samedi 28 avril 2018

La ténacité spirituelle

Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ! Psaume 46 : 11
 
La ténacité est plus que l'endurance. C'est l'endurance renforcée par une certitude absolue : ce que nous attendons va se produire. La ténacité est plus que le fait de s'accrocher, qui pourrait être seulement la crainte de tomber. La ténacité est le suprême effort d'un soldat, refusant d'admettre que son chef puisse être vaincu. La plus grande crainte d'un disciple n'est pas d'aller en enfer ; c'est  que Jésus-Christ soit méprisé, et que les choses pour lesquelles il a lutté - amour et justice, pardon et bonté envers les hommes - ne puissent finalement triompher. Car on pourrait croire, à voir ce qui se passe, que  toutes ces choses ne sont que des illusions ! C'est le moment de faire preuve de ténacité spirituelle. Au lieu de nous cramponner à Dieu sans rien faire, travaillons résolument, avec la certitude que Dieu ne peut pas être vaincu. Si nos espérances ne sont pas encore devenues réalité, c'est qu'elles doivent être purifiées. Tout idéal, que l'esprit humain espère ou rêve, sera un jour accompli. Un des efforts les plus grands que nous ayons à faire, est celui d'attendre que Dieu accomplisse ce que nous espérons. " Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi... " (Apocalypse 3 : 10) Spirituellement, restons tenaces.

(Oswald Chambers)

dimanche 22 avril 2018

Faut-il que j'écoute ?

Ils dirent à Moise : parle-nous toi-même et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous mourions.
Exode 20 : 19
 
Ce n'est pas intentionnellement que nous désobéissons à Dieu ; tout simplement, nous ne faisons pas attention à lui. Dieu nous a donné ses commandements, ils sont là, mais nous n'y prenons pas garde ; non par désobéissance volontaire, mais parce que nous n'aimons pas et ne respectons pas Dieu. " Si vous m'aimiez, vous garderiez mes commandements ". Quand enfin nous réalisons que nous avons manqué de respect envers Dieu, nous sommes couverts de honte et d'humiliation de n'avoir pas pris garde à lui. " Parle-nous, toi ; mais ne laisse pas Dieu nous parler ". Le fait que nous préférons écouter des serviteurs de Dieu, plutôt que Dieu lui-même, montre combien peu nous l'aimons. Pourquoi craignons-nous tellement que Dieu nous parle ? Parce que nous savons bien que, si Dieu parle, nous sommes placés devant un choix : ou exécuter sa parole, ou lui dire que nous ne voulons pas lui obéir. Si c'est un de ses serviteurs, nous estimons que ce n'est pas impératif, nous pouvons dire : " Eh bien, c'est tout simplement votre idée personnelle ", même si nous sentons que c'est peut-être la pensée de Dieu. Est-ce que je ne place pas Dieu dans la position humiliante de quelqu'un qui me traiterait comme son fils, alors que, de mon côté, je ne ferais aucun cas de lui ? Quand j'écoute enfin sa voix, l'humiliation que je lui ai infligée retombe sur moi. " Seigneur, pourquoi ai-je été si stupide et si obstiné ? " C'est ce qui se passe toujours quand nous nous décidons à écouter Dieu. Le réel bonheur de l'entendre est tempéré par la honte d'avoir mis si longtemps à l'écouter.

(Oswald Chambers)

vendredi 20 avril 2018

Est-il possible de persécuter Jésus ?

Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
Actes 26 : 14
 
Est-ce que je veux servir Dieu en suivant mes propres pensées ? C'est  un piège dont nous ne serons jamais libérés jusqu'à ce que nous soyons baptisés d'Esprit Saint et de feu. L'entêtement et la propre volonté portent des coups à Jésus-Christ. Cela ne fait peut-être de tort à personne, mais son Esprit en est blessé. Chaque fois que nous voulons obstinément maintenir nos droits, notre dignité, chaque fois que nous voulons faire triompher nos ambitions, nous persécutons Jésus. Lorsque nos yeux s'ouvrent sur cette triste réalité, cette découverte nous anéantit. Quand je vous transmets le message de Dieu, est-il vivant en moi, ardent et vibrant ? ou bien ma vie dément-elle ce que je prêche ? Je peux prêcher la sanctification, et manifester cependant l'esprit de Satan, l'esprit qui persécute Jésus-Christ. L'Esprit de Jésus n'admet qu'une seule attitude : l'unité parfaite avec le Père. Et il dit : " Écoutez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ". Tout ce que je fais doit se fonder sur ma parfaite union avec lui, et non sur ma volonté de m'élever vers Dieu. Il arrivera sans doute qu'on profite de moi, qu'on me trompe sans peine, ou que l'on m'ignore. Mais en acceptant tout cela par amour pour lui, j'ai la joie de ne pas être parmi ses persécuteurs.

(Oswald Chambers)

vendredi 13 avril 2018

Le Maître dirige

Voici pourquoi je te suis apparu. Actes 26 : 16
 
La vision de Paul sur le chemin de Damas n'a pas été une extase passagère, mais une vision comportant un ordre clair et précis, et Paul dit : " Je ne résisterai pas à la vision céleste ! ". Notre Seigneur lui dit, en effet : j'aurai désormais la haute main sur toute ta vie ; tu n'auras d'autre but, d'autre dessein, d'autre idéal que le mien. " Je t'ai choisi ". Lorsque nous naissons de nouveau, nous avons tous, pour peu que nous soyons spirituels, la vision de ce que Jésus attend de nous. Il est essentiel que nous apprenions à obéir, sans dire que cela est impossible. Il ne suffit pas de savoir que Dieu a sauvé le monde, et que le Saint-Esprit me met au bénéfice de l'oeuvre accomplie par Jésus-Christ. Je dois être en rapport direct avec lui. Paul n'a pas reçu un message, ou une doctrine à proclamer, il a été mis en contact direct, personnel, avec le Seigneur Jésus. Je dois être en rapport direct avec lui. Le verset 16 contient un ordre impératif : " Je te suis apparu pour t'établir serviteur et témoin... ". C'est un Maître qui parle. Il s'agit d'une relation personnelle entre lui et son serviteur. Paul n'étais pas au service d'une cause, mais d'une personne : le Seigneur Jésus-Christ ; il ne voulait savoir rien d'autre ; il ne vivait pour rien d'autre. " Je n'ai pas voulu savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ".

(Oswald Chambers)

dimanche 1 avril 2018

Celui qui appelle

J'entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je ? Esaie 6 : 8
 
Quand nous parlons de l'appel de Dieu, nous avons tendance à oublier le plus important : la nature même de Celui qui appelle. On parle de l'appel de la mer, de l'appel de la montagne, de l'appel des vastes étendues polaires ; mais ces appels-là ne sont entendus que par quelques-uns. Quelle que soit la nature de l'appel, il faut qu'il fasse vibrer en nous une corde sensible. L'appel de Dieu exprime la nature divine, et non la nôtre. Certains accents de l'appel de Dieu nous sont destinés, et nous sommes seuls à les percevoir. C'est Dieu lui-même qui s'adresse à nous sur un point particulier. Il nous fait être en communion directe avec lui. L'appel de Dieu n'est pas un écho de ma nature propre ; mes goûts et mon tempérament n'ont rien à y voir. Tant que je suis préoccupé de moi-même et de mon avenir, je n'entends pas l'appel de Dieu. Il faut que je traverse, comme Ésaie, une crise qui me transforme et accorde mon âme au diapason de Dieu. Beaucoup d'entre nous n'ont d'oreilles que pour eux-mêmes et n'en ont point pour Dieu.
 
(Oswald Chambers)