lundi 14 janvier 2013

La boussole indicatrice


Voyons, lequel d'entre vous, si son fils venait à lui demander du pain, songerait à lui donner une pierre ? Matthieu 7 : 9
 
Notre Seigneur compare ici l'homme qui prie à un enfant normal qui fait une demande normale. L'enfant de Dieu n'est-il pas assuré d'avoir l'oreille de son Père ? Si Dieu de vous exauce pas tout de suite, ne croyez pas qu'il ne veut pas le faire, ne vous laissez pas aller au découragement, mais consultez votre boussole. Êtes-vous en un rapport normal avec votre mari, avec votre femme, avec vos parents, avec vos enfants, avec vos camarades ? « Oh ! Seigneur, dites-vous, je me suis laissé aller à la mauvaise humeur, mais j'ai tant besoin de réconfort spirituel ! » Vous ne l'obtiendrez pas tant que vous n'aurez pas rétabli en vous l'état normal. Nous mêlons quelque révolte à notre adoration. Nous discutons, nous avons l'audace de discuter avec Dieu de m'envoyer de l'argent pour acheter quelque chose dont j'ai envie, alors qu'il y a une dette que je n'ai pas payée ? Ai-je demandé à Dieu de m'accorder plus de liberté, alors que je prive de sa liberté quelqu'un de ma famille ? Je n'ai pas pardonné à telle personne. J'ai oublié le commandement de Jésus : « Tout ce que vous désirez que les autres fassent à votre égard, faites-le pareillement pour eux . » Je ne suis enfant de Dieu que grâce à la nouvelle naissance. Je ne suis enfant de Dieu que tant que je marche dans la lumière. La prière chez la plupart d'entre nous devient du patois de Canaan, une sorte de vague excitation mystique. Notre vie spirituelle est une fabrique de brouillards. Si nous regardons la boussole, nous verrons ce qui n'est pas en règle. La prière ne sert à rien, si nous ne vivons pas en enfants de Dieu.
 
(Auteur inconnu)

L'appel de Dieu

Qui enverrai-je? Ésaïe 6:8

Dieu n'adressa pas d'appel personnel à Ésaïe. Ésaïe entendit seulement la voix du Seigneur qui demandait: «Qui enverrai-je?». L'appel de Dieu n'est pas uniquement pour quelques-uns, il est pour tous. Entendre ou ne pas entendre cet appel dépend de mes propres oreilles; et ce que j'entends  dépend de mes dispositions intérieures. Il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus, c'est-à-dire peu qui se comportent en élus. Les élus sont ceux qui, entrés en contact avec Dieu par Jésus-Christ, l'ont laissé transformer leur attitude et déboucher leurs oreilles; ils entendent alors le  « murmure doux et subtil » qui répète sans cesse: « Qui marchera pour nous ? ». Ce n'est pas un appel adressé personnellement à un individu à qui Dieu dirait: « Toi, tu dois partir ». Dieu n'exerce pas de pression sur Ésaïe. Mais Ésaïe se tenait en la présence de Dieu; il entendit l'appel, et se rendit compte qu'il n'y avait, pour lui, qu'une chose à faire: répondre librement et consciemment: « Me voici, envoie-moi! ». Débarrassez-vous de l'idée que Dieu vous appellera en vous pressant et en vous suppliant. Quand notre Seigneur appela ses disciples, il n'exerça sur eux nulle contrainte. Son appel, à la fois doux et ardent: « suis-moi », s'adressait à des hommes en pleine possession de leurs moyens. Si nous laissons l'Esprit de Dieu nous amener devant le Seigneur, face à face, nous entendrons comme Ésaïe, le « murmure » doux et subtil », et librement, sans crainte, nous dirons: « Me voici, envoie-moi! ».

(Oswald Chambers)