mercredi 24 août 2016

Cramponné

Car tu es mon secours, et je suis dans l'allégresse à l'ombre de tes ailes. Mon âme est attachée à toi ; ta droite me soutient. Psaume 63 : 8-9

Lors des tremblements de terre qui ont ravagé la Turquie en août 1999, un certain nombre de personnes, coincées plusieurs jours dans les ruines de leur immeuble, ont pu finalement être dégagées saines et sauves. Parmi elles, un garçonnet de 5 ans a été délivré par un sauveteur après plus de huit jours d'attente sous les décombres de sa maison. Exténué et assoiffé, il se cramponnait au sauveteur et ne voulait plus le lâcher : il n'avait confiance en personne d'autre. Cette histoire émouvante peut être transposée à la relation du chrétien avec son Sauveur, Jésus-Christ. Christ est venu nous chercher dans un monde ruiné par le péché. Il est descendu lui-même prendre la forme humaine, il a souffert le martyre de la croix, il est allé jusqu'à mourir pour des êtres cruels, pour les délivrer de la mort. Comment le chrétien va-t-il remercier son Sauveur ? N'est-ce pas en s'attachant à lui pour l'aimer plus que tout au monde ? Parmi les premiers chrétiens, un serviteur de Dieu, nommé Barnabas, « les exhortait tous à demeurer attachés au Seigneur de tout leur cœur » (Actes 11 : 23). Marie-Madeleine en est un bel exemple : elle avait été délivrée par Jésus de sept démons. Lorsque Jésus est mort, elle l'a cherché partout ne trouvant pas son corps dans la tombe le dimanche matin, elle était inconsolable. Il lui fallait son Sauveur, elle ne pouvait vivre sans lui. Chrétiens, imitons cet amour absolu pour notre Sauveur et Seigneur, et vivons pour lui plaire !

(La Bonne Semence)