieu.
1 Pierre 4 : 17
 
Le serviteur de Dieu ne doit jamais oublier que le salut est une pensée de Dieu, et non de l'homme ; c'est donc un impénétrable mystère. Le salut est la plus grande pensée de Dieu, et non une expérience. L'expérience est seulement la porte d'entrée par ou le salut pénètre dans notre vie consciente. Ne prêchons jamais l'expérience, annonçons la grande pensée de Dieu qui la soutient. Quand nous prêchons, nous n'avons pas à proclamer comment l'homme peut être sauvé de l'enfer et rendu moral et pur, nous avons à prêcher une Bonne Nouvelle de Dieu. Dans l'enseignement de Jésus-Christ, la vérité du jugement est toujours mise en lumière ; il est le signe de l'amour de Dieu. Ne vous apitoyez jamais sur une âme qui rencontre des difficultés pour aller à Dieu ; ce n'est jamais la faute de Dieu. Ce n'est pas à nous de découvrir la cause de ces difficultés, mais seulement de présenter la vérité, de telle manière que le Saint-Esprit de Dieu puisse montrer ce qui ne va pas. Ce qui prouve, avant tout, qu'une prédication est bonne, c'est qu'elle évoque pour chacun le jugement. L'Esprit de Dieu fait rentrer chacun en lui-même. Si jamais Jésus nous donnait un ordre qu'il ne pourrait pas nous rendre capables d'accomplir, il serait un menteur. Et si nous faisons de notre propre incapacité un obstacle à l'obéissance, c'est comme si nous disions à Dieu qu'il y a certaines choses auxquelles il n'a pas pensé. Chaque élément de notre confiance en nous-mêmes doit être détruit par la puissance de Dieu. C'est dans la faiblesse et la dépendance totale que l'Esprit de Dieu trouvera toujours l'occasion de manifester sa puissance.

(Oswald Chambers)

samedi 11 août 2018

Le charme de l'incertitude

Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. 1 Jean 3 : 2
 
Nous sommes, par nature, enclins à être calculateurs, ce qui nous fait regarder l'incertitude comme une chose déplorable. Nous nous imaginons que nous devons toujours tendre vers un but, mais c'est méconnaître la nature de la vie spirituelle. La vie spirituelle est une certitude dans l'incertitude de tout ce qui peut arriver, en sorte que nous ne pouvons faire notre nid nulle part. Le bon sens raisonne ainsi : " Supposons que je sois dans telle situation... " Mais nous ne pouvons raisonner sur une situation que nous n'avons jamais connue. La certitude est l'idéal du sens commun ; le charme de l'incertitude, est un des caractères de la vie spirituelle. Être sûr de Dieu, c'est être absolument incertain du chemin que l'on va suivre : Vous ne savez pas ce que ce jour va vous apporter. Bien souvent on dit cela avec un soupir de tristesse ; ce devrait plutôt l'expression d'une ardente espérance. Nous ne savons pas ou nous mènera le pas que nous allons faire, mais nous sommes sûrs de Dieu. À partir du moment ou nous nous abandonnons à Lui, et ou nous accomplissons notre devoir, il nous comble de continuelles surprises. Lorsque nous nous faisons les défenseurs d'une croyance, quelque chose s'éteint ; nous ne plaçons plus notre confiance en Dieu mais en notre doctrine. Jésus dit : " Si vous ne devenez comme de petits enfants... " La vie spirituelle est la vie d'un petit enfant. Nous ne doutons pas de Dieu, mais nous ne savons pas ce qu'il va faire par la suite. Si nous n'avons confiance qu'en nos doctrines, nous devenons solennels et sévères, nos opinions sont irrévocables. Mais quand nos rapports avec Dieu sont normaux, la vie est pleine d'incertitude, d'espérance joyeuse et spontanée. " Croyez aussi en moi ", dit Jésus, mais il ne dit pas " Croyez certaines doctrines à mon sujet ". Laissez-le agir. Comment viendra-t-il ? C'est pour vous une glorieuse incertitude, mais il viendra ! Soyez-lui fidèle !

(Oswald Chambers)

dimanche 5 août 2018

Le tout pour le tout

Simon Pierre, dès qu'il eût entendu que c'était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture... et se jeta dans l'eau. Jean 21 : 7
 
Avez-vous jamais connu une crise intérieure qui vous a amené à abandonner tout, délibérément, énergiquement, témérairement : C'est une crise de volonté. Vous pouvez bien des fois en arriver là, contraint par les circonstances extérieures, mais cela ne compte pas. La crise réelle et profonde qui se traduit par l'abandon complet est toute intérieure. On peut renoncer à des biens extérieurs, alors que ce renoncement prouve tout simplement notre esclavage intérieur. Avez-vous résolument abandonné votre volonté à Jésus-Christ ? Il s'agit là d'un acte de volonté - non d'une émotion passagère. L'émotion est seulement la dorure de l'expérience. Si vous vous attendez d'abord à une émotion, l'abandon ne se fera jamais. Ne demandez pas à Dieu ce qu'impliquera cet abandon pour l'avenir, mais acceptez-le pour le présent, pour toutes les circonstances de votre vie. Si vous avez entendu la voix de Jésus sur les flots agités, laissez le vent balayer vos convictions et vos préjugés, mais cramponnez-vous à Lui.

(Oswald Chambers)

Lien vidéo en anglais sur ma chaîne : https://youtu.be/8CvB_FIXakI

samedi 21 juillet 2018

Être un véritable chrétien

Beaucoup de personnes dans ce monde se disent chrétiens, mais ne sont pas de enfants de Dieu. Ils disent croire en Jésus-Christ et se considèrent tout de même comme chrétiens, seulement parce qu'ils vont à l'église ou vivent dans une nation " chrétienne ". Mais aller à l'église, aider les démunis ou être quelque'un de bien ne fait pas de vous un véritable chrétien. Le fait d'être membre d'une église, d'assister aux cultes régulièrement et de faire des dons à l'église ne fait pas de vous un chrétien. Un véritable chrétien est un enfant de Dieu par la nouvelle naissance : il est né de Dieu Lui-même. Ce n'est pas l'adoption d'un ensemble de vérités, mais une oeuvre divine qui crée un homme nouveau. " Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu " (Jean 1 : 12-13). Un véritable chrétien est quelqu'un qui a reçu le pardon complet de ses péchés. En Christ " nous avons la rédemption par son sang, le pardon des fautes selon les richesses de sa grâce " (Éphésiens 1 :7). " Il y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'Esprit " (Romains 8 :1). La Bible nous enseigne que nos bonnes oeuvres ne peuvent nous rendre acceptables aux yeux de Dieu. Tite 3:5 dit : " il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mai selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit ". Un véritable chrétien est donc une personne née de nouveau en Dieu. Jean 3 :3 Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Jean 3 : 7 " Ne t'étonne pas que je t'aie dit : il faut que vous naissiez de nouveau. Et Pierre 1 : 23 " puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole vivante et permanente de Dieu et qui a mis sa foi et sa confiance en Jésus-Christ. Éphésiens 2 : 8 nous dit : " En effet, c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu ". Un véritable chrétien est une personne qui a mis sa foi et sa confiance en la personne et l'oeuvre de Jésus-Christ, notamment en sa mort sur la croix pour nos péchés et en sa résurrection le troisième jour. Jean 1 : 12 nous dit : " Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés ". Un véritable chrétien se caractérise par son amour pour son prochain et son obéissance à la Parole de Dieu. 1 Jean 2 : 4 à 10 ... v.5  " Mais celui qui garde sa Parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui : par là nous savons que nous sommes en lui. 6 Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marché aussi comme il a marché lui-même... Un véritable chrétien est un enfant de Dieu, un membre de la véritable famille de Dieu, qui a reçu une nouvelle vie en Jésus-Christ. Le croyant en Jésus est justifié. C'est plus que le pardon. Un être humain peut être pardonné pour un crime mais il reste un criminel devant la loi et la société. Mais Dieu nous a choisis en Christ pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui en amour. Éphésiens 1 : 4 " En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui ". Un jour, il nous présentera irréprochables devant sa gloire, dans l'allégresse. Jude 24 : " Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l'allégresse ". Un vrai chrétien est scellé du Saint-Esprit qui habite en lui et produit le fruit de l'Esprit ; il le rend capable de faire mourir les actions de la chair. Tout enfant de Dieu est un membre de l'assemblée, qui est le corps de Christ, son épouse pour laquelle il s'est donné lui-même. Un vrai chrétien est un citoyen du ciel. Il doit se conduire d'une manière conséquente, en attendant le Seigneur qui vient du ciel et " qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses " (Philippiens 3 : 21). En vérité, un vrai chrétien est béni de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ (Éphésiens 1 : 3). Dieu a béni les croyants de toute bénédiction spirituelle. Paul ne déclare pas que Dieu nous bénira, mais qu'il nous a déjà bénis. Dieu nous a bénis en Christ. Toute bénédiction spirituelle nous vient par Christ. C'est uniquement parce que nous sommes e Christ que nous pouvons recevoir ces bénédictions ; si nous ne sommes pas en Christ, nous ne pouvons les obtenir. Être en Christ, c'est avoir accepté Christ comme Seigneur et Sauveur, être uni à Lui par la foi et nous placer sous son autorité. Quelles sont ces bénédictions spirituelles ? Premièrement, Dieu nous a élus. Deuxièmement, Dieu nous a accordé sa grâce en vertu de laquelle nous recevons la rédemption et le pardon des péchés. Troisièmement, Dieu nous a fait connaître le mystère de sa volonté. Quatrièmement, nous avons entendu la Parole de la vérité. Cinquièmement, nous avons été scellés du Saint-Esprit, lequel est le gage de notre héritage. Telles sont nos bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, obtenues par la foi en Christ. 

(Source : http://pleinsfeux.org/etre-un-veritable-chretien/)

jeudi 28 juin 2018

Savez-vous redescendre ?

Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière. Jean 12 : 36
 
Nous avons tous des moments où nous nous sentons transportés au-dessus de nous-mêmes, et nous disons : « Je me sens capable de tout, si seulement je pouvais être toujours ainsi ! » Ce sont des moments lumineux, qui nous permettront d'accomplir notre tâche lorsque nous ne sommes plus dans les mêmes conditions. Il y en a beaucoup parmi nous qui ne sont bons à rien pour la vie terne de tous les jours ; il leur faudrait connaître constamment ces sommets de l'inspiration. Notre effort doit tendre à réaliser dans le train-train de la vie quotidienne, l'idéal qui nous a été révélé dans les moments d'exaltation. Ne laissez pas cette émotion s'évaporer sans effet. Ne mettez pas vos pieds sur les chenets, en disant : « Comme il est bon d'être là ! » Agissez sans délai, faites quelque chose, surtout si vous n'en avez pas envie. Si, dans une réunion de prières, Dieu vous a indiqué quelque à faire, ne dites pas : « Je le ferai plus tard » - faites-le ! Prenez-vous par la peau du cou, et secouez votre paresse naturelle. Cette paresse se révèle toujours dans notre désir d'évasion. Nous parlons d'atteindre les sommets, mais nous devons apprendre à travailler dans la grisaille, en nous guidant à la clarté de ce qui nous a été révélé sur la montagne. Ne reculez pas, après un premier échec. Coupez les ponts derrière vous, engagez-vous envers Dieu délibérément. Ne revenez jamais en arrière, mais avancez résolument, en laissant la lumière des cimes éclairer votre marche.
 
(Oswald Chambers)

samedi 23 juin 2018

En présence de l'agonie de Jésus

Alors Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples... " restez ici, et veillez avec moi ". Matthieu 26 : 36-38
 
Nous ne pouvons sonder l'agonie de Jésus à Gethsémané, mais cependant en dire ceci : c'est  l'agonie du Dieu fait homme, en présence du péché. Nous ne pouvons rien savoir personnellement, des souffrances de Gethsémané, pas plus que du Calvaire. Elles se dressent, comme une chose unique au monde, nous ouvrant les portes de la vie. Ce n'était pas la mort sur la Croix qui accablait Jésus à Gethsémané - n'avait-il pas solennellement déclaré qu'il était sur la terre pour mourir ? - mais la crainte que le Fils de l'Homme ne puisse aller jusqu'au bout. En tant que Fils de Dieu, il le pouvait, car Satan n'avait aucune prise sur lui. Mais le but de Satan était d'empêcher que le crucifié soit solidaire de l'humanité, et qu'ainsi il ne puisse être son Sauveur. Lisons le récit de l'agonie de Jésus à la lumière de l'histoire de la tentation : " Alors le diable s'éloigna de lui, jusqu'à un moment favorable ". Nous retrouvons Satan à Gethsémané, ou de nouveau il a été vaincu. L'agonie de Gethsémané est l'agonie du Fils de Dieu qui accomplit sa mission de Sauveur du monde. Le voile est levé pour nous révéler le prix qu'il a dû payer afin que nous puissions devenir fils de Dieu. C'est à cause de son agonie que notre salut est chose simple. La Croix de Christ est le triomphe du Fils de l'homme. Elle n'est pas seulement la proclamation qu'il est le Seigneur triomphant, mais qu'il a triomphé pour sauver la race humaine. Chaque être humain peut désormais, sans passer par l'agonie, entrer dans la présence de Dieu, parce que le Fils de l'homme l'a subie à sa place.

(Oswald Chambers) 

jeudi 21 juin 2018

Le tribunal suprême

Car nous devons tous comparaître devant le tribunal de Christ. 2 Corinthiens 5 : 10
 
Paul dit que nous aurons tous, prédicateurs aussi bien qu'auditeurs, à comparaître devant le tribunal de Christ. Si vous apprenez à vivre dès maintenant dans sa pure lumière, vous aurez la grande joie de découvrir, au jour du jugement, l'oeuvre que Dieu aura accomplie en vous. Pensez sans cesse à ce tribunal du Christ, marchez maintenant dans la lumière la plus grande sainteté. Si vous nourrissez de mauvais sentiments à l'égard de quelqu'un, aussi saints que vous soyez, l'esprit de Satan sera en vous. Un seul jugement charnel, et c'est l'enfer qui vous envahit. Exposez-le aussitôt à a lumière et dites : " Mon Dieu, j'ai été coupable en cette affaire ". Si vous ne le faites pas, vous vous endurcissez. La punition du péché est l'endurcissement dans le péché ; le péché s'installe encore davantage dans le coeur du pécheur et il se renforce. Ni vos efforts, ni vos prières ne pourront vous arrêter, et la punition sera un endurcissement graduel dans le péché, en sorte que vous ne saurez plus ce qu'est le péché ! Aucun pouvoir ne vous en délivrera, sauf l'invasion du Saint-Esprit en vous. " Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière... " Dans bien des cas, nous croyons marcher dans la lumière, et nous jugeons les autres selon nos propres vues. Le pharisaïsme le plus dangereux, de nos jours, ce n'est pas l'hypocrisie, mais le refus de se voir tel qu'on est. 
 
(Oswald Chambers)

mardi 12 juin 2018

Abandon

Pierre se mit à lui dire : Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi ! Marc 10 : 28
 
Le Seigneur répond qu'en effet on s'abandonne à lui, et non en vue d'un profit quelconque. Méfiez-vous d'un calcul de ce genre : " Je m'abandonne à Dieu pour être délivré du péché, ou parce que je veux devenir saint ". Un tel esprit mercantile n'est pas celui du christianisme. L'abandon à Dieu ne doit viser à rien d'autre. Nous avons tellement l'esprit " commercial " que nous allons à Dieu seulement pour tirer quelque chose de lui, et non pour le rencontrer lui-même. C'est comme si nous lui disions : " Seigneur, ce n'est pas toi que je veux, c'est moi-même, mais je me veux pur et rempli du Saint-Esprit. Je veux être placé dans ta vitrine et pouvoir dire : Voilà ce que Dieu a fait pour moi ". Si nous abandonnons à Dieu quelque chose pour recevoir davantage en retour, ce n'est pas le Saint-Esprit qui nous inspire, c'est un misérable esprit de profit. Gagner le ciel, être délivrés du péché, être utiles pour Dieu, ces choses-là ne doivent pas entrer en ligne de compte dans le véritable abandon, qui est  une soumission personnelle et inconditionnelle à Jésus-Christ. Quand se dresse devant nous l'obstacle de nos affections et de nos intérêts naturels ou est Jésus-Christ ? Beaucoup d'entre nous le délaissent : " Oui, Seigneur, j'ai entendu ton appel ; mais sur ma route, il y a ma mère, ma femme, ma situation, et je ne peux aller plus loin ! - Alors, dit Jésus, tu ne peux être mon disciple ". Pour s'abandonner, il faut aller par-delà nos bons sentiments. C'est alors que la grâce de Dieu se répandra sur ceux que nous aurons dû affliger en les quittant. Prenez garde de ne jamais vous reprendre ! Plusieurs parmi nous n'ont que des velléités d'abandon. 

(Oswald Chambers)

samedi 9 juin 2018

Aimer de son amour

Pais mes brebis ! Jean 21 : 17

Voici l'amour en action. L'amour de Dieu n'a pas été créé ; c'est la nature même de Dieu, puisque Dieu est amour. Quand nous recevons le Saint-Esprit, il nous unit à Dieu afin que son amour se manifeste en nous, et cela dans un but précis : que nous soyons un avec le Père, comme l'était Jésus. L'unité du Père et de Jésus-Christ a abouti à ce que le Père l'envoie sur la terre pour qu'il se sacrifie pour nous. Jésus dit : " Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie ". Grâce à la révélation produite en lui par la question douloureuse du Seigneur, Pierre a compris enfin combien il aime Jésus ; c'est alors que l'ordre lui est donné : déverse cet amour sur les autres. N'essaie pas de dire à tous combien tu m'aimes, ne raconte pas la merveilleuse révélation que tu viens d'avoir, mais pais mes brebis ! Jésus a des brebis extrêmement bizarres. Il en est qui se sont traînées dans la fange ; d'autres, têtues et obstinées, finissent par s'égarer dans le désert. Mais l'amour de Dieu est inlassable, et mon amour le sera aussi, s'il prend sa source en Lui. L'amour de Dieu ne fait aucune différence entre les hommes. Si j'aime mon Seigneur, je ne me laisserai rebuter par rien car j'ai à paître ses brebis. Cette mission ne me donnera ni trêve ni repos. Veillez donc à ne pas laisser vos sympathies humaines se substituer à l'amour Divin, car cela deviendrait un blasphème contre l'amour de Dieu.

(Oswald Chambers)

mercredi 16 mai 2018

Apprendre à écouter

Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour, et ce qui vous est dit à l'oreille, prêchez-le sur les toits. Matthieu 10 : 27
 
Il arrive que Dieu nous fasse passer par l'épreuve des ténèbres, pour nous apprendre à l'écouter. C'est dans le noir qu'on éduque les oiseaux chanteurs. C'est en nous mettant à l'ombre de sa main que Dieu nous apprend à l'écouter. " Ce que je vous dis dans les ténèbres... " Une fois là, dans l'obscurité, restez à l'endroit ou Dieu vous a mis, et ne dites plus rien, attendez en silence. Êtes-vous en ce moment même dans le noir, en ce qui concerne vos circonstances particulières, ou vos relations avec Dieu ? Alors, tenez-vous tranquille. Si vous ouvrez la bouche, dans cette situation, vous risquez de dire des paroles regrettables. C'est le moment d'écouter. Ne parlez à personne de ce qui vous arrive ; n'en cherchez pas l'explication dans les livres, mais écoutez avec attention. Si vous en parlez à d'autres, cela vous empêchera d'entendre ce que Dieu est entrain de vous dire. Quand vous êtes dans les ténèbres, écoutez, vous recevrez de Dieu un précieux message que vous pourrez donner à d'autres, quand vous serez de nouveau dans la lumière. Après chaque période de ténèbres surgit en nous une joie mêlée d'humiliation (si c'est de la joie sans mélange, il est douteux que nous ayons entendu la voix de Dieu), de la joie parce que Dieu nous parle, mais surtout de l'humiliation. " Comme il a fallu longtemps pour que j'entende sa voix, pour que je comprenne ce qu'il avait à me dire ! Que de jours, de semaines ou Dieu me parlait pour rien ! " Il vous accorde maintenant le don précieux de l'humiliation. Votre coeur deviendra réceptif. Désormais, vous écouterez Dieu.

(Oswald Chambers)

jeudi 10 mai 2018

Suis-je le gardien de mon frère ?

Aucun de nous ne vit pour lui-même.
Romains 14 : 7
 
La pensée vous est-elle jamais venue que vous portez devant Dieu, la responsabilité d'autres âmes ? Par exemple, chaque fois que je m'éloigne de Dieu dans ma vie personnelle, tous en souffrent autour de moi. Nous sommes " assis ensemble dans les lieux célestes ". " Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ". Quand vous vous laissez aller à l’égoïsme, à la négligence, au désordre, à l'indifférence, à l'endurcissement spirituel, tout votre entourage en pâtit. " Mais, direz-vous, qui est suffisant pour ces choses ? Peut-on atteindre un tel idéal ? " - Notre capacité vient de Dieu, et de lui seul. " Vous serez mes témoins " Qui de nous est prêt à dépenser chaque parcelle d'énergie nerveuse, morale, et spirituelle, pour Jésus-Christ ? C'est là ce qu'il faut faire pour être un témoin dans le sens ou Dieu l'entend. Cela prend du temps : soyez patient envers vous-même. Pourquoi Dieu nous a-t-il placés sur la terre ? Pour être sauvés et sanctifiés ? Non, mais pour y vivre pour lui. Est-ce que je suis prêt à être, à son service, le pain rompu et le vin répandu, à être dépouillé, à tout perdre, à tous les points de vue, sauf un seul : amener, par tous les moyens possibles, des hommes et des femmes à servir à leur tour Jésus-Christ ? Ma vie, livrée au service de Dieu, est la seule façon pour moi de dire à Dieu : " Merci ! " pour le salut incomparable qu'il m'a donné. Rappelez-vous que n'importe qui d'entre nous peut être mis de côté, comme une pièce fausse - " de peur, dit l'apôtre Paul, qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même rejeté ".

(Oswald Chambers)

samedi 28 avril 2018

La ténacité spirituelle

Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ! Psaume 46 : 11
 
La ténacité est plus que l'endurance. C'est l'endurance renforcée par une certitude absolue : ce que nous attendons va se produire. La ténacité est plus que le fait de s'accrocher, qui pourrait être seulement la crainte de tomber. La ténacité est le suprême effort d'un soldat, refusant d'admettre que son chef puisse être vaincu. La plus grande crainte d'un disciple n'est pas d'aller en enfer ; c'est  que Jésus-Christ soit méprisé, et que les choses pour lesquelles il a lutté - amour et justice, pardon et bonté envers les hommes - ne puissent finalement triompher. Car on pourrait croire, à voir ce qui se passe, que  toutes ces choses ne sont que des illusions ! C'est le moment de faire preuve de ténacité spirituelle. Au lieu de nous cramponner à Dieu sans rien faire, travaillons résolument, avec la certitude que Dieu ne peut pas être vaincu. Si nos espérances ne sont pas encore devenues réalité, c'est qu'elles doivent être purifiées. Tout idéal, que l'esprit humain espère ou rêve, sera un jour accompli. Un des efforts les plus grands que nous ayons à faire, est celui d'attendre que Dieu accomplisse ce que nous espérons. " Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi... " (Apocalypse 3 : 10) Spirituellement, restons tenaces.

(Oswald Chambers)

dimanche 22 avril 2018

Faut-il que j'écoute ?

Ils dirent à Moise : parle-nous toi-même et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous mourions.
Exode 20 : 19
 
Ce n'est pas intentionnellement que nous désobéissons à Dieu ; tout simplement, nous ne faisons pas attention à lui. Dieu nous a donné ses commandements, ils sont là, mais nous n'y prenons pas garde ; non par désobéissance volontaire, mais parce que nous n'aimons pas et ne respectons pas Dieu. " Si vous m'aimiez, vous garderiez mes commandements ". Quand enfin nous réalisons que nous avons manqué de respect envers Dieu, nous sommes couverts de honte et d'humiliation de n'avoir pas pris garde à lui. " Parle-nous, toi ; mais ne laisse pas Dieu nous parler ". Le fait que nous préférons écouter des serviteurs de Dieu, plutôt que Dieu lui-même, montre combien peu nous l'aimons. Pourquoi craignons-nous tellement que Dieu nous parle ? Parce que nous savons bien que, si Dieu parle, nous sommes placés devant un choix : ou exécuter sa parole, ou lui dire que nous ne voulons pas lui obéir. Si c'est un de ses serviteurs, nous estimons que ce n'est pas impératif, nous pouvons dire : " Eh bien, c'est tout simplement votre idée personnelle ", même si nous sentons que c'est peut-être la pensée de Dieu. Est-ce que je ne place pas Dieu dans la position humiliante de quelqu'un qui me traiterait comme son fils, alors que, de mon côté, je ne ferais aucun cas de lui ? Quand j'écoute enfin sa voix, l'humiliation que je lui ai infligée retombe sur moi. " Seigneur, pourquoi ai-je été si stupide et si obstiné ? " C'est ce qui se passe toujours quand nous nous décidons à écouter Dieu. Le réel bonheur de l'entendre est tempéré par la honte d'avoir mis si longtemps à l'écouter.

(Oswald Chambers)

vendredi 20 avril 2018

Est-il possible de persécuter Jésus ?

Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
Actes 26 : 14
 
Est-ce que je veux servir Dieu en suivant mes propres pensées ? C'est  un piège dont nous ne serons jamais libérés jusqu'à ce que nous soyons baptisés d'Esprit Saint et de feu. L'entêtement et la propre volonté portent des coups à Jésus-Christ. Cela ne fait peut-être de tort à personne, mais son Esprit en est blessé. Chaque fois que nous voulons obstinément maintenir nos droits, notre dignité, chaque fois que nous voulons faire triompher nos ambitions, nous persécutons Jésus. Lorsque nos yeux s'ouvrent sur cette triste réalité, cette découverte nous anéantit. Quand je vous transmets le message de Dieu, est-il vivant en moi, ardent et vibrant ? ou bien ma vie dément-elle ce que je prêche ? Je peux prêcher la sanctification, et manifester cependant l'esprit de Satan, l'esprit qui persécute Jésus-Christ. L'Esprit de Jésus n'admet qu'une seule attitude : l'unité parfaite avec le Père. Et il dit : " Écoutez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ". Tout ce que je fais doit se fonder sur ma parfaite union avec lui, et non sur ma volonté de m'élever vers Dieu. Il arrivera sans doute qu'on profite de moi, qu'on me trompe sans peine, ou que l'on m'ignore. Mais en acceptant tout cela par amour pour lui, j'ai la joie de ne pas être parmi ses persécuteurs.

(Oswald Chambers)

vendredi 13 avril 2018

Le Maître dirige

Voici pourquoi je te suis apparu. Actes 26 : 16
 
La vision de Paul sur le chemin de Damas n'a pas été une extase passagère, mais une vision comportant un ordre clair et précis, et Paul dit : " Je ne résisterai pas à la vision céleste ! ". Notre Seigneur lui dit, en effet : j'aurai désormais la haute main sur toute ta vie ; tu n'auras d'autre but, d'autre dessein, d'autre idéal que le mien. " Je t'ai choisi ". Lorsque nous naissons de nouveau, nous avons tous, pour peu que nous soyons spirituels, la vision de ce que Jésus attend de nous. Il est essentiel que nous apprenions à obéir, sans dire que cela est impossible. Il ne suffit pas de savoir que Dieu a sauvé le monde, et que le Saint-Esprit me met au bénéfice de l'oeuvre accomplie par Jésus-Christ. Je dois être en rapport direct avec lui. Paul n'a pas reçu un message, ou une doctrine à proclamer, il a été mis en contact direct, personnel, avec le Seigneur Jésus. Je dois être en rapport direct avec lui. Le verset 16 contient un ordre impératif : " Je te suis apparu pour t'établir serviteur et témoin... ". C'est un Maître qui parle. Il s'agit d'une relation personnelle entre lui et son serviteur. Paul n'étais pas au service d'une cause, mais d'une personne : le Seigneur Jésus-Christ ; il ne voulait savoir rien d'autre ; il ne vivait pour rien d'autre. " Je n'ai pas voulu savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ".

(Oswald Chambers)

dimanche 1 avril 2018

Celui qui appelle

J'entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je ? Esaie 6 : 8
 
Quand nous parlons de l'appel de Dieu, nous avons tendance à oublier le plus important : la nature même de Celui qui appelle. On parle de l'appel de la mer, de l'appel de la montagne, de l'appel des vastes étendues polaires ; mais ces appels-là ne sont entendus que par quelques-uns. Quelle que soit la nature de l'appel, il faut qu'il fasse vibrer en nous une corde sensible. L'appel de Dieu exprime la nature divine, et non la nôtre. Certains accents de l'appel de Dieu nous sont destinés, et nous sommes seuls à les percevoir. C'est Dieu lui-même qui s'adresse à nous sur un point particulier. Il nous fait être en communion directe avec lui. L'appel de Dieu n'est pas un écho de ma nature propre ; mes goûts et mon tempérament n'ont rien à y voir. Tant que je suis préoccupé de moi-même et de mon avenir, je n'entends pas l'appel de Dieu. Il faut que je traverse, comme Ésaie, une crise qui me transforme et accorde mon âme au diapason de Dieu. Beaucoup d'entre nous n'ont d'oreilles que pour eux-mêmes et n'en ont point pour Dieu.
 
(Oswald Chambers)

vendredi 30 mars 2018

Déserteur ou disciple ?

Dès lors, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui.
Jean 6 : 66
 
Supposons que Dieu, par son Esprit ou une parole de l'Écriture, vos révèle ce qu'il attend de vous et que vous perceviez cet appel. Si par la suite vous désertez, vous serez dominé par d'autres manières de voir situées aux antipodes de la pensée du Seigneur. Peut-être dites-vous en pensant à quelqu'un : " Si avec de telles idées il prospère, pourquoi ne serais-je pas comme lui ? " Votre devoir est de marcher à la lumière de la Révélation que Dieu vous a donnée. Vous n'avez pas à vous comparer aux autres, ni surtout à les juger, car c'est leur affaire et celle de Dieu. Quand vous vous apercevez qu'une manière de voir qui vous est chère est en désaccord avec la vision céleste, et que vous hésitez entre les deux, vous voyez se développer  en vous certaines tendances - le sentiment de vos droits et de votre valeur personnelle - choses dont Jésus-Christ n'a rien à faire. Il a toujours considéré cela comme la racine de l'intimité contre lui. " La vie d'un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l'abondance ". Si nous ne comprenons pas cela, c'est  que nous n'avons pas réalisé le sens profond de l'enseignement du Seigneur. Nous nous plaisons à regarder en arrière, et à nous remémorer les merveilleuses expériences que nous avons faites. Or, si vous refusez d'obéir à un seul commandement du Nouveau Testament révélé par la lumière de Dieu vous êtes sur la mauvaise pente ; cela prouve que votre conscience n'est plus docile à la vérité. Le moment est venu de vous décider à être un vrai disciple de Jésus-Christ, ou un déserteur.

(Oswald Chambers)

vendredi 23 mars 2018

Où se livre le combat ?

Israël, si tu reviens, si tu reviens à moi, dit l'Éternel... Jérémie 4 : 1

La bataille se perd ou se gagne dans le domaine invisible de ma volonté, et non pas sur la scène du monde. L'Esprit de Dieu s'empare de moi et là, seul avec Dieu, je dois livrer bataille. Tant que je ne l'ai pas fait, je suis sûr d'être vaincu à chaque fois. La bataille peut durer une seule minute, ou une année, cela dépend de moi, non de Dieu. Il faut que je passe résolument par l'enfer du renoncement, en sa présence. Rien n'a de pouvoir sur l'homme qui a combattu et vaincu en présence de Dieu. Si je me dis : " J'attendrai le moment critique, alors je mettrai Dieu à l'épreuve ", je m'apercevrai vite que cela ne peut pas marcher. La question doit être réglée entre Dieu et moi dans le secret de mon coeur, là ou personne ne peut intervenir ; alors je pourrai avancer avec la certitude que la victoire est acquise. Mais si elle est perdue sur ce terrain, la déroute est certaine. La raison de ma défaite, c'est que j'ai voulu gagner d'abord la bataille dans le monde extérieur. Il faut d'abord remporter la victoire devant Dieu. Quand vous avez à aider les autres, poussez-les à faire acte de volonté. C'est par là que commence l'abandon. Parfois - rarement cependant - Dieu nous place dans une situation cruciale. C'est alors que nous sommes mis en demeure de nous décider pour ou contre lui. À partir de ce moment-là, ou bien nous nous enliserons dans une vie chrétienne toujours plus engourdie et inutile, ou bien nous serons toujours plus ardents à faire : Tout pour qu'il règne.

(Oswald Chambers)