vendredi 30 septembre 2016

Pour connaître Dieu

Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu. Jean 7 : 17

La condition essentielle pour comprendre les vérités spirituelles, n'est pas l'intelligence, mais l'obéissance. Si quelqu'un veut acquérir des connaissances scientifiques, il y parviendra s'il est animé de la curiosité intellectuelle. Mais celui qui veut approfondir l'enseignement de Jésus-Christ n'y parviendra qu'en obéissant. Lorsque je n'y vois pas clair, cela vient certainement de ma résistance intérieure sur un point particulier. L'obscurantisme, au plan intellectuel, a pour cause l'ignorance ; mais lorsque je refuse d'obéir, je provoque en moi des ténèbres spirituelles. Quand Dieu nous parle personnellement, il attend de nous une prompte obéissance à sa parole. Si nous obéissons, ne nous étonnons pas de ne pas faire de progrès spirituels. " Si tu présentes ton offrande à l'autel, dit Jésus, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi... ne m'adresse plus une seule parole, mais va d'abord régler cette question ". L'enseignement de Jésus nous touche au point sensible. On ne peut pas tromper le Seigneur un seul instant. Il veut faire notre éducation dans les moindres détails. L'Esprit de Dieu nous fait découvrir notre suffisance : il nous rend attentifs à ce que nous n'avions jamais su voir. Lorsque Jésus, par sa parole, éveille votre esprit sur un point particulier, ne vous esquivez pas. Vous deviendriez sur le plan religieux un ' fumiste '. Il y a des ordres de Dieu qui vous font hausser les épaules, qui vous semblent sans importance. Attention ! C'est  justement ce qui vous empêche de faire des progrès spirituels. " Va d'abord... " Au risque de passer pour un fanatique, obéissez aux ordres que Dieu vous a donnés.

(Oswald Chambers)

jeudi 29 septembre 2016

L'intention et l'acte

(Suis-moi)

Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Matthieu 5 : 20
Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant la bonté de ses actes que la bonté de ses intentions ; la grâce surnaturelle de Dieu l'a transformé. La seule chose qui soit supérieure à une bonne action, est une nature bonne. Jésus déclare : " Si tu es mon disciple, ce n'est pas seulement ta conduite qui doit être bonne, mais tes intentions, tes rêves, les moindres recoins de ton être ". Tu dois avoir des intentions si pures que le Tout-Puissant n'y trouve rien à reprendre. Qui peut se tenir dans la lumière éternelle de Dieu, sans que Dieu trouve en lui rien à reprendre ? Le Fils de Dieu, lui seul. Et Jésus-Christ proclame que, par sa Rédemption, il peut mettre dans le coeur de tout homme ses propres dispositions, et le rendre aussi pur et simple qu'un petit enfant. La pureté que Dieu réclame est impossible à réaliser, à moins que mon être intérieur ne soit régénéré par Jésus. Personne ne peut se rendre pur en obéissant à des lois. Jésus-Christ ne nous donne pas des règles et des ordonnances ; ses enseignements sont des vérités qui ne peuvent être mises en pratique que grâce aux dispositions qu'il met en nous. Le grand miracle du salut de Jésus-Christ est qu'il triomphe de l'hérédité ! Le chrétien reste un homme, mais son ressort est changé.

(Oswald Chambers)

lundi 26 septembre 2016

La sanctification (2)

Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse et justice et sanctification et rédemption, afin, comme il est écrit, que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur.
1 Corinthiens 1 : 30-31

Le côté de la vie : Le mystère de la sanctification, c'est que toutes les perfections de Jésus-Christ me sont communiquées, non pas graduellement, mais instantanément, dès que je saisis par la foi cette promesse : " Jésus-Christ a été fait pour moi sanctification ". La sanctification n'est autre que la sainteté de Jésus qui devient la mienne. Le secret unique et merveilleux d'une vie sainte ne consiste pas à imiter Jésus-Christ, mais à laisser les perfections de Jésus-Christ se manifester d'elles-mêmes à travers ma faiblesse. La sanctification, c'est Christ en vous. C'est sa vie incomparable qui m'est communiquée, par la foi, comme un don souverain de la grâce de Dieu. Suis-je prêt à l'accepter ? La sanctification met en moi les saintes qualités de Jésus-Christ. C'est sa patience, son amour, sa foi, sa pureté, sa piété, qui se manifestent dans toute âme sanctifiée. La sanctification ne consiste pas à recevoir de Jésus la capacité d'être saint, mais à recevoir de lui sa sainteté même : c'est lui-même qui se manifeste en moi. Ce n'est pas une imitation de Jésus. Toutes les perfections sont en Jésus-Christ, et le secret de la sanctification, c'est que toutes ses perfections sont à ma portée. Lentement mais sûrement, je commence à vivre une vie sainte et incomparablement sereine, gardé par la puissance de Dieu.

(Oswald Chambers)

samedi 24 septembre 2016

La sanctification

Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. 
1 Thessaloniciens 4 : 3

Le côté de la mort - Dans la sanctification, Dieu agit en nous sur deux plans : celui de la mort, et celui de la vie. Beaucoup d'entre nous passent tellement de temps à s'occuper de la mort à eux-mêmes qu'ils en deviennent sépulcraux. La sanctification est toujours précédée d'un combat acharné, car en nous quelque chose s'oppose aux exigences de Jésus-Christ. Dès que le Saint-Esprit nous révèle en quoi consiste la sanctification, le combat s'engage. " Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas... sa propre vie, il ne peut être mon disciple " (Luc 14 : 26). L'Esprit de Dieu, travaillant à ma sanctification, me dépouillera de tout, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que moi-même. Suis-je prêt à me laisser ainsi dépouiller, à n'avoir plus rien, ni amis, ni père, ni frère, ni intérêt personnel, - prêt pour la mort ? C'est la condition même de la sanctification. Il n'est pas étonnant que Jésus ait dit : " Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée ". C'est là que commence la lutte, et que beaucoup d'entre nous battent en retraite. Nous refusons d'être participants de la mort de Jésus. " C'est une exigence trop sévère, disons-nous, Il ne peut me demander  cela ". Mais si ! Notre Seigneur est un Maître sévère, et c'est bien cela qu'il nous demande. Suis-je prêt à me dépouiller de tout, à n'avoir plus rien que moi-même ? Suis-je décidé à ne pas tenir compte de l'opinion que mes amis peuvent avoir de moi, ni de ma propre opinion sur moi-même, pour déposer cet être dépouillé entre les mains de Dieu ? C'est alors qu'il me sanctifiera entièrement et que mon coeur dépouillé n'aura d'autre préoccupation, que celle de la gloire de Dieu. Lorsque je demande à Dieu : " Seigneur, montre-moi en quoi consiste, pour moi, la sanctification ? ", il répondra à cette prière : " Elle consiste à être uni à Jésus ". La sanctification n'est pas quelque chose que Jésus met en moi : c'est Lui-même en moi.

(Oswald Chambers)

mardi 20 septembre 2016

Ne restez pas seul

N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour. Hébreux 10 : 25
Grand-père disait souvent : « Dispersez les braises, le feu s'éteint. Rassemblez-les, la flamme jaillit, le feu reprend. Il en est ainsi des croyants... » Bien sûr, celui qui croit au Seigneur Jésus n'est plus vraiment seul, car il connaît Jésus comme l'Ami de tous les jours, il a Dieu comme Père, un Père qui l'aime, prend soin de lui, le console. Mais de la même manière que des braises dispersées se refroidissent, le chrétien sans contact avec ses frères et sœurs finit pas s'étioler. Il se prive des encouragements des autres et prive les autres de son aide. N'est-ce pas égoïste ? Il se peut qu'un chrétien se dise : je ne peux rien apporter aux autres. Ce n'est pas de l'humilité, car, en tant que membre du corps de Christ, chacun est utile et nécessaire à l'ensemble, à la place que Dieu lui a donnée. Et s'il pense : je suis trop timide, est-ce qu'il ne regarde pas plus à lui-même qu'à Jésus Christ qui est " venu pour ressembler les enfants de Dieu " ?  " Car aussi le corps de Christ n'est pas un seul membre, mais plusieurs. Si le pied disait : Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, est-ce qu'à cause de cela il n'est pas du corps ?... Mais maintenant, Dieu a placé les membres chacun d'eux dans le corps comme il l'a voulu " (1 Corinthiens 12 : 14 à 18). Cette place n'est pas isolée. Demandons au Seigneur de nous faire découvrir des frères et soeurs pour l'épanouissement d'une vie avec lui. Et parce que telle est la volonté pour les siens.

(La Bonne Semence)

dimanche 18 septembre 2016

L'aigle royal

Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. Romains 5 : 3 à 5

L'aigle royal vit surtout dans les régions montagneuses (Alpes, Pyrénées) mais aussi en Afrique du Nord, en Asie et en Amérique du Nord. Son corps peut mesurer près d'un mètre et l'envergure de ses ailes peut atteindre deux mètres trente. L'aigle passe beaucoup de temps à planer, profitant des courants d'air chaud. Lorsque la tourmente le surprend en plein vol, le vent pourrait casser ses ailes, mais il les oriente de telle manière qu'elles ne soient pas brisées. Au contraire, le vent l'entraîne plus haut vers des régions plus calmes. Croyants, lorsque la tempête semble vouloir briser notre vie, faisons comme l'aigle, déployons les ailes de la foi pour nous rapprocher du ciel. « La trace de l'aigle dans les cieux » (Proverbes 30 : 19) est une chose merveilleuse. Il évoque, pour nous, la foi qui s'élève au-dessus des difficultés, pour trouver sa force en Dieu. Chemin de la soumission à notre Père, faite d'obéissance à sa volonté et de confiance en son amour. Il ne s'agit pas de fuir les situations qui nous font souffrir, mais de chercher le Seigneur dans ces circonstances mêmes. Ne nous laissons pas submerger par la violence de la tourmente, ne perdons pas courage, mais orientons-nous vers son amour. Un chrétien cubain a pu écrire : « Beaucoup croient que notre foi grandirait mieux dans des circonstances favorables, sans que nous rencontrions des épreuves. Il n'en est pas ainsi. Les difficultés éveillent en nous le sentiment de notre faiblesse, cela nous aide à nous en remettre à Dieu ».

samedi 17 septembre 2016

La vraie richesse


Pour beaucoup, l'argent a une grande importance. Le pauvre cherche à en posséder. Le riche désire en avoir toujours plus. Existe-t-il autre chose qui ait un aussi fort pouvoir d'attraction ? Des hommes ont tout sacrifié, même leur vie, pour quelques pépites d'or. Combien ont travaillé jusqu'à l'épuisement, ou se sont entre-tués pour de l'argent ! Le riche a souvent peur de perdre sa richesse, ce qui peut le rendre avare. Un jour, un homme demande à un sage : « Pourquoi le pauvre est-il en général plus aimable et serviable que le riche ? L'argent fait-il la différence ? Regarde par la fenêtre, répond le sage, que vois-tu ? » « Je vois une femme qui marche en tenant un enfant par la main, je vois un homme à bicyclette, et... » « Oui, en effet, tu vois à travers la vitre. Maintenant regarde dans ce miroir. Que vois-tu ? » « Je me vois, évidemment ! » Quelle différence y avait-il entre une vitre et un miroir ? Tous les deux étaient en verre. Mais pour que la vitre devienne miroir, on met un peu d'argent derrière... et alors, on ne voit plus que soi-même ! Être riche n'est pas répréhensible, mais aimer la richesse et la convoiter est un piège qui peut provoquer la ruine de l'âme et même la perdition éternelle, dit la Bible. Car certains se confient en leurs biens et pensent qu'ils n'ont pas besoin de Dieu. Or combien de temps durent les richesses ? Les vrais riches sont « riches en foi, héritiers du royaume que Dieu a promis à ceux qui l'aiment » (Jacques 2 : 5).

(La Bonne Semence)

mercredi 14 septembre 2016

Une voix intérieure

Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche.
Ésaïe 30 : 21

Ce soir-là, au moment de quitter son bureau, un chrétien, responsable de la gestion d'un service social pour les logements, fut abordé par une personne au comportement bizarre. Il faillit l'éconduire, mais une voix intérieure le contraignit à la faire entrer. Elle paraissait en état de choc, désespérée, incapable d'expliquer la situation. Il n'obtient qu'une chose : son nom et son adresse. Du bureau voisin, il téléphone à l'assistante sociale du quartier, la priant de se rendre le plus rapidement possible à la porte de tel logement pour parler à la personne qui va venir. Puis il invite gentiment la femme, toujours prostrée, à rentrer chez elle, où une assistante sociale l'attend. Six mois plus tard, l'étrange visiteuse revient pour dire sa reconnaissance. Elle explique que, ce soir-là, venant de perdre son emploi, dans une misère totale, seule avec ses cinq enfants, elle avait l'intention de se suicider. Mais une force inexplicable l'avait obligée à passer d'abord par ce bureau. Conseillée par l'assistante sociale, elle avait repris courage. Bouleversé, le directeur du service concluait : « Écoutons bien cette voix intérieure, quoi qu'il nous en coûte ». C'est ainsi que Dieu nous conduira vers ceux qui sont dans la détresse. Soyons disponibles, comme le Seigneur Jésus l'était pour ceux qu'il rencontrait. Cette voix, nous l'entendons chacun pour la première fois lorsque Dieu, dans sa bonté, nous appelle à nous repentir. « Écoutez et votre âme vivra » (Ésaïe 55 : 3).

Les mains jointes de Dürer

Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n'a ni chair no os, comme vous voyez que j'ai. Luc 24 : 39

Le grand peintre et graveur allemand Albert Dürer (1471-1528) eut une jeunesse difficile. Il habitait avec un ami, peintre comme lui. Comme ils maquaient d'argent, ils décidèrent que l'un ferait quelques travaux manuels pour assurer leur subsistance commune tandis que l'autre se consacrerait à son art. Puis on intervertirait les rôles. L'ami de Dürer trouva un empli de domestique dans une auberge. Il devait couper le bois, apporter l'eau et balayer les étages. Pendant ce temps, Dürer travaillait sur ses toiles. Puis, ce fut au tour de son ami de reprendre les pinceaux. Mais une terrible déception l'attendait : ses doigts, accoutumés aux plus rudes travaux, ne pouvaient plus dessiner. Un soir, en rentrant, Dürer trouva son ami à genoux, qui tendait vers Dieu ses mains noueuses. Il fut bouleversé et se dit : « Il faudrait que le monde entier sache ce que mon ami a fait pour moi ». Et, sur une toile, il esquissa ces mains qui s'étaient sacrifiées pour lui. On sait que ce tableau est devenu célèbre. Ce récit nous fait penser à d'autres mains : celles du Seigneur Jésus-Christ. Une semaine après sa résurrection, il s'est présenté à Thomas, l'un de ses disciples : « Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois » (Jean 20 : 27). La marque des clous dans les mains de Jésus ressuscité était la preuve de son identité, et témoignait de son amour. Un amour qui s'est aussi sacrifié pour vous et pour moi.



samedi 10 septembre 2016

La volonté de Dieu

Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Romains 12 : 2
Ce verset dit que la volonté de Dieu pour le croyant est bonne : elle découle d'un Dieu plein de bonté, qui ne me veut que du bien. Elle est donc digne d'être reçue, agréée, acceptée, comme la meilleure pour moi. Elle est aussi parfaite, à l'image d'un Père parfait, qui fait toutes choses bien. Mais est-ce que je la trouve toujours bonne, agréable et parfaite ? Non. J'ai peut-être des épreuves de toutes sortes, je suis brisé dans mon corps ou dans mes affections, j'ai des soucis quotidiens... Dieu veut-il vraiment tout ce qui m'arrive ? Dois-je me soumettre sans me révolter ? Puis-je sentir sa main d'amour derrière les circonstances amères ? Une petite fille écrivait, avec une faute d'orthographe, la prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit fête (faites) sur la terre comme au ciel (Matthieu 6 : 9-10). Au-delà de cette erreur, je peux me demander si je reçois l'épreuve d'une façon passive et fataliste, en me disant : « Puisque c'est mon destin, il faut bien que je le supporte » ou en cherchant, avec prière, le but de Dieu pour ma vie. Et, dans la souffrance, j'entendrai sa voix rassurante : « Ayez bon courage c'est moi, ne craignez pas » (Matthieu 14 : 27). Sa présence se fera douce, consolante. Puis, après avoir goûté ses encouragements, je pourrai à mon tour consoler les autres.

(La Bonne Semence)

vendredi 9 septembre 2016

C'est la galère

Passage à lire : Hébreux 11 : 32 à 40
Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes.
Apocalypse 3 : 4
L'expression est moderne, mais elle évoque un sinistre passé. C'est avec émotion qu'on peut consulter au « Musée du Désert », près d'Anduze dans le Gard, d'anciennes archives intitulées « Notices sur les galériens condamnés de 1701 à 1762 ». Car ils furent des milliers à être envoyés ramer aux galères royales et beaucoup n'en sont jamais revenus. Voici par exemple ce qu'on lit dans un « registre d'écrou : « Chaîne de Bretagne arrivée à Marseille le 31 octobre 1715 avec 173 hommes ». Dans la liste figure Nivet Jean, fils de Jacques et de Marie-Claire, laboureur, âgé de 42 ans, condamné pour avoir fait le prédicant et prêché dans les assemblées clandestines. Il témoigna avec beaucoup de fermeté devant le magistrat qui l'interrogeait. Un jour, pendant douze heures d'interrogatoire, il fut tenu '' sur la sellette ''. À la fin, d'un ton railleur, le juge lui dit : « Qu'est-ce qu'il fera, le petit troupeau, maintenant que nous tenons son pasteur ? » « Ne vous mettez pas en peine du petit troupeau (Luc 12 : 32). Il a un pasteur qui est à l'abri de vos recherches et qui ne l'abandonnera pas ». Le juge eut un sourire méprisant et Nivet, ne pouvant retenir ses larmes, lui dit : « Riez à votre aise, mais il n'en sera pas toujours de même. Un jour nous paraîtrons, vous et moi, devant un tribunal plus équitable que celui que vous présidez et où la condamnation sera sans appel ». Quant à ses fidèles témoins, Jésus déclare : Ils connaîtront que moi je t'ai aimé » (Apocalypse 3 : 9).

(La Bonne Semence)

jeudi 8 septembre 2016

Souviens-toi de l'enseignement de ta mère !

Écoute, mon fils, l'instruction de ton père, et ne rejette pas l'enseignement de ta mère. Proverbes 1 : 8
 
Un jeune voyou était tombé de plus en plus bas dans la délinquance. Rien ne semblait l'arrêter. De délit en délit, il en était venu aux attaques à main armée. Il se présente un jour devant un guichet, l'arme au poing, exigeant la caisse. La caissière, une dame âgée, le dévisage longtemps et, pour une raison inexpliquée, oubliant toute prudence, se met à lui parler calmement, sérieusement : « Mon garçon, tu es en train de gâcher ta vie. Tôt ou tard, tu seras pris et jeté en prison. Je t'en prie, réfléchis. Souviens-toi de l'enseignement de ta mère... ». Silence tendu de quelques secondes... Puis d'un coup, le gangster tourne les talons sans rien dire, sans insister. Quelques jours après cette aventure, le jeune homme a pris la résolution de se rendre à la police et d'avouer ses méfaits. Quand on lui a demandé pourquoi il était parti ce jour-là sans rien prendre, il a répondu : « Cette femme m'a fait penser à ma mère. Elle parlait comme elle. Elle lui ressemblait ». Nous ne savons ce qu'il est devenu. Mais cette histoire vraie souligne l'importance de l'enseignement des parents et de l'éducation donnée aux enfants, dès leur jeune âge. Leur apprendre la politesse et le respect de l'autre, c'est bien, mais « élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur (Éphésiens 6 : 4), c'est mieux. Car « la crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse ; tous ceux qui l'observent ont une raison saine » (Psaume 111 : 10). « L'enfant laisse déjà voir par ses actions si sa conduite sera pure et droite » (Proverbes 20 : 11).

(La Bonne Semence)

Dieu est amour

Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier. 1 Jean 4 : 19
 
Un théologien suisse se rendit une fois aux États-Unis pour une série de conférences. À l'issue de l'une d'elles, un étudiant lui posa une question typiquement américaine : « Monsieur, quelle est la plus grande pensée qui ait traversé votre esprit ? » Le professeur, déjà grisonnant, réfléchit un moment, puis répondit en citant un chant d'enfant : « Jésus m'aime, je le sais car la Bible me le dit ». L'amour de Dieu est certes la réalité la plus extraordinaire de l'univers. À la source de tout, il y a Dieu, il y a donc l'amour. Voilà la force première et continuelle de toute vie. Dieu nous a aimés, non parce que nous étions aimables, mais parce qu'il est amour. Par la venue du Seigneur Jésus, l'amour divin nous a atteints. Il n'est pas resté distant, il s'est approché. Il n'est pas resté caché, il s'est révélé. Il n'est pas resté passif, il a agi, il s'est donné. Par amour, le Père a envoyé le Fils par amour, le Fils s'est livré volontairement. Cet amour ne se contemple pas comme une beauté lointaine, il se goûte, il se vit, il se chante. Les psaumes ont célébré la bonté du Seigneur par la bouche de plusieurs hommes de Dieu, en particulier de David. Ils voyaient cette bonté partout et toujours, dans la création, dans la libération de leurs servitudes et de leurs frayeurs. Maintenant que Christ est venu et nous a fait connaître le Père, tout ce qu'est Dieu, lumière et amour, est le motif de notre louange.

(La Bonne Semence)

mercredi 7 septembre 2016

Comme les autres et comme Jésus

Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses. Philippiens 3 : 20-21

Un personnage haut placé de la France contemporaine, particulièrement courageux et énergique, avait une fille handicapée. Elle était l'objet de toute sa tendresse. Accaparé par les soucis de sa charge, il veillait à lui réserver un espace de temps, sauf urgence exceptionnelle, en fin d'après-midi. Aux dires de son épouse, pendant ces moments-là, il était comme transformé. Personne ne l'aurait reconnu : il était humble et plein de douceur soumis entièrement à sa fille qui pouvait lui demander tout ce qu'elle voulait. L'enfant attendait sa venue avec une joie qui ne pouvait pas être déçue ! Puis, l'état de la maladie s'aggrava. Et elle mourut. Les obsèques eurent lieu dans l'intimité familiale. Profondément croyants, les parents savaient que leur chère enfant était auprès de Jésus. Au moment de quitter le cimetière, le père prononça cette parole en entraînant doucement son épouse : « Maintenant, elle est comme les autres ». Triomphe de la foi qui permet de discerner, malgré la souffrance et les larmes, l'espérance merveilleuse des croyants. Dans le ciel, au retour de Christ, nous aurons tous un corps conforme au corps glorieux du Seigneur Jésus (1 Corinthiens 15 : 42 à 50). Son amour, sa douceur, sa pureté, toutes ses perfections seront les nôtres : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3 : 2-3).

(La Bonne Semence)


mardi 6 septembre 2016

Une façon de surmonter le découragement

 Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! 
Psaume 103 : 2

À un chrétien découragé que nous appellerons Didier, un ami affirma qu'il pouvait vaincre son abattement avec l'aide de Dieu. Il lui suggéra de penser à tous ceux qui, au cours des années, avaient eu sur lui une bonne influence. « Les avez-vous remerciés ? » ajouta-t-il. Non, il ne se souvenait pas de l'avoir fait. L'ami lui proposa d'écrire une lettre de reconnaissance à celui à qui il pensait le plus. C'est ce qu'il fit, et cette lettre fut reçue avec joie, comme un encouragement, par son destinataire. Quand il l'apprit, Didier fut soulagé d'un grand poids. Il se mit à faire la liste de tous ceux qui l'avaient aidé et leur envoya des messages. Tandis qu'il faisait le compte de tous les bienfaits reçus, son découragement se dissipa. Il comprit que le Seigneur l'avait aidé par le moyen de beaucoup de personnes il tourna ses pensées vers le ciel et loua Dieu chaque jour pour son amour et sa bonté. Quand les croyants se découragent, c'est qu'ils ont un peu oublié la générosité de Dieu. Ils ressassent un événement fâcheux de leur journée, ou se tourmentent au sujet d'un problème qui ne se posera peut-être jamais ! S'ils essayaient de compter les bienfaits de Dieu, au lieu de ruminer leurs difficultés, ils verraient tout ce qui leur arrive sous un jour différent. Se réjouir en Dieu éloigne le croyant de lui-même et de ses pensées négatives. C'est vraiment une merveilleuse manière de vaincre le découragement.

(La Bonne Semence)

lundi 5 septembre 2016

Un vide que Jésus veut remplir

Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Jérémie 29 : 11
 
Fait divers : un garçon a agonisé sur le trottoir d'une de nos grandes villes, battu à mort, victime d'une bande rivale. Fait qui devient presque banal, mais reste tellement tragique et interrogateur. Le cœur est serré en pensant à tant de jeunes vies fauchées brutalement... Mais d'où vient cette violence ? De mauvaises conditions sociales ou familiales ? Traduit-elle, comme le disent certains sociologues, le sentiment intense de vide, de désespoir ? Et ce désespoir, d'où vient-il ?  À toutes ces questions, la Bible, Parole de Dieu, apporte une réponse. Elle nous dit que c'est du dedans du cœur de l'homme que sortent les meurtres ( Marc 7 : 22). La responsabilité de chacun est pleinement établie. Mais la Bible ne s'arrête pas à ce diagnostic. Elle apporte aussi un remède. C'est le remède de la grâce de Dieu qui nous presse de reconnaître nos fautes et de revenir à lui par Jésus Christ. Alors l'espérance jaillit dans nos cœurs. Car le désespoir naît l'oubli de Dieu. Vouloir remplacer Dieu par une théorie scientifique, le matérialisme, la psychanalyse, que sais-je encore, tout cela est voué à l'échec. Comme l'a écrit Saint Augustin, il y a bien longtemps : « O Dieu, tu nous as créés pour toi, et notre âme est inquiète jusqu'à ce qu'elle trouve son repos en toi ». Oui, aujourd'hui encore, Dieu veut nous donner une paix profonde, sa propre paix, dans le quotidien de nos journées. Notre vie n'est plus sans but et sans avenir lorsque nous connaissons Jésus.

(La Bonne Semence)

dimanche 4 septembre 2016

Dieu est mon berger

Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Jean 10 : 11
 
Dans la plaine de la Bekaa au Liban, il y a de nombreux troupeaux de moutons. Le soir, chaque troupeau est mis en sécurité dans une enclos. De plus, c'est l'habitude que le berger y dorme avec ses bêtes. C'est ainsi qu'il connaît ses brebis et qu'elles le connaissent. Il est si proche d'elles qu'il peut sentir et ressentir ce qu'elles vivent. Aucune anomalie n'échappe à son attention. L'autorité qu'il a sur les brebis se fonde sur sa présence constante, son dévouement, ses soins. La Bible emploie souvent, au sujet de Dieu, l'image du berger. Le peuple d'Israël qui était un peuple de bergers devait y être très sensible. Cette image souligne la présence active du Seigneur Jésus Christ au milieu de son peuple. Souvenons-nous que son nom d'Emmanuel signifie '' Dieu avec nous '' et qu'il a fait aux siens cette promesse : « Je suis avec vous tous les jours » (Matthieu 1 : 23 - 28 : 20). Oui, il est toujours à côté de nous, mais avec une présence pleine de discrétion. En hébreu, trois mots désignent le berger avec les trois nuances de protéger, de surveiller et de prévoir. De même, le Seigneur Jésus est d'abord le bon Berger qui donne sa vie pour ses brebis (Jean 10 : 11). Ensuite, il surveille ses rachetés pour les délivrer du mal extérieur et intérieur. « Personne ne les ravira de ma main », dit-il (Jean 10 : 28). Enfin, le Seigneur Jésus promet que les siens auront « la vie... en abondance » (Jean 10 : 10 ). Connaissons-nous une telle vie qui trouve sa source dans l'amour du Seigneur et qui se met spontanément au service du prochain ?

(La Bonne Semence)


samedi 3 septembre 2016

Onésime

Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.
2 Corinthiens 5 : 17-18

C'était un esclave. Il appartenait à un habitant  d'une ville de Turquie où existait, au premier siècle de notre ère, une église chrétienne. Son maître, un chrétien fidèle, s'appelait Philémon. Onésime n'était pas chrétien. Il vivait mal sa situation d'esclave. Il s'enfuit. Et, pour être délivré de toutes poursuites, il alla jusqu'à Rome, à 1500 km, où il se perdit dans la foule innombrable des esclaves fugitifs. Au milieu de cette ville aux ruelles enchevêtrées et populeuses, Dieu a retrouvé Onésime et l'a conduit dans un endroit où certainement il ne projetait pas d'aller : devant un vieillard prisonnier, l'apôtre Paul. À son contact, Onésime s'est converti, tourné vers le Christ (Philémon v 10). Bien que Paul se soit beaucoup attaché à Onésime, il le renvoie maintenant à son ancien maître, muni d'une lettre de recommandation, l'épître à Philémon. Du jamais vu ! Un esclave fugitif retourne de son plein gré chez son maître. Il le servira avec dévouement comme s'il servait le Seigneur Jésus lui-même. Philémon avait perdu un esclave, il retrouve un frère. L'amour de Dieu a fait cela. Fait divers banal dans l'antiquité que le sujet de cette lettre. Eh bien ! Le simple fait de l'existence de cette lettre montre combien Dieu s'intéresse à chacun de nous, dans notre condition, et nous aime personnellement. Plaine de fraîcheur et d'affection, l'épître à Philémon nous donne une leçon concrète d'amour dans la vérité.

(La Bonne Semence)



vendredi 2 septembre 2016

Jésus revient !

Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu'elle renferme sera consumée. 2 Pierre 3 : 9-10
 
Jésus-Christ a promis qu'il reviendrait. Ce jour-là, tous les croyants quitteront la terre : ils seront avec lui pour toujours. Mais ceux qui auront refusé le salut offert par Jésus-Christ resteront sur la terre dans l'attente de jugements terribles. Ils auront choisi de vivre sans Dieu, et ce choix sera définitif. Nous n'osons pas imaginer le désespoir qui s'emparera alors de celui qui réalisera l'horreur de ce verdict : trop tard ! Éternellement trop tard ! Mais aujourd'hui il est encore temps ! La Bible nous dit que, si Jésus-Christ n'est pas encore revenu, c'est pour que chacun ait le temps de se repentir et de croire l'évangile. Cela fait même plusieurs millénaires que Dieu patiente, supportant le mal et les injustices qui sévissent dans le monde. Il aurait pu depuis longtemps y mettre fin, jugeant définitivement tous les hommes. Mais il les aime, il veut que tous soient sauvés, il veut que vous-même, lecteur, ayez conscience que tout homme est pécheur et que vous avez aussi besoin de le connaître comme le Dieu Sauveur. Ne tardez pas davantage. Dès aujourd'hui, l'attente du retour de Jésus-Christ peut devenir pour vous une heureuse perspective. Lisez l'évangile, demandez à Dieu de faire de vous son enfant.

(La Bonne Semence)

jeudi 1 septembre 2016

Comment faire de bons choix ?

Il est la tête du corps de l'Église ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. Colossiens 1 : 18
 
J'avais un peu plus de vingt ans. J'avais fini mon service national et je cherchais du travail. Un jour, lors d'une visite à un chrétien âgé, je lui ai demandé comment s'y prendre pour faire de bons choix. Cette question le laissa un moment pensif. Puis il leva vers moi un regard de bonté et de profonde sincérité, et me dit : « Je vais te donner un conseil pour toute ta vie. Quand tu dois choisir, ne classe pas les arguments, les pour et les contre, les uns à côté des autres, mets-les plutôt en colonne, les uns sous les autres. Expliquez-moi, je ne comprends pas trop comment... Eh bien, mets en haut ce qui est fait pour obéir à Dieu, pour sa gloire, ce qui respecte l'enseignement de la Bible. Ensuite place ce qui te permettra de garder de bonnes relations avec autrui, des relations de droiture et d'estime. Et enfin, tout en bas, mets ce qui semble aller dans le sens de ton intérêt personnel ». Ce conseil utile pour tous les aspects de la vie est particulièrement vrai pour décider de l'emploi de son temps. Prenons d'abord un moment pour prier le Seigneur et le rechercher par la lecture de la Bible. Que Jésus-Christ tienne la première place à partir de là, tout le reste s'ordonne et prend sa juste priorité. Ce conseil est aussi précieux pour l'usage de nos biens, ou plutôt des biens que le Seigneur nous confie. Une partie doit d'abord lui être offerte, le reste doit ensuite être géré avec prière et soin pour ses intérêts. On ne regrette jamais de tels choix faits par amour pour lui.

(La Bonne Semence)