vendredi 1 mai 2015

Chacun son rôle

Au reste, mes frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur ait son cours, et qu'elle soit glorifiée comme elle l'est parmi vous. 2 Thessaloniciens 3 : 1
 
Les récits de l'Ancien Testament sont riches d'enseignements pour notre vie chrétienne du 21e siècle. Le combat d'Israël contre une peuplade appelée Hamalec (Exode 17 : 8 à 13) nous parle de différents rôles dans le service pour Dieu. Dans la plaine, Josué mène la bataille à la tête du peuple de Dieu contre une nation ennemie qui l'a attaqué. En même temps, sur la colline, Moïse élève les mains vers Dieu en priant pour les combattants. « Et il arrivait que, lorsque Moïse élevait sa main, Israël était alors le plus fort ; mais quand il reposait sa main, alors Hamalec était le plus fort. Alors Moïse, soutenu par ses deux assistants, ne cesse pas   de prier jusqu'à ce que la victoire soit totale. Nous découvrons là l'importance pour chacun de remplir son rôle. Ceux qui prient sont tout aussi utiles que ceux qui sont '' sur le terrain ''. Leur contribution est moins visible mais tout aussi réelle ; dès qu'elle cesse, cela se ressent. Je n'ai pas reçu un don d'évangéliste ? Je peux prier pour les missionnaires. Dieu m'a épargné d'être torturé ou banni à cause de ma foi ? Je peux prier pour mes frères et sœurs persécutés. Je ne suis pas capable d'expliquer la Bible, ni doué pour consoler les croyants fatigués ? je peux prier pour ceux qui le font avec dévouement. Ne sous-estimons pas l'importance de la prière, individuelle ou collective. Les chrétiens ont besoin d'intercesseurs pour remporter les combats spirituels. Il ne faut pas de qualités spécifiques pour cela, seulement de l'intérêt pour l'Église de Christ, de l'amour pour nos frères, et beaucoup de persévérance.

J'étais un esclave enchaîné par Satan (témoignage)

Ne savez-vous pas bien qu'à quiconque vous vous rendez esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ?
Romains 6 : 16
 
« Enfant, je n'étais pas heureux. Toute l'ambiance familiale était plombée par l'alcoolisme de mon père. J'aspirais à trouver amour et consolation. Vers l'âge de 18 ans, je me suis joint à un groupe de jeunes marginaux. Nous vivions à une époque pleine d'idéalisme et nous pensions qu'il était possible de mener une vie différente. La déception fut à la hauteur de l'espérance. J'étais profondément malheureux, ma seule aspiration était l'attente égoïste que les autres puissent répondre à mes désirs. Un jour, je reçus une lettre de mon frère aîné, me disant qu'il avait découvert Jésus et que sa vie en était bouleversée. Il m'envoyait aussi une Bible et m'invitait à la lire. J'étais content pour lui, mais pendant un an, malgré quelques tentatives pour lire la Bible, rien ne se passa. Je m'enfonçais dans un désespoir toujours plus profond. Un jour, je voulus savoir ce que contenait ce livre. Pendant trois semaines, je me coupai de mon entourage pour me plonger dans la lecture de la Bible. Chaque soir, avant de l'ouvrir, je priais Dieu en disant : « Si ce que mon frère dit est vrai, il n'y a aucune raison que cela ne soit pas vrai pour moi ». Sur le conseil de mon frère, je lus le Nouveau Testament. Je n'y compris pas grand chose. Un soir pourtant, en lisant, je fus comme foudroyé intérieurement. Le texte parlait du diable, ce fut comme une révélation. Dieu me montrait que je n'étais pas libre, moi qui croyais l'être. J'étais un esclave enchaîné et, sur le plan spirituel, je n'appartenait pas à Dieu mais à Satan qui n'avait qu'un but : me conduire à la mort. Je compris aussi que seul Jésus avait le pouvoir de me faire changer de bord. Jésus était venu pour libérer les hommes de leurs chaînes et de la puissance de Satan. Je compris que s'il était mort, c'était parce qu'il avait pris sur lui, à son compte, toutes les saletés qui se trouvaient dans ma vie. Il m'invitait à la laisser entrer dans mon cœur. Je me mis à genoux, seul dans ma chambre, et là, je lui dis que je ne supportais plus l'être que j'étais, que je voulais être une autre personne et je le suppliai de me sauver. Je ne pouvais plus parler. Je sentais que Satan ne voulait pas me lâcher. Puis, tout à coup, ce fut le calme. Une joie profonde pénétra en moi et chassa toutes les ténèbres qui s'y trouvaient. Elle fut suivie d'une certitude immédiate : Dieu m'avait entendu. Je n'étais plus seul, l'Esprit de Dieu venait habiter en moi. Dès ce moment, plus rien de ce qui faisait ma vie passée n'exista. Mes centres d'intérêts furent transformés. Je n'avais plus qu'une envie : lire la Bible. Peu de temps après ma conversion, j'écrivis une lettre à mon père. Je lui demandai pardon pour mes torts à son égard. C'était il y a trente ans. Pendant toutes ces années, Dieu a veillé sur moi, il m'a appris à toujours mieux le connaître, l'aimer et le servir. »  - Thierry -