jeudi 6 avril 2017

Si tu avais su !

Si toi aussi... au moins en ce jour, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais elles sont maintenant cachées à tes yeux. Luc 19 : 42
 
Jésus était entré en triomphe à Jérusalem. La cité en avait été bouleversée, mais elle cachait un '' dieu étranger '' : l'orgueil des pharisiens, religieux et honnête. Ce dieu était néanmoins comme un '' sépulcre blanchi ''. Qu'est-ce qui m'aveugle, moi aussi, en ce jour ? Ai-je un '' dieu étranger '' - non un monstre affreux, mais une tendance qui me gouverne ? Plus d'une fois Dieu a voulu renverser cette idole, et j'ai eu conscience que je devais me soumettre à lui, mais je ne l'ai pas fait. J'ai été bouleversé - et pourtant je m'aperçois que l'idole est toujours là, et ce qui pourrait m'assurer la paix est caché à mes yeux. C'est une chose terrible que d'avoir la possibilité de recevoir l'Espoir de Dieu sans mesure, et d'aggraver notre culpabilité devant Dieu en entravant son action. '' Si tu avais su ! '' Les larmes de Jésus font pénétrer le reproche de Dieu jusqu'au fond du coeur ! Ces simples mots nous révèlent notre responsabilité, car nous n'avons pas su reconnaître le salut qu'il offrait. '' Maintenant, ces choses sont cachées à tes yeux '' - car tu n'as pas voulu te soumettre. Quelle tristesse infinie de penser à ce qui aurait pu être ! '' Dieu n'ouvre jamais les portes que nous avons fermées. Il en ouvre d'autres, mais il nous rappelle qu'il y a en nous des portes fermées par notre faute, des pensées qui n'auraient jamais dû être souillées. N'ayons pas peur de ce rappel du passé. Dieu se sert de nos souvenirs pour nous avertir, nous corriger, nous redresser. Dieu veut changer ce qui aurait pu être en un germe fécond pour l'avenir.

(Oswald Chambers)