mercredi 13 mars 2013

Comment affronter une autre journée

C'est ici la journée que l'Éternel a faite: qu'elle soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie! Psaume 118:24
 
Pablo Casals, violoncelliste connu mondialement, a un jour rendu le témoignage percutant que voici: « Cela fait 80 ans que je commence chaque journée de la même manière. Je m'assieds au piano et je jour deux préludes et fugues de Bach. Je ne peux imaginer faire autrement. C'est une bénédiction pour la maison. Mais ce n'est pas sa seule signification pour moi. C'est une redécouverte du monde dont j'ai la joie de faire partie ».
Si un musicien consciencieux commençait ainsi ses journées, nous chrétiens - par la grâce fortifiante du Saint-Esprit - pouvons certainement consacrer chaque nouvelle journée à notre Seigneur. Où que nous soyons et quelle que soit notre situation, chaque jour nous pouvons décider de consacrer les heures devant nous à la gloire de Dieu, selon ce que David a écrit: « C'est ici la journée que l'Éternel a faite: qu'elle soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie! » (Psaume 118:24) Si vous luttez avec la solitude ou la souffrance en soulevant une fois de plus votre fardeau, vous pouvez compter sur les ressources du Seigneur et être un témoignage vivant de ce qu'il pourvoit à tous vos besoins. Si vous êtes rempli d'actions de grâces et de louanges, vous pourrez parler aux autres de la bonté de Dieu. Jacques nous rappelle que nous ne savons pas ce qui arrivera demain (Psaume 4: 14). Raison de plus pour consacrer chaque journée à vous réjouir dans le Seigneur. - V.C.G. -
 
Pensée: Quand on connaît Jésus, on a toujours une raison de se réjouir.

L'épreuve de notre foi

"Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien."
(Jacques. 1.2-4)

Certains croient que les chrétiens fidèles sont exemptés des épreuves qui sont le lot du commun des mortels. Or, le seul moyen connu, c'est de ne pas venir au monde, et pour nous, c'est trop tard de toute façon ! L'Écriture ne nous enseigne pas cela. Elle nous affirme, au contraire, que l'épreuve est normale, et nous invite à considérer les bienfaits qu'elle peut nous apporter : "Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra." (1 Pi. 4.12-13) Bien loin de regarder les épreuves comme un motif d'accablement et de découragement, aussi bien Jacques que Pierre nous invitent à nous en réjouir. Non, ce n'est pas du masochisme, mais une vision à long terme. Dans 1 Co. 9.24-25, Paul fait allusion au sportif qui accepte de souffrir en vue d'une couronne dans le stade. Comment les constructeurs d'hélicoptères osent-il suspendre tout l'engin avec sa lourde charge à un simple axe d'acier dont le diamètre, si vous le voyiez, vous laisserait rêveur ? Tout simplement parce que cet acier a subi de nombreux tests et contrôles. C'est un métal éprouvé ! Comment connaître la qualité de notre foi ? Par l'épreuve. L'apôtre Pierre, parlant de notre héritage céleste dit : "C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi." (1 Pi. 1.6-9) Alors, allons-nous continuer à nous plaindre ? Fins de mois difficiles ; vieilles douleurs par temps de pluie ; patron et collègues injustes ; machine à laver qui fuit ; belle-mère hargneuse ; culasse de voiture qui rend l'âme, et j'en passe ! Faut-il encore rappeler que "toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu" (Rom. 8.28) ?
 
(Auteur inconnu)