lundi 11 mars 2013

L'erreur

Ce qui m'est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l'Évangile. Philippiens 1:12b
 
Une fois que nous décidons d'obéir à Dieu complètement, il est facile de présumer que la vie sera plus douce. Et, quand c'est le cas, nous pensons que cela prouve que nous sommes dans la volonté de Dieu. Si nous rencontrons des obstacles, toutefois, nous avons tendance à conclure que nous sommes  hors de la volonté de Dieu. Au lieu de remettre en question notre façon d'évaluer la situation, nous remettons en question notre consécration et parfois même Dieu. Un jour, un chrétien mû a dit: « C'est une erreur de croire que si nous obéissons à Dieu, tout ira bien. Être consacré à Dieu signifie le suivre, même quand les choses vont mal. En fait, a-t-il dit avec assurance, l'Évangile progresse à force de désastres et de souffrances.» Bien que Paul ait été emprisonné lorsqu'il a écrit aux Philippiens, ses épreuves ne l'ont pas alarmé. Son objectif était de prêcher l'Évangile, et il ne remettait pas en question cet objectif uniquement parce qu'il avait été arrêté. Il a profité au maximum des circonstances et proclamé Christ à ses ravisseurs. Ses chaînes avaient contribué aux progrès de L'Évangile (Phil. 1:12 à 14). Considérez vos dons et vos objectifs spirituels. Croyez-vous qu'ils sont de Dieu lorsque tout va bien, et les remettez-vous en question quand vous avez des difficultés? Ne vous laissez pas duper par l'erreur sur laquelle la vie est facile quand on obéit à Dieu. Dieu n'ôte pas les difficultés; il s'en sert pour votre bien et pour sa gloire. - J.E.Y. -
 
Pensée: Les mers calmes ne forment pas d'habiles marins.

La joie dans le désespoir

Quand je le vis, je tombai comme mort à ses pieds. Apocalypse 1:17
 
Même si, comme l'apôtre Jean, vous connaissez Jésus intimement, il peut arriver qu'il vous apparaisse soudain avec un aspect tout nouveau, et tel que vous tombiez comme mort à ses pieds. Il y a des moments où Dieu ne peut se révéler à nous que dans sa majesté. C'est cette terrible majesté qui produit en nous la joie dans le désespoir: courbés jusqu'à terre, nous savons que la main de Dieu seule pourra nous relever.

"II posa sur moi sa main droite." Dans notre accablement, nous sentons tout à coup le contact de Jésus-Christ. Ce n'est pas la main du juge, c'est la main de notre Père céleste. Ce contact à lui seul est un réconfort, une paix ineffable. "Les bras éternels sont au-dessous de toi" pour te soutenir, te consoler, te fortifier. Dès qu'on a senti ce contact, aucune crainte n'est plus possible. Du haut de sa gloire éternelle, le Seigneur Jésus s'abaisse jusqu'à moi, le plus insignifiant de ses disciples, pour venir me dire: "Ne crains pas, crois seulement". Quelle douceur et quelle tendresse!

Le désespoir ordinaire ne contient aucune joie, aucune espérance de quelque chose de meilleur. Mais il y a de la joie dans mon désespoir quand "je sais qu'en moi, c'est-à-dire dans mon être terrestre, on ne peut rien trouver de bon". Ma joie c'est de sentir que je n'ai plus, tel que je suis, qu'à m'anéantir devant Dieu, et que Lui seul pourra me relever. Dieu ne peut rien faire pour moi tant que je n'ai pas reconnu mon incapacité radicale.
 
(Auteur inconnu)