dimanche 29 mai 2016

L'auto-stoppeur et les policiers

J'aurai confiance, et je ne craindrai pas. Ésaïe 12 : 2
 
Sur le quai de la gare, Alex attend le train. Sa mission est difficile : dans u pays où il est interdit de posséder une bible, il doit en transporter une pleine valise jusqu'à la ville voisine. Plein d'appréhension, il monte dans un wagon et range sa valise. Il cause peu, écoute beaucoup. En silence il prie. Tout à coup une pensée s'impose à lui, comme si Dieu lui parlait : « Quitte le train au prochain arrêt ». Il raisonne : pourquoi descendre en rase campagne ? Mais plus il réfléchit, plus la chose lui paraît claire. Alors il quitte le train et rejoint à pied la route. Soudain, un bruit de moteur. Automatiquement il lève le bras. La voiture ralentit et s'arrête. Stupéfait, mais cachant son effroi. Alex lit sur la portière : Police. « Où allez-vous, jeune homme ? » « Je vais à la ville voisine. » « Bien, montez vite, car nous sommes pressés. » Alex s'installe sur la banquette arrière serrant sa valise. Les policiers discutent entre eux. Alex écoute, heureux qu'on ne lui demande rien. Soudain, l'un d'eux dit à son collègue : « Dépêchons-nous, sinon nous ne serons pas à la gare à l'arrivée de train ». « Tu as raison. Ne manquons pas ce moment. J'imagine la tête du jeune homme lorsque nous le coffrerons à la descente du train avec sa valise pleine de bibles ». Sans se retourner, le chauffeur demande au passager : « Nous voici arrivés. Où voulez-vous descendre ? » « Au premier feu, s'il vous plaît ». Alex descend, regarde la voiture s'éloigner et remercie son Seigneur pour cette merveilleuse délivrance !