dimanche 27 avril 2014

Le pouvoir du service

Passage à lire : Jean 13 : 2 à 20
 
Cependant il s'est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes (...). Philippiens 2:7
 
L'argent, c'est le pouvoir. Ce principe mène la plupart des sociétés du monde. Les gens se battent pour s'enrichir, souvent au prix de leur intégrité, afin d'acquérir le pouvoir de vivre où et comme ils veulent, de conduire la marque de véhicule de leur choix et d'acquérir tout ce qu'ils peuvent encore désirer. Dans une société qui adore littéralement l'argent, les chrétiens risquent d'en faire autant. Par exemple, certains utilisent leur argent pour contrôler leur famille et peuvent même menacer de cesser de faire des dons à leur églises s'ils n'obtiennent pas c qu'ils veulent. Cela ne ressemble pas du tout à Jésus ! Car il avait le pouvoir sur les maladies et il l'a utilisé pour guérir les malades. Il avait le pouvoir sur la mer et il l'a utilisé pour dissiper la crainte. Il avait le pouvoir de créer et il a nourri des milliers de gens. Il avait le pouvoir sur le péché et il a pardonné aux pécheurs. Il avait le pouvoir sur sa propre vie, mais il a accepté de la donner pour sauver tous ceux qui invoqueraient son nom ( Romains 10:13). Jésus possédait tout pouvoir, mais il l'a utilisé pour servir les autres. Les disciples l'ont appelé '' Seigneur '' dans la chambre haute, mais il y était le seul serviteur, lui qui leur a lavé les pieds ! Et quand Pierre a protesté, Jésus lui a répliqué : « Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi ». Au lieu d'utiliser l'argent - ou quoi que ce soit d'autre - à des fins égoïstes, utilisez-le pour servir les autres. Vous ferez ainsi bon usage du pouvoir. - D.C.E. -
 
Pensée : Plus on sert Christ, moins on se sert.

Appesanti ou relevé ?

Passage à lire : 1 Jean 2 : 12 à 17
 
(...) rejetant tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si aisément, poursuivons constamment la course qui nous est proposée (...). Hébreux 12 : 1b
 
Un ancien commandant de la marine russe dit qu'il était allé à Londres pendant la Première Guerre mondiale pour y être formé. I y a appris à piloter un des trois dirigeables que la Russie avait achetés de l'Angleterre. Mais il a d'abord dû apprendre à piloter un ballon. Il se rappelle être monté dans la nacelle et avoir vu les quatre côtés couverts de sacs de sable. Pour commencer l'ascension, on devait jeter des sacs jusqu'à ce que l'énorme ballon quitte lentement le sol. À mesure qu'on ôtait des sacs de sable, le ballon montait plus haut. L'homme a ensuite appliqué ce principe à notre relation avec le Seigneur : « Maintenant que je suis chrétien, je comprends que lorsque Dieu se met à purifier mon cœur, je m'approche de plus en plus de lui. » Porter le poids de ce monde nuit à notre relation avec le Seigneur et empêche notre cœur de s'élever dans l'amour pour lui. Jean a écrit qu'on ne peut aimer le monde et aimer Dieu en même temps. Combien de fois n'avons-nous pas attesté cela dans notre expérience ? L'égoïsme, le péché et les soucis nous empêchent de nous élever spirituellement. Mais lorsque nous les rejetons, nous connaissons la joie immense de la communion avec le Père. - M.R.D. -
 
Pensée : Si vous n'êtes pas aussi près de Dieu que vous aviez l'habitude de l'être, devinez qui a bougé. 

samedi 26 avril 2014

La joie du printemps

Passage à lire : Jean 12 : 20 à 36
 
(...) mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Jean 12 : 24b
 
Pendant la semaine de la Pâque, Jérusalem grouillait de visiteurs, y compris des Grecs qui demandèrent à Philippe 'ils pouvaient voir Jésus. En guise de réponse, Jésus dit simplement: « L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. » (Jean 12 : 23). Puis, contrairement à ce que ses auditeurs auraient pu prévoir, Jésus compara sa vie à un grain, qui doit mourir pour vivre et porter du fruit. Comme croyants en Christ, nous avons un mouvement de recul à l'idée de mourir à soi. Pourtant, dans la nature, nous acceptons facilement qu'un grain doive passer par la mort pour produire une vie nouvelle au printemps. Nous savons que les grains germent sous la surface du sol, bien que nous ne voyons pas cela se produire. Il y a plusieurs années, ma fille a reçu un matériel de germination. Le sol était une gelée transparente, qui nous permettait d'observer la graine recouverte. Plusieurs jours plus tard, nous nous sommes réjouis en apercevant le premier signe de vie émerger de cette graine et parvenir au plein épanouissement. Aujourd'hui, si nous mourons à nous-mêmes et si nous laissons l'Esprit contrôler nos désirs charnels, nous pouvons être certains qu'un fruit spirituel germera en nous, même si nous ne pouvons pas encore le voir. Nous pouvons nous réjouir pour chaque parcelle de nous qui meurt, car c'est un signe de la venue du printemps dans notre vie.
- J.E.Y. -
 
Pensée : La fécondité pour Christ commence lorsque nous mourons à nous-mêmes.

jeudi 24 avril 2014

Qui construit votre maison ?

Passage à lire : 1 Corinthiens 3 : 5 à 23
 
Si l'Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent y travaillent en vain. Psaume 127:1a
 
L'édifice S.C. Johnson and Son, situé dans la ville de Racine, au Wisconsin, a été qualifié de '' plus belle pièce d'architecture du XXe siècle aux États-Unis ''. Son immense salle de travail, au plafond haut de trois étages, produit un jeu incessant de lumière et d'ombre. En dépit de son classement en tant qu'édifice historique, l'édifice Johnson est loin d'être un lieu de travail idéal. Les mêmes tubes de verre qui produisent les effets lumineux extraordinaires servent aussi de souricières involontaires. La grande salle de travail est tellement caverneuse que les employés peuvent entendre une conversation se déroulant à plus de 30 mètres. L'eau s'infiltre par le grand toit plat, et il y a de la condensation sur les tubes de verre. Se pourrait-il que nous bâtissions une '' maison '' qui ait l'air magnifique, mais qui soit pleine d'imperfections et pas du tout pratique ? C'est exactement ce que nous faisons de notre vie si nous la bâtissons selon nos propres idées, et non selon la Parole de Dieu. Notre sens déformé des valeurs morales pose des fondations difformes. Le fait de négliger notre vie spirituelle entraîne la ruine de notre maison. Notre égocentrisme perce des trous par lesquels l'ennemi peut s'infiltrer. Laissez le Seigneur bâtir la maison de votre vie, et vous serez certain qu'elle est bien bâtie ! - D.C.E. -
 
Pensée : Avec Dieu comme architecte et sa Parole comme plan, votre vie sera bâtie sur de bonnes fondations.

samedi 19 avril 2014

Pourquoi es-tu abattue, mon âme ?

Passage à lire : Psaume 42
 
Mon âme désire ardemment, et même elle soupire après les parvis de l'Éternel ; mon cœur et ma chair tressaillent de joie après le Dieu Fort et Vivant. Psaume 84 : 2
 
Ce croyant soupire après son Dieu, comme un cerf recherche les eaux vives. Son âme est desséchée, elle est sans force... Pourquoi traverse-t-il ces périodes de tristesse ? Parce qu'il pense aux jours heureux d'autrefois, où, avec d'autres, il pouvait chanter ! Maintenant il est seul, et de plus, il est la cible de ceux qui lui demandent : « Où est ton Dieu ? ». Ces questions, comme des flèches, l'atteignent au plus profond de lui-même, le plongent dans la nostalgie et l'inquiétude. Mais soudain il se ressaisit. par trois fois il s'adresse à lui-même : « Pourquoi es-tu abattue, mon âme, et es-tu agitée au-dedans de moi ? » (Psaume 43 :5). Son esprit est à la fois abattu et sans repos. Cela nous arrive à nous aussi, surtout la nuit, de ressasser les mêmes problèmes, de les dramatiser : on est abattu, accablé, sans joie, et l'esprit agité cherche en vain des solutions... Pourquoi es-tu abattue, mon âme ? Cette simple question fait prendre conscience du trouble intérieur. Dès lors le remède peut être proposé : « Attends-toi à Dieu ! » . Dirige le regard de ta foi vers Celui qui tient en main toute la situation. Il est le maître de l'avenir, le maître aussi des moyens à utiliser. Fais-lui confiance ! Pour le moment, il désire que tu le célèbres encore, que tu chantes sans te décourager. Il reste le Dieu de ta vie, ton rocher, ton salut, ta force ! Rien ne peut te séparer de son amour.

jeudi 17 avril 2014

Un remède pour ceux qui se plaignent

Passage à lire : Romains 5 : 1 à 11
 
Et non-seulement cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions : sachant que l'affliction produit la patience.
 
Pendant des années, le plus près que j'en sois venue de me glorifier dans les afflictions , c'était de marmonner : « Eh bien, Dieu soit loué quand même ! » Habituellement, j'estimais que mes plaintes étaient fondées. Après tout, qui a besoin de souffrance et de frustration ? Certainement pas moi, me disais-je. Mais Dieu pensait autrement. Le Seigneur savait que j'avais besoin de changer et de grandir spirituellement. En Romains 5 : 3-4, Paul enseigne que les difficultés de la vie peuvent produire un caractère sanctifié. Nos murmures nuisent à l'œuvre de Dieu. Voici quelques suggestions pour triompher des murmures :
 
1. Rappelez-vous que vos difficultés ne prennent pas Dieu par surprise. Il maîtrise encore la situation.
2. Croyez que Dieu a une solution, une provision ou un don de sagesse correspondant à votre difficulté.
3. Priez, en affirmant votre foi en Dieu et en exprimant votre confiance en ses desseins bienveillants pour vous.
4. Attendez avec espérance et soyez disponible, croyant que Dieu accomplira sa volonté parfaite.
5. Louez-le - même avant qu'il n'ait agi.
 
Cette méthode pour contrer les murmures donne à Dieu l'occasion d'œuvrer de façon nouvelle, à la fois en nous et dans nos difficultés. Par-dessus tout, même si es circonstances ne changent pas, Dieu s'en sert pour nous  changer. Je la recommande !
- J.E.Y. -
 
Pensée : Ne vous plaignez pas des épines parmi les roses ; soyez reconnaissants pour les roses parmi les épines.
 


Pollution physique et morale

Ô Dieu ! crée-moi un cœur net, et renouvelle au-dedans de moi un esprit bien remis. Psaume 51 : 10
 
L'Amoco-Cadiz en 1978, l'Exxon-Valdez en 1989, l'Erika en 1999, l'Ievoli un en 2000, ont répandu des milliers de tonnes de pétrole dans l'océan... Mais les marées noires ne sont que les plus médiatisées des offenses innombrables que les hommes infligent à l'océan. Mille pollutions et des saccages d'une très grande portée le ravagent chaque jour. Savez-vous qu'il existe une autre pollution tout aussi redoutable ? C'est celle du péché. En effet, la haine, l'appât du gain, le mensonge, la vanité, l'égoïsme, les déviations sexuelles sont les causes réelles de toute la pollution de la planète, et dégradent l'homme, corps et âme. En même temps, quelles injures pour la gloire du Dieu d'amour, de sainteté, de vérité, de justice ! Comment Dieu va-t-il répondre à toutes ces offenses ? Par la croix du Seigneur Jésus. C'est là que la racine même du mal et toutes ses manifestations ont été ôtées : « Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29). « Il a paru une seule fois pour l'abolition du péché, par le sacrifice de soi-même » (Hébreux 9 : 26). Dès maintenant les croyants peuvent dire : « Le sang de Jésus-Christ... nous purifie de tout péché ». Aujourd'hui encore, Jésus déclare : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai » (Matthieu 11 : 28). C'est maintenant qu'il faut se confier en Jésus. Bientôt, il va revenir pour juger l'injustice, le péché et remettre de l'ordre dans la création de Dieu. Mais à ce moment-là, il sera trop tard pour se mettre en règle avec Dieu. Ne voulez-vous pas le faire maintenant ?

dimanche 13 avril 2014

Le gouffre Maelstrom

Mais celui qui m'écoutera, habitera en sûreté, et sera à son aise sans être effrayé d'aucun mal. Proverbes 1 :33
 
Le long des côtes glacées de Norvège, près des îles Lofoten, se trouve un bras de mer très dangereux, à cause de courants tourbillonnants, le Maestrom. Chose étrange, c'est lorsque le temps est beau que l'endroit est le plus redoutable. Combien de navires, trompés par l'aspect inoffensif du lieu et négligeant les avertissements portés sur les livres de navigation, se sont approchés imprudemment du tourbillon et ont été aspirés au fond ? Sur le plan moral et spirituel, cela nous fait penser au comportement de nombreux êtres humains, séduits pas Satan. Fermant les oreilles aux avertissements donnés par la grâce de Dieu, ils continuent leur chemin dans une direction dangereuse. « Tout va bien pour moi - se disent-ils peut-être - j'ai une bonne santé, une vie de famille heureuse, un métier agréable, de nombreux amis, je n'ai besoin de rien ». Et puis, brusquement, tout change : les difficultés s'enchaînent, il semble qu'une spirale les précipite vers le gouffre. Est-ce votre cas ? Alors ne perdez pas courage ! Aujourd'hui, c'est encore le jour du salut. Dieu peut vous aider à sortir du gouffre ou vous garder d'y tomber. En fait, le vrai gouffre vers lequel l'indifférence précipite les humains inconscients, c'est celui qui les attend dans l'au-delà s'ils n'ont pas Jésus pour Sauveur. Celui qui pouvait commander aux flots déchaînés de se calmer (Marc 4 : 35 à 41) a toujours la même puissance et le même amour. Confiez-lui votre vie ; il est encore temps !

samedi 12 avril 2014

Appelé par son nom

Passage à lire : Jean 10 : 27 à 30
 
Je suis le bon Berger, et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. Jean 10 : 14
 
Dans un petit village de Haute Provence, une vieille paysanne gardait dans la montagne un troupeau de chèvres assez important. Le soir, après les avoir fait rentrer à l'étable, elle s'asseyait sur une chaise basse, au milieu du troupeau, et appelait les chèvres les unes après les autres pour les traire. Elle leur avait donné un nom à chacune. À l'appel de leur nom, les bêtes venaient se placer devant leur maîtresse et se laissaient traire sans bouger. Vu le caractère indépendant de ces animaux, on peut être surpris. D'ailleurs les éleveurs de cette région m'ont affirmé qu'ils ne connaissaient que cet unique exemple. Cette histoire véritable m'a fait penser à la parole de Jésus citée en tête de ce feuillet. Certes il s'agit de brebis, mais l'image est identique. Elles sont connues par leur maître, chacune par son nom. C'est la part de celui qui a reçu Jésus dans son cœur comme son Sauveur et son Seigneur. Pour Jésus, nous ne sommes pas des anonymes. Il nous aime tous et il a donné sa vie pour chacun d'entre nous. Il connaît notre nom. Ressuscité, il vient au-devant de Marie de Magdala qui a trouvé le tombeau vide et qui cherche le corps de son Seigneur. Elle ne le reconnaît pas. Elle le prend pour le jardinier du cimetière et lui demande le corps de Jésus. Pour toute réponse, il lui dit : « Marie ». Elle le reconnaît alors. Elle est comblée. Et il lui confie le plus beau des messages : « ... va à mes frères, et leur dis : Je monte vers mon Père et vers votre Père, vers mon Dieu et vers votre Dieu » (Jean 20:17).

vendredi 11 avril 2014

Bonne forme spirituelle

Passage à lire : 2 Corinthiens 13 : 11
 
(...) et exerce-toi dans la piété. 1 Timothée 4:7
 
Se maintenir en bonne forme physique exige discipline et effort. Dans le but de perdre quelques kilos ou de fortifier leur musculature, beaucoup de nos contemporains ont l'habitude de pratiquer, les uns la gymnastique matinale, d'autres le jogging, certains autres, ou les mêmes, un régime alimentaire strict. De même, pour jouir d'un bon état spirituel, il faut du temps, des efforts et de la pratique. L'apôtre Paul recommandait à Timothée de s'exercer à la piété. L'exercice spirituel, même s'il peut produire de la joie, implique toujours une certaine discipline. Ainsi il faut s'être décidé à se réserver chaque jour du temps pour étudier la Parole de Dieu et pour prier. De plus, ce que nous avons considéré dans notre étude biblique doit être vécu concrètement chaque jour. Peut-être aurons-nous pour cela à renoncer à des activités qui nous attiraient, mais qui ne sauraient nous étudier. Seul l'amour pour le Seigneur peut nous donner la force de persévérer. Que penser d'un menuisier qui oublierait d'aiguiser ses outils, ou d'un mécanicien qui ne prendrait pas le temps de graisser sa machine ? De même un enfant de Dieu qui ne se fortifierait pas par la prière, l'étude de la Bible, les réunions chrétiennes et la communion personnelle avec le Seigneur pourrait aussi être qualité d'insensé. Les instruments de notre service spirituel s'émoussent très facilement. Il est nécessaire de les affûter chaque jour.

Pas une minute pour Dieu !

Passage à lire : 2 Timothée 3 : 14 à 17
 
Car toutes les choses qui ont été écrites auparavant, ont été écrites pour notre instruction ; afin que par la patience, et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance. Romains 15 : 4
 
Ce matin, j'ouvre ma boîte aux lettres. Elle est encombrée de propositions gratuites, de promotions sensationnelles et d'offres alléchantes. En triant et jetant la plupart de ces publicités, je songe que notre vie ressemble souvent à cette boîte aux lettres remplie. La profusion de ce qui est proposé risque de nous faire passer à côté de l'essentiel. Il y a des pays où la lecture de la Bible est interdite. Dans nos pays occidentaux, il est facile de s'en procurer en exemplaire. Mais l'ouvrons-nous chaque jour, comme notre boîte aux lettres ? Et son message, l'écoutons-nous sans qu'il soit noyé dans la masse d'informations qui s'offrent à nous ? Qu'est-ce qui est vraiment important ? Faisons le tri sans faiblesse. Le Dieu qui a créé le ciel et la terre a pris la peine de nous parler. Le message qu'il nous a transmis par la Bible n'est-il pas prioritaire ? Prenons le temps de nous enquérir de ce qu'il désire nous dire quotidiennement. Quelqu'un de très occupé dira facilement : « Je n'ai pas une minute » ! N'avons-nous donc pas une minute pour Dieu ? Comme ma boîte aux lettres est remplie de publicités, il y a tant de superflu dans notre vie ; tant de choses qui l'auront meublée sans autre conséquence que de nous faire perdre un temps précieux ! Le temps nous est compté. Arrêtons-nous pour écouter la voix du Dieu juste et du Sauveur qui appelle : « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés » (Ésaïe 45 :22).

jeudi 10 avril 2014

Suivez le guide

Et il n'y a point de salut en aucun autre : car aussi il n'y a point sous le ciel d'autre nom qui soit donné aux hommes, par lequel il nous faille être sauvés. Actes 4 : 12
 
Un feu ravageait la montagne, et la centaine d'hommes qui essayaient de le combattre furent, sans le savoir, encerclés par les flammes. Un pilote d'avion qui surveillait les progrès de l'incendie s'aperçut du danger. Il ne restait qu'une issue pour sortir du brasier qui, inexorablement, se refermait sur eux. Grâce à son téléphone portable, il prit rapidement contact avec le capitaine du corps des pompiers : « Vous êtes encerclés par le feu. Sauvez-vous. Je vous montre le chemin». Inutile de dire que les hommes, laissant tout, obéirent et suivirent leur guide aérien. Ils furent tous sauvés. Vous remarquerez que ces hommes n'ont pas perdu de temps à discuter le bien-fondé de ces messages tombés du ciel : le pilote avait-il bien vu ? Le chemin qu'il proposait était-il le bon ? Ils ont simplement cru. Et ce n'était pourtant qu'une parole d'homme. Dieu voit tout et sait tout. Il sait que nous sommes perdus et que, si nous ne prenons pas le chemin qu'il nous montre, nous irons au-devant des tourments éternels. Il a envoyé son Fils dans le monde pour qu'il nous ouvre, par son sacrifice, le chemin du ciel.

Sa manière de répondre

Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous courent sus, et vous persécutent : afin que vous soyez les enfants de votre Père qui est aux cieux : car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les gens de bien, et il envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes. Matthieu 5 : 44-45
 
Après une pénible course en montagne sous une pluie battante, un groupe de soldats rentrait au camp. Les hommes étaient fatigués, mouillés jusqu'aux os. Ils n'avaient qu'un désir : se coucher et dormir. Il y avait parmi eux une nouvelle recrue, un chrétien. Chaque soir, il s'agenouillait près de son lit et priait ... ce qui irritait vivement ses camarades de chambre. Mais, ce soir, la fatigue aidant, la coupe déborda. Si ce nouveau venu avait juré, maugréé, maudit Dieu, on l'aurait accepté. Mais il priait. Un soldat prit une de ses chaussures toute boueuse et la lança sur le jeune homme en prière. Touché dans le dos, l'homme continua à prier. Le soldat lui lança alors sa seconde chaussure et comme il ne percevait aucune réaction à sa violence, furieux, il se retourna dans son lit et s'endormit. Le lendemain matin, quelle ne fut pas sa surprise de trouver au pied de son lit ses souliers parfaitement nettoyés. Ce geste le bouleversa et fut pour lui le début d'un travail de conscience qui le conduisit à la foi en Christ. L'apôtre Pierre, s'adressant aux femmes chrétiennes dont le mari n'obéit pas à la Parole de Dieu, leur recommande de le gagner sans la parole par leur conduite (1 Pierre 3 : 1 à 4). Dans quelque relation que ce soit, notre conduite parle de façon plus convaincante que nos paroles.

lundi 7 avril 2014

La gerboise n'a jamais soif dans le désert

Ô Dieu ! tu es mon Dieu Fort ; je te cherche au point du jour : mon âme à soif de toi ; ma chair te souhaite en cette terre déserte, altérée, et sans eau. Psaume 63 : 1
 
La gerboise est un petit rongeur qui a, comme d'autres animaux des régions désertiques, la particularité de pouvoir se passer de boisson. Comment fait-elle ? Elle cherche des plantes riches en eau, qu'elle enfouit profondément dans des galeries souterraines. En période sèche, surtout pendant la chaleur du jour, la gerboise reste dans son terrier et se désaltère en suçant les plantes qu'elle a stockées. Le chrétien, lui aussi, ne trouve sur la terre rien pour étancher sa soif de Dieu, sa soif aussi de justice, de vérité, de pureté... La Bible dit que le monde entier est au pouvoir du Méchant (1 Jean 5 : 19). Comment survivre dans un tel environnement ? Grâce aux ressources que Dieu a préparées pour ses enfants. Où les trouver ? Dans la Bible : en mémorisant des textes bibliques et en '' s'en nourrissant '', c'est-à-dire en pensant à ce qu'ils signifient pour notre vie de tous les jours. En pleine journée, devant un problème, une tristesse, nous pouvons nous rappeler une promesse divine comme celles-ci : « Je suis avec vous tous les jours » ; « Ne crains pas » ; « Votre Père sait ». Dans notre vie, un autre moment difficile à vivre est celui où nous nous rendons compte que nous avons mal agi ; nous en sommes tristes, mais nous nous souvenons des promesses de Dieu, comme celle-ci : « Celui qui cache ses transgressions, ne prospérera point ; mais celui qui les confesse et les délaisse, obtiendra miséricorde. (Proverbes 28 : 13). Imitons notre petite gerboise pour '' survivre '' dans le désert moral de ce monde. « J'ai serré ta parole dans mon cœur, afin que je ne pèche point contre toi. » « C'est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole m'a remis en vie. » 
( Psaume 119 : 11 et 50)

dimanche 6 avril 2014

La trousse du médecin

Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : « Ceux qui sont en santé, n'ont pas besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal : je ne suis point venu appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs. Marc 2 : 17
 
Le médecin, la trousse à la main, se rend chez ses malades. Elle contient de nombreux instruments indispensables : le stéthoscope pour ausculter le cœur, le thermomètre pour prendre la température, l'abaisse-langue pour examiner la gorge, la lampe de poche pour passer en revue les yeux et les oreilles. De plus par la palpation, le docteur se rend compte de ma condition physique. Quel est le diagnostique de Dieu sur ma condition spirituelle ? Pour qui bat mon cœur ? Est-il endurci ou ému de compassion comme celui de Jésus ? Quelle est ma vraie température : suis-je froid, tiède ou bouillant pour le Seigneur ? Ai-je une infection de la langue, pas seulement des mots vulgaires, mais peut-être des mensonges, des paroles méchantes, de la médisance ou de la calomnie ? L'œil est-il en bon état ou voit-il double, est-il encombré de prétention ou de vanité ? L'oreille entend-elle des sons confus ou clairement la Parole de Dieu ? Et que révèle l'examen des mains, des pieds, du ventre, serait-ce paralysie, paresse et gourmandise ? Est-ce que je souffre de maladie grave ou de petits malaises ? Dieu doit-il dire de moi : « Toute la tête est malade et tout le cœur fait défaut. Depuis la plante du pied jusqu'à la tête, il n'y a rien en lui qui soit sain » ? (Ésaïe 1 : 5-6) Mais il a le remède : « C'est lui qui te pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités. » (Psaume 103 :3). Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et  je vous soulagerai.» (Matthieu 11 : 28). Il est le divin médecin de notre âme.

À l'école de Dieu

(...) Mon enfant, ne méprise point le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage quand tu es repris de lui : car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il fouette tout enfant qu'il avoue. Si vous endurez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à ses enfants : car qui est l'enfant que le père ne châtie point ? Hébreux 12 : 5 à 7
 
Pendant que je joue au ping-pong avec mon grand garçon, sa petite sœur, du haut de ses deux ans, nous regarde. Mais elle ne veut pas s'éloigner de la table, malgré mes mises en garde, et risque à chaque instant de recevoir un coup. Finalement, je lui frôle volontairement la tête avec ma raquette, pour lui faire prendre conscience du danger. Elle recule alors jusqu'à la place que je lui avais indiquée, en se massant la tête... pour la forme ! Cela est efficace, mais il faut recommencer la leçon de temps en temps... Cette petite expérience que tous les parents ont pu faire ne peut-elle pas nous enseigner quelque chose sur la manière dont Dieu agit envers nous ? Dans la Bible, sa Parole, il dit au croyant tout ce qu'il doit savoir pour son bonheur. Celui qui croit en Jésus-Christ est un enfant de Dieu quoi qu'il arrive, mais s'il veut être pleinement heureux, il lui faut accepter l'éducation de son Père céleste. Dieu, le meilleur des pères, peut un jour nous toucher au point sensible, non pour nous faire du mal, mais au contraire pour nous éviter une plus grande souffrance. Il nous donne des leçons destinées à nous le faire mieux connaître comme celui qui nous aime, se tient près de nous et nous console. Il nous forme pour son service. La vie est une école, dit-on. Oui, sans doute. Et la vie chrétienne, c'est l'école où Dieu lui-même est le pédagogue. Ce qui nous incite à lui faire confiance et à ne pas nous décourager dans les difficultés.

samedi 5 avril 2014

Tout pour Jésus

Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; j'étais nu, et vous m'avez vêtu ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Matthieu 25 : 35-36
 
Quelques jeunes religieuses issues de familles aisées avaient été nouvellement affectées à l'hôpital de la ville par la Mère supérieure de leur couvent pour y être formées comme aides-soignantes. On les avait placées dans un service de malades pour la plupart séniles et grabataires. Déçues d'abord, ces jeunes novices s'étaient donné un mot d'ordre qui constituait leur secret, trois mots qu'elles se répétaient à elles-mêmes en s'occupant de tâches peu gratifiantes, comme de nettoyer des plaies purulentes, de faire une toilette mortuaire ou de laver des vieillards incontinents. '' Tout pour Jésus ''. C'était leur secret. Elles se le répétaient intérieurement, ou l'une à l'autre, en se croisant dans les couloirs de l'hôpital. «On vous voit toujours sourire, ma sœur, quoi que vous fassiez », disait un malade à l'une d'elles qui changeait ses pansements. Elle répondit : « Mon Maître a bien lavé les pieds de ses disciples. Et c'était le Fils de Dieu ». Chrétiens, nous avons à la fois ce Seigneur et ce Modèle. Pouvons-nous mieux lui plaire qu'en imitant son exemple ? '' ... servant avec affection le Seigneur...'' (Éphésiens 6 : 7).

La voix du bon Berger

Et quand il a mis ses brebis dehors, il va devant elles, et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront point un étranger ; au contraire, elles le fuiront, parce qu'elles ne connaissent point la voix des étrangers. Jean 10 : 4-5
 
Dans un pays du Moyen-Orient, un jeune touriste prenait quelques photos d'un puits où des bergers faisaient boire leurs brebis. Trois bergers étaient là et leurs troupeaux s'étaient mélangés. Le voyageur se demandait comment chaque berger allait reconnaître ses brebis. Lorsque les bêtes eurent vidé l'auge, un des bergers cria : « Mehn-ah » (ce qui veut dire : suivez-moi). Aussitôt ses brebis se séparèrent des autres et le suivirent. Un autre berger cria le même mot et les brebis le suivirent. Voyant cela, notre ami demanda au troisième berger si les brebis le suivraient si lui, l'étranger, criait aussi : « Mehn-ah » - « Essayez, vous verrez bien ». Pour s'assurer du succès, le voyageur revêtit le burnous du berger, enroula son chèche sur la tête, et ainsi déguisé il appela : « Mehn-ah ». Les brebis ne bougèrent pas, quelques-unes tournèrent la tête, mais aucune ne le suivit. - « Est-ce qu'elles ne suivent jamais un autre berger ? » - « Si, cela arrive, mais seulement quand elles sont malades.» La parole du berger n'est-elle pas aussi pour nous autres, chrétiens ? Si notre âme est en bonne santé, nous serons préservés de suivre qui que ce soit d'autres que le Christ. Lui seul a pu dire : « Je suis le bon berger » (Jean 10:11). Pour discerner, parmi toutes les voix que nous entendons, celle du bon Berger, il faut avoir l'habitude de l'écouter, en étant attentifs à sa Parole.

Métamorphose

Et comme nous avons porté l'image de celui qui est tiré de la poussière, nous porterons aussi l'image du céleste.
1 Cor. 15 : 49
 
Car il faut que ce corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce mortel revête l'immortalité. 1 Cor. 15 : 53
 
Une chenille s'enferme dans l'enveloppe protectrice de sa chrysalide. On pourrait penser que c'est son cercueil. Pas du tout ! Par un phénomène mystérieux, les tissus de la petite créature vivante vont se fondre et, d'une substance amorphe, se dégagera un magnifique papillon. Celui-ci deviendra un paon du jour, celui-là un superbe vulcain. Quelles extraordinaires transformations ! L'insecte qui rampait, maintenant va voler ; il se nourrissait de feuillage, et le voilà qui suce le nectar des fleurs ; répugnant à l'état de larve, il est devenu une des beautés de la nature. Comme la larve rampante, l'homme chemine sur la terre ; puis, comme la nymphe inerte dans son cocon, il dort dans la tombe ; comme le papillon, il renaîtra à la vie par la résurrection. Ceux qui nient la résurrection des corps et demandent, en se moquant, comment ressuscitent les morts, et avec quels corps ils réapparaissent, sont appelés insensés. Telle une graine mise dans la terre, le corps est semé en corruption, en déshonneur, en faiblesse ; il ressuscitera en incorruptibilité, en gloire et en force (1 Cor. 15 : 35, 42, 43). Les croyants ressusciteront à la venue du Seigneur. Apprenons à lire le grand livre de la nature. Le Créateur y a caché pour notre instruction, sous forme de vivantes paraboles, quelques-uns de ses plus prodigieux secrets.

vendredi 4 avril 2014

Le réveil n'a pas sonné

Bien que le Dieu Fort parle une première fois, et une seconde fois à celui qui n'aura pas pris garde à la première (...) Job 33 : 14
 
Inclinez votre oreille, et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra (...) Ésaïe 55 :3
 
« Une jeune hôtesse de l'air aurait dû faire partie de l'équipage d'un vol intérieur, mais elle est arrivée à l'aéroport en retard parce que son réveil n'avait pas sonné. L'avion s'est écrasé et les occupants ont été tués.» C'était en mars 1988. Avoir la vie sauve grâce à un réveil défectueux ! Ne serait-ce pas, plutôt, que Dieu lui-même dirige les circonstances ? A-t-elle alors pensé à Dieu comme à celui qui tient le destin des êtres humains dans ses mains, qui s'intéresse à tous ce qui leur arrive ? Souvent Dieu utilise une circonstances tragique, une maladie, un deuil, un accident, un échec, une déception, pour avertir quelqu'un, lui enjoindre de se réconcilier avec son Créateur, de se tourner vers le Sauveur. Parfois c'est la conscience qui '' tinte '' lors d'un petit accroc à l'honnêteté, ou à la générosité. L'écouterions-nous si tout allait bien ? Quand le prophète Élie a fermé son cœur à la voix de Dieu, Dieu a fait passer devant lui un vent impétueux qui déchire la montagne et brise les rochers, suivi d'un tremblement de terre, puis du feu. Mais, dit la Bible,  '' L'Éternel n'était point dans ce feu '' (1 Rois 19 : 12). Toutes ces manifestations de puissance n'ont pas touché le prophète. Heureusement, '' après le feu, une voix douce, subtile ''. Élie reconnaît alors que Dieu lui parle : « Quelle affaire as-tu ici, Élie ? » et il lui répond. Ce n'est pas toujours facile de reconnaître la voix de Dieu dans les circonstances de notre vie ! Soyons donc attentifs, et surtout, lisons la Bible, car Dieu nous parle souvent par elle.

jeudi 3 avril 2014

La palourde

Passage à lire : Jean 13 : 3 à 10
 
Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs , parce qu'ils ne sont  point du monde, comme aussi je ne suis point du monde. Je ne te prie point de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont point du monde, comme aussi je ne suis point du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Jean 17 : 14 à 17
 
La palourde, ou clovisse, est un coquillage bivalve comestible qui vit au bord de la mer. On le repère à marée basse grâce à deux petits trous qu'il laisse en surface. Malgré un environnement constitué de sable ou de boue, l'intérieur de ce mollusque ne recèle jamais d'impuretés, il est toujours d'une étonnante propreté. Chrétiens, cet animal ne nous donne-t-il pas une leçon ? Si notre environnement moral est pollué de bien des manières, ne nous laissons pas contaminer pas les impuretés du monde. Sont indispensables pour cela vigilance et détermination. Certes, nous ne pouvons pas éviter tout contact avec le mal. Notre Seigneur n'a pas demandé à son Père que nous soyons ôtés de ce monde, mais que nous soyons gardés du mal. Il nous en a donné le moyen : la Bible, parole de Dieu, dont la lecture a une action sanctifiante, nous ''nettoie'' des souillures morales causées par ce que nous voyons, entendons et même pensons. Il nous a envoyé aussi le Saint-Esprit qui nous vient en aide pour comprendre les Saintes Écritures, et qui nous fait prendre conscience de ce qui, dans notre vie, doit être confessé au Seigneur et abandonné. À l'instar de la palourde, veillons à être hermétiques à la souillure environnante, mais largement ouverts pour laisser pénétrer en nous l'eau purificatrice de la Parole de Dieu, de sorte que notre communion avec notre Seigneur ne soit pas interrompue.

Grâce inespérée

Passage à lire : Tite 3 : 3 à 5
 
Un historien raconte que, durant la guerre d'indépendance du Mexique, au début du 19 ème siècle, le général Bravo fit prisonniers 600 Espagnols promis à une mort certaine. Au moment où il allait donner l'ordre de les exécuter, il apprit que son père avait été capturé par l'ennemi et battu à mort. Livide, l'officier annonça la nouvelle aux prisonniers condamnés qui, immédiatement, s'attendirent à être torturés en guise de représailles. Mais quelle ne fut pas leur surprise d'entendre le général s'écrier : « Vous avez entendu ce que les Espagnols sont capables de faire. Eh bien, pour vous montrer comment un Mexicain répond à pareil crime, je vous rends la liberté ». Les prisonniers crurent à une fausse annonce destinée à leur infliger un supplice supplémentaire, mais non ! Le général les rendait libres et leur angoisse fit place à une joie indescriptible. Et savez-vous comment ils profitèrent de cette grâce inespérée ? D'un mouvement unanime, les 600 prisonniers se mirent sous les ordres du général Bravo. Ce récit nous fait penser à la grâce bien plus grande et glorieuse dont Dieu fit preuve envers nous. Nous n'étions pas seulement ses ennemis, mais de misérables créatures révoltées contre le grand Dieu des cieux. Et il a voulu nous sauver. Non pas, comme le général mexicain, par noblesse et fierté, mais par amour, pour faire de nous ses propres enfants. N'est-il pas digne que nous nous mettions maintenant à son service ?


mardi 1 avril 2014

Besoin de Dieu ?

Et comme il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu'après cela suit le jugement (...). Hébreux 9 : 27
 
Celui qui croit en lui, e sera point condamné : mais celui qui ne croit point, est déjà condamné ; parce qu'il n'a point cru au nom du Fils unique de Dieu. Jean 3 : 18
 
Ce voisin m'avait dit plus d'une fois : « Vous avez peut-être besoin de Dieu, moi je n'en ai pas besoin ». Un matin, on l'a trouvé mort, au pied de son lit. Cette fin est angoissante. '' Mais l'homme meurt, et perd toute sa force ; il expire, et puis où est-il ?'' (Job 14 : 10). (...) car l'homme s'en va dans la maison où il demeurera à toujours (...) (Ecclésiaste 12 : 7). Ce Dieu dont cet homme s'est détourné pendant sa vie, il va maintenant le rencontrer. Peut-on encore prier pour lui, supplier Dieu d'user de grâce ? Non, c'est trop tard. '' Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme à le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés (...) (Matthieu 9 : 6). Autrement dit, c'est quand on est encore en vie sur la terre qu'il faut recevoir son pardon ... '' (...) et si un arbre tombe vers midi, ou vers le septentrion, au lieu auquel il sera tombé il demeurera.'' (Ecclésiaste 11 : 3). Après la mort, il n'y a plus aucun espoir de salut pour celui qui n'a pas cru en Jésus-Christ. La Bible nous enseigne qu'il y a un lieu de bonheur pour ceux qui meurent dans la foi, ayant reconnu leur état de péché et cru au sacrifice de Christ, et un lieu de souffrance pour  ceux qui n'ont pas cru. Un '' grand abîme '' entre ces deux lieux (Luc 16:26) et l'on ne passe pas de l'un à l'autre. Dieu est-il donc dur et sévère ? Non, il a donné son Fils pour notre salut et Christ s'est offert lui-même. Ceux qui ne veulent pas de lui se ferment eux-mêmes la porte du ciel. Mais aujourd'hui elle est encore ouverte et il vous invite à en profiter.

Le nom au-dessus de tout nom

Passage à lire : Philippiens 2 : 5 à 11
 
Et elle enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jésus : car il sauvera son peuple de leurs péchés. Matthieu 1 : 21
 
Si vous saviez hors de tout doute que vous alliez perdre la voix et que vous ne pourriez plus jamais parler, que voudriez-vous prononcer comme dernières paroles ? Un homme atteint d'un cancer de la gorge faisait face à une opération qui sauverait sa vie, mais pas sa voix. Juste avant l'opération, il a passé du temps avec sa femme à lui dire tout son amour, et il en a fait autant avec sa fille. Puis, il a demandé à son médecin de lui indiquer avec précision à quel moment l'anesthésie le rendrait inconscient. Sur le point de s'endormir, l'homme a dit distinctement : « Jésus ! Jésus ! » C'est le dernier mot qu'il a choisi de prononcer dans sa vie : « Jésus ! » Que signifie le nom de Jésus pour nous ? D'autres noms, comme le nom de nos bien-aimés sont extrêmement précieux. Mais pour ceux d'entre nous qui sont rachetés par la grâce de Dieu, le nom de Jésus est le plus significatif. Et il l'est aussi pour notre Père céleste, qui « l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse (...) et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père ». Pour le reste de notre vie et pour l'éternité, magnifions ce nom merveilleux : Jésus. - V.C.G. -
 
Pensée : Le nom de Jésus est précieux pour ceux qui le connaissent et profane pour ceux qui le rejettent.