samedi 23 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (15)

Marcher dans l'Esprit

La Parole de Dieu contient 32.000 promesses. Chacune d'entre elles est liée à l'aptitude de l'homme à relever les défis que Dieu lui lance, pour lui permettre de recevoir la bénédiction divine. " Si je viens à Lui... Il ne me mettra certainement pas dehors... " " Approchez-vous de Dieu... et Il s'approchera de vous ". " Si nous marchons dans la lumière, le sang de Jésus nous purifiera de tout péché ". Bien que Dieu ait établi certaines conditions pour permettre à l'homme de recevoir ses bénédictions, celui-ci n'en possède pas moins une certaines responsabilité dans ce domaine. Il peut soit accepter, soit refuser les conditions de Dieu, et ainsi recevoir les bénédictions de Dieu, ou s'en priver. Paul écrit, aux Galates : " Si vous êtes remplis de l'Esprit, marchez aussi dans l'Esprit ". Il est bon d'être rempli de l'Esprit, mais il est encore meilleur de marcher dans l'Esprit. L'apôtre dit : " Lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour " (2 Corinthiens 4 : 16). Les croyants de Corinthe avaient été remplis de l'Esprit, mais avaient oublié qu'ils devaient également marcher dans l'Esprit. C'est pourquoi l'apôtre leur écrivit avec tristesse : " N'êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas d'une manière toute humaine ? " (1 Corinthiens 3 : 3). Si un homme a reçu de Dieu de nombreux dons spirituels, mais ne marche pas dans l'Esprit, il n'est rien. Il est dit, par exemple, que le Saint-Esprit doit conduire le croyant dans toute la vérité : mais comment peut-Il accomplir ce ministère dans la vie de ce croyant si celui-ci n'étudie pas la Parole de la vérité ? Le Saint-Esprit nous donne le pouvoir de témoigner (Actes 1 : 8), mais comment peut-il le faire si nous ne témoignons pas ? Le Saint-Esprit s'offre d'aider le croyant dans sa vie de prière ; mais comment peut-il y parvenir, si celui-ci néglige sa vie de prière, ou ignore le rôle que le Saint-Esprit doit y jouer ? Pour bien illustrer cette réalité, disons simplement que le baptême du Saint-Esprit est ce que le Seigneur met à la disposition du croyant. Utiliser cette arme de manière sage et selon le modèle divin revient à produire le fruit de l'Esprit ; et négliger d'utiliser ce que Dieu a donné ne peut qu'attirer des reproches, non seulement sur le croyant, mais souvent (et injustement) sur le Saint-Esprit. Les avertissements adressés par Paul aux Corinthiens ne contiennent pas la moindre allusion au fait que le baptême ou les dons de l'Esprit que Dieu avait donnés n'étaient pas authentiques. Paul ne fait que réprimander l'individu qui ne marche pas vraiment dans l'Esprit. Le but suprême que Dieu recherche en donnant à l'homme le Saint-Esprit, est de lui faire produire le fruit de l'Esprit, selon ce que Jésus a dit : " Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure " (Jean 15 : 16). Tous les dons accordés par Dieu à l'homme qui se consacre, le sont de manière soudaine. Le salut vient à l'instant où l'homme croit. Nous lisons dans Actes 2 : 2-4 : " Tout à coup, il vient du ciel un bruit comme celui d'un souffle violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis... Ils furent tous remplis du Saint-Esprit ". Les dons de l'Esprit peuvent venir en réponse à la consécration immédiate de l'homme et à sa foi réceptive ; mais le fruit de l'Esprit n'est produit que par la marche spirituelle du chrétien qui tient journellement son corps dans la soumission et s'approprie les dons que Dieu lui accorde. On ne peut parler plus clairement que Paul l'a fait, lorsqu'il affirmait : " Si je parlais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis comme l'airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais (le don) de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien " (1 Corinthiens 13 : 1-2).