mercredi 27 mars 2019

Avez-vous perdu courage ?

Il te manque encore une chose ; vends tout ce que tu as... puis viens et suis-moi. Luc 18 : 22

" Lorsque le jeune homme riche entendit ces paroles ... " Avez-vous jamais entendu le Maître prononcer une parole dure ? Si vous répondez non, je me demande si vous l'avez jamais entendu dire quoi que ce soit. Jésus-Christ nous dit beaucoup de choses que nous entendons, sans les écouter vraiment ; quand nous y prêtons attention, ses paroles sont étonnamment dures. Jésus ne semble pas avoir, le moins du monde, pressé cet homme de faire ce qu'il lui avait dit ; il n'a pas essayé de le garder près de lui. Il lui a simplement dit : " Vends tout ce que tu as, puis viens, et suis-moi ". Notre Seigneur ne supplie ni ne cajole, jamais il n'essaie de séduire : Il dit simplement les paroles les plus sévères que des oreilles humaines aient jamais entendues, puis s'en tient là. Ai-je jamais entendu Jésus dire une parole dure ? M'a-t-il  parlé, à moi personnellement, et l'ai-je écouté avec toute mon attention ? Non pas une parole que je puisse exposer à d'autres, mais quelque chose qui était bien pour moi. Cet homme comprit ce que Jésus disait, il l'entendit et en mesura la portée, et cela lui brisa le coeur. Il partit, non pas révolté, mais tout triste, entièrement découragé. Il était venu à Jésus plein d'ardeur, et la parole de Jésus le glaça ; sa piété enthousiaste céda au découragement. Et Jésus n'insista pas, il le laissa partir. Le Seigneur sait parfaitement que, une fois que sa parole a été entendue, elle portera du fruit, tôt ou tard. Il est dommage que plusieurs d'entre nous empêchent le fruit de mûrir. Mais si nous revenons à l'obéissance, Jésus ne nous fera aucun reproche.

(Oswald Chambers)

lundi 11 mars 2019

Les signes de la nouvelle naissance

Il faut que vous naissiez de nouveau. Jean 3 : 7

La réponse à la question : " Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? ", est : " Quand il est assez vieux pour mourir ", c'est à dire, pour renoncer à ses prétendus droits, à ses vertus, à sa religion, à tout, pour recevoir en lui une vie qu'il ne connaissait pas auparavant. La vie nouvelle se manifeste par une repentance consciente, et une inconsciente sainteté. " À tous ceux qui l'ont reçu... " (Jean 1 : 12). Ma connaissance de Jésus est-elle née en moi d'une intuition spirituelle et personnelle, ou bien est-ce seulement ce que j'ai appris en écoutant les autres ? Ai-je quelque chose dans ma vie qui me rattache directement au Seigneur Jésus comme à mon Sauveur personnel ? C'est là l'assise de toute vie spirituelle. Être né de nouveau de nouveau, c'est voir Jésus. " Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu " (Jean 3 : 3). Est-ce que je recherche les signes du Royaume, ou est-ce que je perçois la volonté de Dieu ? Grâce à la nouvelle naissance une vision nouvelle me permet de discerner la volonté de Dieu. Son règne existe de tout temps, et tient à la nature même de Dieu ; mais maintenant que je participe à sa nature, je le discerne clairement. " Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché " (1 Jean 3 : 9). Est-ce que je m'efforce de ne plus pécher, ou est-ce que vraiment je ne pèche plus ? Être né de Dieu, c'est avoir reçu un pouvoir surnaturel de Dieu, pour ne plus pécher. La Bible ne demande pas : " Un chrétien peut-il encore pécher ? " Elle affirme catégoriquement : Un chrétien ne doit pas pécher. La nouvelle naissance a pour résultat que nous ne pratiquons pas le péché ; non seulement nous avons reçu le pouvoir de ne pas pécher, mais nous avons cessé de pécher. 1 Jean 3 : 9 ne signifie pas que nous ne pouvons plus pécher ; cela veut dire que si nous obéissons à la vie nouvelle que Dieu a mise en nous, le péché n'a plus de pouvoir sur nous.

(Oswald Chambers)

samedi 2 mars 2019

Le chrétien et la souffrance

Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle créateur, en faisant ce qui est bien. 1 Pierre 4 : 19
 
Rechercher la souffrance est répréhensible, mais choisir la volonté de Dieu, même si elle implique la souffrance, est tout autre chose. Aucun chrétien normal ne recherche la souffrance pour elle-même ; comme Jésus, il recherche la volonté de Dieu, doit-il en souffrir. Un chrétien ne doit jamais s'immiscer dans la vie d'un autre chrétien, pour interrompre la discipline de la souffrance. Un chrétien qui fortifiera les autres chrétiens, et les affermira, réjouit le Seigneur. Ceux qui nous font du bien ne sont pas ceux qui s'apitoient sur nous ; ceux-là, au contraire, gênent notre marche, car en nous plaignant ils affaiblissent notre énergie. Un chrétien ne peut comprendre un autre chrétien que s'il se tient tout près du Sauveur. Si nous laissons un frère nous témoigner de la sympathie, aussitôt nous pensons : " Dieu me traite durement ". C'est pourquoi Jésus a dit que la pitié de soi vient du diable (Matthieu 16 : 23). Ne calomnions pas Dieu ; il est facile de le faire car Dieu ne se défend pas, ne se venge jamais. Ne vous imaginez pas que Jésus éprouvait le besoin qu'on s'apitoie sur lui pendant sa vie terrestre. Il refusait la sympathie des hommes, car il savait trop bien, dans sa détresse, que personne sur la terre ne pouvait comprendre son oeuvre. Il ne cherchait de sympathie qu'auprès de son Père et des anges du ciel (Luc 15 : 10). Remarquez que Dieu semble parfois " gaspiller " ses  serviteurs. Au point de vue humain, il les place à des endroits ou ils semblent inutiles. Nous disons : " Dieu me veut ici parce que je suis tellement utile ! " Mais Dieu place ses serviteurs là ou ils pourront le glorifier ; et nous n'avons pas à en juger nous-mêmes : il sait ce qu'il fait.
 
(Oswald Chambers)