mercredi 29 avril 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (7)

Prier dans une langue inconnue

Le fait de parler dans une langue inconnue n'est pas le seul aspect du ministère du Saint-Esprit dans la vie du croyant ; mais lorsque ce parler en langues se rapporte à sa vie de prière, il concerne alors l'un des aspects principaux de son existence. Quand on pose la question : " Quelle est la valeur du parler en langues ? ", il convient de demander également : " Quelle est la valeur de la vie de prière d'un homme ?, car la Parole de Dieu nous révèle l'importance exacte du parler en langues. Il n'est pas de grand homme qui n'ait eu une vie de prière intense. Il est écrit : " Priez sans cesse ". Paul fait remarquer qu'il existe deux manières de prier : tantôt c'est l'intelligence qui conduit l'homme à demander à Dieu ce qu'il désire ; tantôt le Saint-Esprit conduit le croyant à prier dans une langue que l'intelligence humaine ne comprend pas. Paul écrit : " Si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. Que faire donc ? Je prierai par l'esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence ; je chanterai par l'esprit, mais je chanterai aussi avec l'intelligence ". (1 Corinthiens 14 : 14-15). Romains 8 : 26-27 met l'accent sur l'importance de la prière en langue : " De même aussi l'Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est l'intention de l'Esprit : c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints ". L'expression-clé de ce passage est " comme il convient ". La Parole de Dieu ne dit pas que nous ne savons pas comment prier. Elle met plutôt l'accent sur le fait que les limites de l'esprit humain nous empêchent quelquefois de savoir pour quoi nous devrions prier. L'Esprit vient alors au secours de notre faiblesse. Il nous assiste et intercède pour nous selon la volonté de Dieu. Ainsi apparaît le double privilège du croyant : il peut prier avec son intelligence, ou alors laisser le Saint-Esprit conduire la prière, afin qu'elle soit conforme à la volonté divine. La prière faite dans une langue inconnue ne doit pas obligatoirement être un message exprimé dans une langue étrangère, qui puisse être comprise par une personne particulière. La Parole de Dieu est, à ce sujet, très claire : " Celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu " (voilà ce qu'est la prière). " Car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères " (1 Corinthiens 14 : 2). On peut alors demander : " Pourquoi parler dans une langue inconnue, si l'on ne comprend pas ce qu'on dit ? " Paul répond à cette question dans le quatrième verset de 1 Corinthiens 14, en affirmant : " Celui qui parle en langue s'édifie lui-même ". " Édifiez-vous vous-mêmes sur votre très sainte foi, priez par le Saint-Esprit ". Toute prière efficace est un exercice spirituel ; Jésus a dit en effet : " Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, L'adorent en Esprit et en vérité " (Jean 4 : 24). La prière en langues nous fait pénétrer plus profondément dans les réalités spirituelles ou le Saint-Esprit dirige la prière et son expression, selon Sa propre volonté (Romains 8 : 27).

dimanche 26 avril 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (6)

Le parler en langues

Si le parler en langues se trouve dans la Bible (et il s'y trouve), ce doit être pour une raison particulière. Dieu demandera à chacun des comptes sur la manière dont sa vie a été vécue en conformité ou non avec Sa Parole. Lorsqu'ils furent baptisés du Saint-Esprit, les disciples parlèrent en d'autres langues. Ne lisons-nous pas : " Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer " (Actes 2 : 4). Quand Dieu appela Pierre à prêcher dans la maison de Corneille, l'apôtre montra une certaine réticence : car il allait devoir s'adresser à un auditoire païen ; et cependant, cet auditoire fut sauvé par le moyen de son ministère, et tous furent baptisés du Saint-Esprit. Nous lisons : " Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la Parole. Tous les croyants circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit soit aussi répandu sur les païens " (Actes 10 : 44-45). Mais comment pouvaient-ils savoir que la famille de Corneille avait été baptisée du Saint-Esprit ? le verset suivant nous en donne l'explication : " Car ils les entendaient parler en langues et exalter Dieu " (Actes 10 : 46). Lorsque les chrétiens d'Éphèse reçurent le Saint-Esprit, il nous est dit : " ils se mirent à parler en langues et à prophétiser " (Actes 19 : 6). L'invité qui se trouve dans la salle d'attente peut fort bien ne pas pouvoir se rendre dans les autres pièces de la maison, si vous gardez les clés des portes qui y donnent accès. ce n'est que lorsque vous aurez ouvert ces portes et prié votre hôte d'entrer qu'il aura vraiment la possibilité de visiter toute la maison. L'apôtre dit : " Ne savez-vous pas ceci : votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu, et vous n'êtes pas à vous-mêmes " (1 Corinthiens 6 : 19). Si notre corps est le temple du Saint-Esprit, il est d'une importance extrême que le temple tout entier Lui soit ouvert. Dans Romains 12 : 1, Paul lance cet appel : " Je vous exhorte donc frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable ". Être baptisé du Saint-Esprit signifie être immergé en Lui ou Lui être complètement livré. Les deux éléments qui s'abandonnent toujours les derniers sont l'intelligence et la langue de l'homme. Mais lorsque la personne parle dans une autre langue, l'intelligence et la langue sont livrées entièrement au Saint-Esprit, selon ce que Paul déclare dans 1 Corinthiens 14 : 14 : " Si je prie en langues, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile ". Jacques écrit : " Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter : c'est un mal qu'on ne peut maîtriser, elle est pleine d'un venin mortel " (Jacques 3 : 8). Jésus et Jean ont tous deux comparé le baptême de l'Esprit au baptême d'eau. Vous pouvez boire un verre d'eau pour reprendre de forces, et vous pouvez être immergé dans l'eau. Il s'agit là de deux expériences très différentes l'une de l'autre, mais qui ont un même élément : l'eau. On peut naître de l'Esprit et recevoir des forces spirituelles, et l'on  peut être immergé dans l'Esprit ; c'est le baptême du Saint-Esprit. Si lors du baptême d'eau, le candidat s'abandonne à celui qui le baptise dans l'eau, lors du baptême du Saint-Esprit, celui qui cherche se livre à Christ jusqu'à ce que le Saint-Esprit soit entièrement maître de lui.

dimanche 19 avril 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (5)

Payer le prix

Le salut est un don de Dieu. Cependant l'homme doit remplir certaines conditions pour le recevoir. Le jeune homme riche, qui, dans son désir ardent de recevoir la vie éternelle, était venu en courant au-devant de Jésus, s'en retourna tout triste : il ne voulait pas payer le prix et renoncer à tout ce qu'il possédait pour suivre Jésus. Pilate ne trouva aucune faute en Jésus, mais il ne voulut pas déplaire au peuple. C'est pourquoi il dit : " Qu'Il soit crucifié ! " Beaucoup de contemporains de Jésus étaient prêts à Le suivre, mais " ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu " (Jean 12 : 43). Jésus avait ordonné à près de cinq cents personnes d'attendre le jour ou Il leur enverrait Sa puissance : mais seulement cent vingt d'entre elles Lui obéirent. Une foule entendit les apôtres parler en langues, lors de leur baptême du Saint-Esprit, mais seulement trois mille d'entre eux crurent. Car la Parole dit elle-même que les Juifs réagirent de manière différente à cet événement : " La multitude accourut et fut bouleversée " (Actes 2 : 6). " Ils étaient hors d'eux-mêmes et dans l'admiration " (Actes 2 : 7). " Tous étaient hors d'eux-mêmes et perplexes et se disaient les uns aux autres : que veut dire ceci ? Mais d'autres se moquaient et disaient : ils sont pleins de vin doux " (Actes 2 : 12-13). Si, au jour de la Pentecôte, les réactions de la foule devant l'expérience vécue par les apôtres ont été si diverses, il est logique de s'attendre à ce que des personnes religieuses de notre temps ne reconnaissent pas la valeur de cette expérience. Certains douteront encore, et d'autres se moqueront ouvertement. Mais quiconque croit en la Parole de Dieu et préfère recevoir une puissance spirituelle plutôt que la louange des hommes, sera disposé à croire et recevra. Plus que toute autre chose, la crainte a empêché bien des gens d'entrer au ciel et a privé bien des chrétiens de la puissance. Lorsque Gédéon lança un appel au peuple, 32 000 répondirent ; mais lorsqu'il demanda aux craintifs de se retirer, 22 000 retournèrent chez eux (Juges 7 : 3). Dans la liste de ceux qui seront jetés dans l'étang de feu, figurent en premier lieu les " lâches ", suivis des " incrédules " (Apocalypse 21 : 8). Si Dieu a promis de répandre de Son Esprit sur toute chair dans les derniers jours, la Parole affirme cependant qu'un grand nombre refuseront le pardon et la puissance que Dieu offre. Décrivant l'Église actuelle dépourvue de puissance, la Parole déclare : Sache que dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes... ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Éloigne-toi de ces hommes-là... Ils apprennent toujours sans pouvoir jamais arriver à la connaissance de la vérité " (2 Timothée 3 : 1-7). Plus on s'attarde dans le royaume naturel, plus le royaume spirituel nous apparaît étrange. La raison n'a rien à voir avec le miraculeux, car le monde, avec sa sagesse, ne connaît pas Dieu. L'apôtre se contente de dire : " Mais l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge " (2 Corinthiens 2 : 14). Il était " insensé " pour Moise d'étendre le bras vers la Mer Rouge... mais les eux s'écartèrent. Il était " insensé " pour le petit groupe des disciples de se rassembler dans une chambre haute pour attendre la promesse du Père, c'est-à-dire le baptême du Saint-Esprit... mais les conséquences de leur puissant ministère se voient encore de nos jours, dans le monde. 

dimanche 12 avril 2020

Le voyage du petit pèlerin 16

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (4)

Nous avons besoin du Saint-Esprit

Le pécheur ne se tournera jamais vers Christ avant d'avoir réalisé qu'il a besoin d'un Sauveur, et le croyant n'acceptera jamais Christ comme Celui qui le baptise avant d'avoir réalisé à quel point il a besoin du baptême dans le Saint-Esprit. Lorsque Jésus a dit : " Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous " (Actes 1 : 8), Il mettait l'accent sur ce dont l'Église a le plus besoin. Le commandement de Jésus dans Luc 24 : 29 était : " Restez dans la ville, jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut ". Si les capacités et la sagesse humaines pouvaient apporter le réveil et accomplir l'oeuvre de Dieu, cette époque de connaissances et de réalisations humaines verrait de grandes choses. De nos jours, le manque de puissance d'un grand nombre d'églises est la plus grande preuve que l'on néglige le Saint-Esprit. Des milliers d'églises sont fermées, et d'autres, sans nombre, continuent à pratiquer cette forme de religion ou il n'y a ni conversion, ni réveil. La logique humaine ne peut pas convaincre de péché, et la raison naturelle ne peut jamais prouver la puissance du sang de Christ pour purifier le coeur du pécheur. C'est uniquement l'oeuvre du Saint-Esprit. Dieu a besoin de canaux humains pour s'exprimer, mais les paroles doivent être inspirées par l'Esprit de Dieu, " Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles mais en puissance " (1 Corinthiens 4 : 20). Paul réalisait que c'était de la folie d'essayer de combattre les forces du mal avec des armes humaines. En décrivant dans Éphésiens 6 la grande bataille spirituelle, il écrit : " Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par Sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les esprits du mal dans les lieux célestes ", Dans 2 Corinthiens 10 : 4, Paul dit : " Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses ". Paul donne quelques mots d'approbation sur son propre ministère dans 1 Corinthiens 2 : 3-4 : " Moi-même, j'étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte et de grand tremblement ; ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance ". Ceux, dans le passé, qui ont été en bénédiction au monde de l'Ancien Testament se sont fait davantage remarquer par la puissance de l'Esprit qui les habitait que par leurs réalisations humaines. " Gédéon fut revêtu de l'Esprit de l'Éternel " (Juges 6 : 34). " L'Esprit de l'Éternel s'empara de Samson " (Juges 14 : 6). " L'Esprit de l'Éternel s'empara de David " (1 Samuel 16 : 13). L'Esprit du Seigneur descendit sur Pierre dans la chambre haute et fit du pécheur, ce disciple hésitant, un témoin puissant ; à sa première prédication, sous l'onction du Saint-Esprit, trois mille âmes entrèrent dans le Royaume. Toutes les églises fondamentales actuelles reconnaissent que la naissance de l'Église eut lieu le jour de la Pentecôte. C'est ce terme même de Pentecôte que le diable utilise pour essayer d'effrayer certaines personnes. Bien que ce terme ne puisse être inclus dans le langage moderne et paraisse un peu compliqué aux yeux de quelques-uns, c'est le jour de la fête juive de la Pentecôte que Dieu répandit le Saint-Esprit sur l'Église primitive. La Pentecôte avait lieu cinquante jours après la Pâque, moment que Dieu avait choisi pour sauver le monde par la mort de Christ sur le Calvaire. Des milliers d'églises ont fermé leurs portes, de nos jours, parce qu'elles ont cessé de croire à la puissance et ministère du Saint-Esprit.

mardi 7 avril 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (3)

L'oeuvre du Saint-Esprit

Lorsque Paul demanda aux croyants d'Éphèse : " Avez-vous reçu l'Esprit Saint quand vous avez cru ? ", ils répondirent : " Nous n'avons même pas entendu dire qu'il y ait un Esprit Saint " (Actes 19 : 2). Ne souriez pas de la réponse de ces premiers chrétiens d'Éphèse. Nombreux sont ceux qui depuis bientôt deux milles ans, ont vécu en ignorant la personne et l'oeuvre du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit commence par convaincre l'homme de péché. Jésus a dit : " Quand Il sera venu, il convaincra le monde de péché " (Jean 16 : 8). Sans cette conviction de péché, il ne peut y avoir de réelle repentance concernant le péché. Il y a trois mille ans, il était déjà écrit : " Toutes les voies de l'homme sont pures à ses yeux " (Proverbes 16 : 2). Le sacrifice du Calvaire n'a pas de sens si l'Esprit de Dieu n'en révèle la réalité au coeur du pécheur. L'apôtre dit : " Car la Parole de la Croix est folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est puissance de Dieu " (1 Corinthiens 1 : 18). Paul dit encore : " Mais l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge " (1 Corinthiens 2 : 14). La logique humaine ou la raison naturelle ne peuvent expliquer le plan de la rédemption. Le message de la nouvelle naissance ne peut être révélé au pécheur que par le Saint-Esprit ; voilà pourquoi Paul affirme dans 1 Corinthiens 12 : 3 : " Et nul ne peut dire Jésus est le Seigneur ! si ce n'est par le Saint-Esprit ". Lorsqu'un homme se convertit, il naît de l'Esprit ; Jésus dit à Nicodème : " Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit " (Jean 3 : 6). Lors de la nouvelle naissance, le Saint-Esprit rend témoignage au croyant qu'il est enfant de Dieu, comme le dit Paul : " L'Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu " (Romains 8 : 16). Nombreux sont ceux qui reconnaîtront que le Saint-Esprit, convainc de péché, révèle Christ et rend témoignage dans le coeur du converti, mais ils ne reconnaîtront pas que c'est de Lui que vient la puissance. Pourquoi limiter le ministère du Saint-Esprit, et par là celui de Christ ? Lorsque Jésus était sur terre, beaucoup voyaient en Lui Celui qui guérit le corps ou baptise du Saint-Esprit, mais ne Lui reconnaissaient pas le pouvoir de pardonner les péchés. De nos jours, certains confessent Jésus comme le Sauveur de leur âme, mais ne croient pas qu'Il ait la puissance de guérir le corps ou de baptiser dans le Saint-Esprit ; et cependant la Parole de Dieu déclare : " Jésus-Christ est le même ; Il sauve, Il guérit, Il est notre avocat à la droite du Père, Il baptise du Saint-Esprit, et Il revient ". Christ a encouragé les disciples à se réjouir parce que leurs noms étaient inscrits dans les cieux (Luc 10 : 20), mais les disciples ne furent pas baptisés dans l'Esprit avant le jour de la Pentecôte. Les croyants de Samarie qui avaient été sauvés par le ministère de Philippe, furent baptisés dans l'Esprit lorsque Pierre et Jean, venus de Jérusalem, leur imposèrent les mains. L'affirmation : " Vous serez baptisés d'Esprit Saint " est réitérée dans Actes 1 : 5 et Actes 11 : 16.

God of The Impossible (David Wilkerson)

dimanche 5 avril 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (2)

Pourquoi le Baptême

Bien que Christ fût vraiment le Fils de Dieu, Il exerça son ministère terrestre dans un corps de chair. C'est ce que dit Paul dans Philippiens 2 : 7 : " Il s'est dépouillé Lui-même, en prenant la condition d'esclave, en devenant semblable aux hommes ". Christ, dont le corps était souvent fatigué, a dormi dans la barque sur la mer de Galilée agitée par la tempête ; Il s'est reposé près du puits de Jacob en Samarie. Parce qu'Il habitait dans un temple humain, comme les autres hommes, Il ne pouvait exercer son ministère qu'en faveur d'un nombre limité de personnes et n'aurait jamais pu atteindre le monde entier. Le plan de Christ pour le faire, apparaît dans Actes 1 : 8 : " Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez Mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre ". Les hommes étaient appelés à continuer Son oeuvre : ils avaient donc besoin de la même puissance, car le Ministère du Maître était un ministère de puissance sous l'onction du Saint-Esprit. Luc écrit : " Jésus retourna en Galilée avec la puissance de l'Esprit " (Luc 4 : 14). Et le Maître Lui-même disait : " L'Esprit du Seigneur est sur Moi, parce qu'Il M'a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres " (Luc 4 : 18). Pierre précise : " Dieu a oint d'Esprit Saint et de puissance Jésus de Nazareth " (Actes 10 : 38). Si Christ déclarait : " Celui qui croît en Moi fera lui aussi les œuvres que Moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais vers le Père " (Jean 14 : 12), la puissance qui l'animait doit aussi animer Ses serviteurs, et c'est exactement ce que Jésus a promis. Il dit : " Cependant Je vous dis la vérité : il est avantageux pour vous que je parte, car si je ne pars pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous ; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai " (Jean 16 : 7). Si le dessein de Dieu en donnant le baptême dans le Saint-Esprit est de rendre les hommes capables de poursuivre Son oeuvre, cette puissance est essentielle tant que l'oeuvre de Christ continue. Il est contraire à l'Écriture aussi bien qu'à la raison d'affirmer que Dieu n'a donné ce baptême de puissance qu'aux disciples de l'Église primitive, et pourtant certains se permettent d'affirmer une chose aussi insensée. Seuls ceux qui ne connaissent pas l'Écriture pensent que le baptême dans le Saint-Esprit n'est pas pour tous. Serait-il possible de parler avec plus d'évidence que la Parole de Dieu : " Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai de Mon Esprit sur toute chair ? " (Actes 2 : 17), puis, " Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera ". Dieu nous a sauvés pour servir, et Il attend du fruit de chaque vie. " Ce n'est pas vous qui M'avez choisi, mais moi, Je vous ai choisis et Je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure ", sont les paroles de Christ dans Jean 15 : 16. Jésus a maudit le figuier qui n'avait pas porté de fruit et Il a condamné le serviteur infidèle qui n'avait pas montré de résultat dans sa vie de serviteur. Lorsque Pierre affirme qu'il aime Jésus dans l'Évangile de Jean au chapitre 21, le Maître dit simplement : " Prends soin de Mes agneaux ", et " Prends soin de mes brebis ". Le but que se proposait Jésus en venant de la gloire céleste dans un monde de péché, était de chercher et de sauver les perdus, et de détruire les oeuvres du diable. Puisque Jésus a exercé Son ministère dans la puissance du Saint-Esprit, Il veut que nous fassions de même.