vendredi 28 juillet 2017

Dieu n'abandonne jamais

Dieu lui-même dit : je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point. Hébreux 13 : 5
 
Quelle direction ma pensée suit-elle, en ce moment ? Est-elle conditionnée par ce que Dieu dit, ou par mes craintes ? Ai-je l'habitude de dire, non ce que Dieu déclare, mais ce que j'ai entendu dire à son sujet ? Il a dit : " Je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point ". C'est donc avec assurance que nous pouvons affirmer : " Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien. Que peut me faire un homme ? " " En aucun cas je ne te délaisserai ". Dieu ne me délaisse pas, malgré mon péché, mon égoïsme, ma résistance, ma révolte. Suis-je vraiment attentif à cette promesse que Dieu me fait ? Il faut que je l'écoute encore, et encore. " En aucun cas je ne t'abandonnerai ". Parfois ce ne sont pas les difficultés qui me font douter de cette promesse, mais le terre-à-terre de la vie quotidienne. Il n'y a pas de roc escarpé à gravir, pas de vision, rien de grandiose ni de splendide - rien que le train-train de tous les jours. Puis-je, dans ces circonstances, entendre encore la promesse de Dieu ? Nous croyons parfois que Dieu va faire quelque chose d'exceptionnel, et qu'il nous prépare pour cela. Mais lorsque nous croissons dans la grâce nous découvrons que Dieu se glorifie dans nos circonstances actuelles, à tout instant. Si nous nous reposons sur la promesse de Dieu, il nous donnera une énergie prodigieuse, et nous apprendrons à chanter au milieu même des occupations les plus ordinaires.
 
(Oswald Chambers)

mercredi 19 juillet 2017

Une question bouleversante

Fils de l'homme, ces ossements pourront-ils revivre ? Ézéchiel 37 : 3
 
Un pécheur peut-il se changer en saint ? Une vie tordue peut-elle être redressée ? Il n'y a qu'une réponse : " Seigneur Éternel, tu le sais, mais je ne le sais pas ". N'employez pas de recettes religieuses toutes faites et ne dites pas : " Oui, avec plus de fidélité dans la lecture de la Bible, de piété et de prière, nous arriverons à un résultat ! " Il est  beaucoup plus facile de faire quelque chose que de compter sur Dieu. Ce qui nous fait agir, c'est plutôt le désespoir que l'inspiration. C'est pourquoi il y a si peu de chrétiens ouvriers avec Dieu, mais tant qui sont ouvriers pour Dieu. Nous préférons travailler pour Dieu, plutôt que de croire en Lui. Suis-je vraiment sûr que Dieu fera ce qui m'est impossible ? Je désespère de la transformation de l'homme parce que je n'ai jamais fait l'expérience de l'action de Dieu dans ma vie. Pourrais-je voir la puissance de Dieu opérer en moi des transformations merveilleuses, et en même temps désespérer de la transformation des autres ? Y a-t-il eu réellement en moi une transformation spirituelle ? C'est parce que j'ai si peu expérimenté cela moi-même, que je suis dans la crainte au sujet des autres. " Voici, ô mon peuple, j'ouvrirai vos sépulcres ". Lorsque Dieu veut vous montrer la corruption de la nature humaine, il vous la fait découvrir dans votre propre coeur. Si Dieu vous a révélé ce que vous êtes en dehors de sa grâce - et il ne le fait que lorsque son Esprit est à l'oeuvre - vous découvrez qu'il y a en vous bien plus de possibilité de mal que dans le pire criminel. Mon sépulcre a été ouvert par Dieu, et je sais qu'en moi (c'est-à-dire dans ma chair) n'habite aucun bien. L'Esprit de Dieu révèle sans cesse ce qu'est la nature humaine privée de la grâce de Dieu.

(Oswald Chambers)

samedi 15 juillet 2017

Notre intérêt personnel

Si tu vas à gauche, j'irai à droite, si tu vas à droite, j'irai à gauche. Genèse 13 : 9
 
Dès que vous commencez à vivre la vie de la foi, de magnifiques et luxuriants horizons s'ouvrent devant vous ; c'est l'héritage qui vous a été préparé. Mais dans cette vie par la foi, vous devrez parfois user de votre droit d'héritier pour renoncer à vos droits, et laisser Dieu choisir pour vous. Dieu vous placera peut-être pour vous éprouver, devant un  choix tel, qu'à vues humaines, il serait normal de tenir compte de votre propre bien-être. Mais si vous vivez par la foi, vous renoncerez joyeusement au droit de choisir vous-même, et vous laisserez à Dieu le soin de choisir pour vous. C'est en pratiquant cette discipline de l'obéissance à la voix de Dieu, que vous verrez votre être naturel se transformer en un être spirituel. Toutes les fois que nous nous fondons sur notre droit cela obscurcit notre discernement spirituel. Le plus grand ennemi de la vie par la foi en Dieu, ce n'est pas le péché, mais le bien qui est toujours l'ennemi du meilleur. Abraham avait le droit de choisir lui-même, c'était sage, et son entourage a dû penser qu'il était fou de ne pas choisir. Beaucoup d'entre nous ne faisons pas de progrès dans la vie spirituelle parce que nous voulons choisir nous-mêmes, au lieu de laisser ce soin à Dieu. Nous devons apprendre à marcher les yeux fixés sur Dieu : " Marchez ", dit-il, " en ma présence ".

(Oswald Chambers)

samedi 8 juillet 2017

La vraie richesse


Participants de la nature divine. 2 Pierre 1 : 4
 
Conformément aux promesses de Dieu, nous sommes rendus " participants de la nature divine ". Nous avons maintenant à incorporer cette nature divine dans notre nature humaine, par la formation d'habitudes spirituelles. La première habitude à acquérir consiste à nous rappeler continuellement les richesses que Dieu met à notre disposition. " Oh, mes ressources ne me le permettent pas ", disons-nous. Cette phrase contient un des pires mensonges qui soient. Riches en Dieu, nous parlons comme si notre Père céleste nous avait déshérités. Nous pensons que c'est faire preuve de modestie que de dire, à la fin de la journée : " Eh bien ! me voilà au bout, mais quelle bataille ! " Et pourtant en Jésus-Christ, le Dieu Tout-puissant est à nous ! Si nous Lui obéissons, il peut réquisitionner pour notre service le plus petit grain de sable ou la plus lointaine étoile. Qu'importe si les circonstances sont difficiles ! Pourquoi ne le seraient-elles pas ? Si nous nous apitoyons sur nous-mêmes, si nous nous payons le luxe de rester dans la misère, nous nous privons des richesses de Dieu, et nous empêchons les autres d'y accéder. Aucun péché n'est plus grave que cette pitié de soi-même, parce qu'elle et Dieu de côté et place notre égoïsme sur le trône. Elle ouvre notre bouche pour cracher des lamentations, et notre vie n'est plus qu'une éponge desséchée, elle n'a plus rien d'aimable ni de généreux. Quand Dieu commence à être content de nous, il nous appauvrit dans le domaine des fausses richesses, jusqu'à ce que nous ayons bien compris que toutes nos sources sont en Lui. Si a majesté, la grâce et la puissance de Dieu ne se manifestent pas en nous, Dieu nous en lient pour responsable. Il peut nous combler de toutes sortes de grâces, et nous apprendre a les répandre sur les autres. Laissez constamment dominer sur vous la grâce de Dieu, et ses bénédictions couleront sans cesse à travers vous.

(Oswald Chambers)

vendredi 7 juillet 2017

Être à la hauteur de chaque situation

... pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel. Éphésiens 1 : 18
 
Rappelez-vous dans quel but vous avez été sauvés : afin que le Fils de Dieu soit manifesté dans votre corps mortel. Tendez toutes vos énergies à réaliser votre élection comme enfant de Dieu ; soyez toujours à la hauteur de la situation. Vous n'avez rien à faire pour votre salut, mais vous devez agir pour réaliser dans votre vie les conséquences du salut que Dieu vous a donné. Vivez-vous ce salut par votre parole, votre cerveau, et vos forces nerveuses ? Si vous êtes encore boudeur et grincheux, agissant à votre guise, c'est un mensonge alors de dire que vous avez été sauvé et sanctifié. Dieu est le grand Maître, il permet aux difficultés de surgir afin que vous les surmontiez. " Avec Dieu nous ferons des exploits ", écrit le psalmiste. Dieu ne vous épargnera aucune épreuves qui vous sont nécessaires. Pierre dit : " Ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver ". Soyez à la hauteur de la situation ; faites face. Peu importe si cela fait mal, pourvu que Dieu puisse, par votre épreuve, se manifester dans votre chair mortelle. Que Dieu ne nous trouve plus en train de geindre et de grogner, mais qu'il nous trouve pleins de " cran ", comme des athlètes bien entraînés, prêts à affronter tout ce qu'il nous envoie. Nous devons tout subordonner à ce que le Fils de Dieu soit manifesté. Dieu n'a pas besoin de momies. De quel droit voulons-nous dicter notre volonté à Dieu ? Est-ce que Jésus l'a jamais fait ? Nous sommes ici-bas pour nous soumettre à Lui, afin qu'il oeuvre en nous comme il lui plaît. Quand nous avons compris cela, il peut faire de nous le pain rompu et la vie répandu pour la nourriture des autres.

(Oswald Chambers)

lundi 3 juillet 2017

L'habitude d'une bonne conscience

C'est pourquoi je m'efforce d'avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes.
Actes 24 : 16
 
Seul " Christ en nous " peut obéir aux commandements de Dieu. Ils sont difficiles, mais dès que nous obéissons, ils deviennent divinement faciles. La conscience est cette faculté supérieure, et me dit ce qu'elles réclament de moi. C'est l'oeil de mon âme, qui regarde vers Dieu ou vers ce qu'elle considéré comme l'idéal le plus haut ; c'est pourquoi la conscience ne parle pas à tous de la même façon. Si j'ai l'habitude de regarder Dieu en face, ma conscience m'indiquera toujours quelle est la loi parfaite de Dieu, et comment je puis lui obéir. Mais suis-je disposé à lui obéir ? Il me faut garder ma conscience si sensible qu'elle m'évite tout faux pas. Il me faut vivre dans une communion si parfaite avec le Fils de Dieu que, dans chaque circonstance, mon intelligence spirituelle soit renouvelée, et que je discerne à l'instant la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite. Dieu fait notre éducation jusque dans le plus petit détail. Mon oreille est-elle exercée à percevoir le plus léger murmure de l'Esprit qui m'indique ce que je dois faire ? " N'attristez pas le Saint-Esprit ". La voix de Dieu n'est pas celle du tonnerre ; elle est si douce qu'il est facile de ne pas en tenir compte. La seule façon de garder notre conscience toujours sensible à cette voix, est d'être continuellement disponible. Dès qu'il y a un doute, n'insistez pas. Si vous dites : " Pourquoi ne pourrais-je pas faire cela ? ", vous êtes sur une voie dangereuse. Ne discutez pas lorsque votre conscience parle. Ne laissez pas affaiblir votre communion avec lui, si peu que ce soit, et veillez à ne pas ternir votre vision de Dieu.

(Oswald Chambers)