jeudi 30 octobre 2014

Pissenlits et dollars

Passage à lire : Matthieu 6 : 25 à 34
 
Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Matthieu 6 : 33
 
Il y a plusieurs années, lorsque je suis rentré de la mission, je m'inquiétais de mes besoins financiers croissants. U matin, à la ferme où j'habitais, j'ai parlé au Seigneur et je lui ai finalement confié ces besoins. Plus tard, je me promenais dans un champ de pissenlits. En regardant par terre, j'ai vu à mes pieds un billet d'un dollar ! En le ramassant, j'ai senti que Dieu voulait que je sache qu'il s'occuperait de moi et de mes besoins. S'il le voulait, il pouvait changer des pissenlits en dollars ! Depuis, je porte toujours ce billet d'un dollar sur moi, comme rappel de la puissance de Dieu à pourvoir. Dans Matthieu 6, Jésus parle de l'attention que son Père porte aux oiseaux du ciel et aux lis des champs pour illustrer son empressement à combler nos besoins matériels. Il a également enseigné que nous aurions ce dont nous avions besoin si nous nous concentrions sur les priorités spirituelles. Au lieu de nous préoccuper et de nous inquiéter de nos besoins personnels, nous devrions nous préoccuper du royaume de Dieu et de sa justice. Ce faisant, nous pouvons être assurés que, pas une, pas la plupart, mais toutes choses dont nous avons besoin nous seront données. Demandons-nous souvent : Suis-je préoccupé par les soucis matériels ou occupé par le royaume de Dieu et sa justice ? Nous ne pouvons pas faire les deux. - J.E.Y.-
 
Pensée : Si tout ce que nous voulons, c'est plaire à Dieu, nous aurons tout ce dont nous avons besoin.

dimanche 26 octobre 2014

Parole vivante, parole de vie

Passage à lire : Ésaïe 55 : 10-11
 
Un jeune offrit un jour un tract évangélique à un homme âgé, qui l'accepta aimablement, tout en ajoutant : « Autrefois j'ai, moi aussi, souvent distribué des tracts semblables. Mais je n'ai jamais su si quelqu'un avait trouvé le Seigneur par ce moyen. Aussi j'ai cessé cette distribution ». Le jeune homme répondit : « Cela vous intéresserait peut-être de savoir comment j'ai été amené au Seigneur. ''Mais certainement, répondit le vieux monsieur ''. J'ai été élevé dans une famille chrétienne, mais je ne voulais pas entendre parler de la foi. Pour mon travail, j'ai eu un jour à faire dans cette ville, et un monsieur m'a tendu un tract ayant pour titre '' Le sang de Christ ''. Négligemment, je l'ai mis dans ma poche. Quelques mois plus tard, en enfilant à nouveau la même veste, j'ai retrouvé la petite feuille, et je l'ai lue plusieurs fois. Le Seigneur s'en est servi pour me convaincre de mes péchés et pour m'attirer à lui. Dès lors, mon Sauveur est ma joie, et je distribue des tracts pour faire partager le bonheur qu'il m'a donné.» Cet homme qui l'écoutait avait les larmes aux yeux. Après avoir gardé le silence un instant, il surmonta son émotion et dit : « Regardez-moi bien, jeune homme ! » Celui-ci le regarda en face, puis s'écria, tout surpris : Oh, mais c'est vous qui m'aviez donné le tract !» « Oui, en effet. Et le Seigneur vient de me montrer un résultat de mon travail. Je vais donc continuer ce que j'avais interrompu il y a plusieurs années. Je n'aurais pas dû me décourager. »

Le hêtre et l'écureuil

 Je me réjouis de ta parole, comme ferait celui qui aurait trouvé un grand butin.
Psaume 119 : 162
 
« Alors que j'étais assis sous un hêtre de taille imposante, j'admirais cet arbre splendide entre tous et je me disais : Je suis loin d'apprécier ce hêtre autant que l'écureuil. Je le vois sauter de branche en branche, et je suis certain qu'il a beaucoup d'affection pour ce vieux hêtre parce que, quelque part dans un des creux de l'arbre, il a sa maison, les branches lui servent d'abri et les faines de nourriture. Il vit de l'arbre, l'arbre est toute sa vie : son grenier, sa maison. Mais il n'en est pas de même pour moi, je trouve le gîte et le couvert ailleurs. Nous ferions bien d'imiter les écureuils en ce qui concerne la Parole de Dieu, en y demeurant et en vivant d'elle. Exerçons nos esprits en sautant de l'une à l'autre de ses branches, trouvons-y le gîte et le couvert, et faisons d'elle ce que nous avons de plus cher au monde. Nous en retirerons un grand profit, si nous faisons d'elle notre armure, notre repos, nos délices ». C'est avec cette comparaison très évocatrice que le prédicateur anglais Charles Spurgeon (1834-1892) a souligné l'importance pour le chrétien de demeurer dans la Parole. Pour cela, lisons-la, encore et encore, mémorisons ses enseignements, ses promesses, ses avertissements, pour faire barrage au doute, à la tentation et au découragement. C'est dans la mesure où nous aurons engrangé cette parole dans le grenier de nos esprits que nous pourrons la vivre et la rendre vivante pour d'autres.

samedi 18 octobre 2014

Visez l'or !

 Passage à lire : Apocalypse 3 : 14 à 22
 
Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche ; et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtus, et que la honte de ta nudité ne paraisse point ; et d'oindre tes yeux de collyre, afin que tu voies. Apocalypse 3 : 18
 
Carl Lewis a remporté quatre médailles d'or aux Jeux Olympiques d'été de 1984. En dépit de sa performance remarquable, on l'a accusé de s'être retenu au saut en longueur, car au lieu d'essayer de battre le record mondial, il a cessé de concourir après son premier saut, confiant de remporter la médaille d'or. Carl a dit que les épreuves de sélection des Jeux avaient exigé davantage de lui qu'il ne s'y attendait, alors il a décidé de garder ses forces pour les autres épreuves. Il a expliqué qu'il était là pour remporter des médailles d'or, et non pour établir des records qui ne dureraient probablement que peu de temps. Cela me rappelle que la Bible nous exhorte à choisir d'utiliser notre temps et notre énergie pour des actions qui ont une valeur durable. Or, les membres de l'Église de Laodicée ne faisaient pas cela. En effet, notre Seigneur a vu que leurs valeurs étaient mal placées, car ils s'enorgueillissaient de leurs richesses et de leur autosuffisance. Il leur a donc dit qu'ils étaient tièdes spirituellement et qu'ils ne dépendaient pas de Dieu. Ils avaient une décision à prendre : continuer à poursuivre les biens temporels ou chercher à obtenir l'or éternel de l'approbation de Dieu. C'est le défi auquel nous faisons face aujourd'hui. Notre tâche ne consiste pas à plaire à ceux qui nous entourent, mais à obtenir l'approbation éternelle de notre Seigneur. - M.R.D. -
 
Pensée : La vraie richesse est ce que l'on investi pour l'éternité.

Ma vie, ma plante

Passage à lire : Osée 11
 
Ils ont été rassasiés selon l'abondance de leurs pâturages; ils ont été rassasiés, et leur cœur s'est élevé; et ils m'ont oublié. Osée 13 : 6
 
Mes invités se demandent probablement pourquoi je garde une fougère maigrelette dans mon salon. Je suis tellement habitué à sa laideur que je pense rarement à leur fournir une explication. En fait, la plante symbolise une amitié qui est devenue fragile, et je l'ai placée bien en vue pour me rappeler que je dois prier pour mon ami, ce que je fais chaque foi que j'arrose la plante. Les feuilles séchées témoignent clairement du fait que je ne l'arrose pas assez souvent, et donc que je ne prie pas assez souvent pour mon ami. Ma plante sèche parce que je ne l'arrose que quand elle se fane, et cette attitude me suit dans ma vie spirituelle. Tant que je ne vis pas de crise, je me dis que la prière peut attendre un peu. Mais j'ai tort, car quand je jouis des bénédictions de Dieu et que je pense ne pas avoir besoin de lui, c'est alors que mon besoin est plus grand que jamais. Le livre d'Osée résume la relation de Dieu avec son peuple élu en termes qui correspondent à ma propre expérience spirituelle. Dieu bénit, et je grandis ; Dieu satisfait, et je suis comblé ; Dieu retient sa bénédiction, et je me rends compte de mon besoin ; Dieu révèle mon péché, et je me repens ; Dieu pardonne, et je renouvelle mon engagement envers lui. Ma plante m'a appris que je dois prier même quand je n'en vois pas la nécessité, car j'ai autant besoin de Dieu quand je suis béni que quand je traverse une crise. - J.A.L. -
 
Pensée : Il n'y a pas un jour où on n'a pas besoin de prier.

mardi 14 octobre 2014

La boîte à outils de Dieu

Passage à lire : 2 Timothée 3 : 13 à 17
 
Toute l'Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire selon la justice ; afin que l'homme de Dieu soit accompli, et parfaitement instruit pour toute bonne œuvre. 2 Timothée 3 : 16-17
 
J'ai un ami qui est très bon bricoleur, mais pendant des années il n'a pas pu développer ses talents parce qu'il n'avait tout simplement pas les bon outils. Pour son anniversaire, je lui ai donc offert une boîte à outils qui s'ouvre comme un grand livre, et qui contient les outils de base du bricoleur. Ses yeux brillaient d'anticipation pendant qu'il examinait chaque outil. Après avoir terminé une nouvelle tâche, mon ami m'a dit tout excité : « Il 'y a rien de plus satisfaisant que d'avoir les bons outils pour la tâche ! » Puis, en appliquant cette pensée à sa vie spirituelle, il a ajouté : « Je sais où je peux trouver le bon outil pour chaque tâche : dans la Bible ! » L'apôtre Paul, faiseur de tentes de son métier et '' sage architecte '' dans le royaume de Dieu (1 Corinthiens 3 : 10), savait qu'il avait besoin des bons outils spirituels. Il avait compris que la boîte à outils la plus pratique pour satisfaire les besoins spirituels est la Parole de Dieu. Dans 2 Timothée 3, il déclare que toute l'Écriture est inspirée de Dieu. Elle est indispensable pour enseigner, reprendre, corriger, instruire et former les croyants en vue de toute bonne œuvre. Ouvrez et utilisez la '' boîte à outils '' de dieu chaque jour, et vivez la satisfaction profonde en y trouvant le bon outil pour chaque tâche spirituelle que vous avez à faire. Cette boîte à outils contient tout ce dont vous avez besoin. Il suffit de l'utiliser ! - J.E.Y. -
 
Pensée : La Bible contient tout ce qu'il nous faut savoir pour faire tout ce que Dieu veut que nous fassions.

vendredi 10 octobre 2014

Le plein conseil de Dieu

Passage à lire : Néhémie 8 : 1 à 3 et 5
 
La première preuve d'un réveil est un grand désir dans le cœur d'écouter et d'obéir à la Parole de Dieu. Le cri de leur cœur était : « Apporte-nous la véritable Parole du Seigneur !» Esdras se tenait sur une plate-forme surélevée et a lu la parole de Dieu pendant 6 heures pendant que la multitude écoutait avec attention, apprenant que la cause de leurs souffrances était leur propre entêtement et leur rébellion. La preuve la plus sûre d'un réveil dans une âme, une église ou une ville est une faim pour la Parole de Dieu. Les chrétiens rétrogrades ne veulent pas entendre la Parole : ils la trouvent ennuyeuse ! Ce qu'ils veulent, c'est de l'excitation. Les prédicateurs rétrogrades ne prêchent pas beaucoup la Parole de Dieu, ils ne font que de petits sermons. Ils n'enseignent pas la Loi parce qu'elle produit la conviction de péché et secoue l'église ! Elle gêne ceux qui vivent dans le compromis. Là où le Saint-Esprit est à l'oeuvre, le peuple assis sur les bancs réclame la Parole. J'ai reçu des centaines de lettres de saints affamés criant : « Nous avons tellement faim. Nous n'entendons pas la véritable Parole. Nous n'entendons que des lettres mortes sans onction ! » Là où Dieu est à l'œuvre, il y a des Bibles partout. Il y a de l'enthousiasme au sujet des prédications et de l'enseignement, avec un profond respect pour la Parole. Comme il est triste que, dans tant d'églises charismatiques, la prédication est un moment qu'il faut endurer. Ils veulent de la musique, du divertissement, des chanteurs connus au centre de la scène ! Mais quand le Saint-Esprit vient, la Parole est désirée. Le cri du peuple est alors : « Seigneur, je veux tout cela : le bon, le désagréable, les commandements, les promesses, le conseil de Dieu dans son entier !»
 
(David Wilkerson)

jeudi 2 octobre 2014

Comme lui

Passage à lire : Romains 8 : 27 à 39
(David Martin)
 
Car ceux qu'il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils, afin qu'il soit les premier-né entre plusieurs frères. Romains 8 : 28
 
Dieu ne cherche pas uniquement à nous sauver de l'enfer et à nous transporter au ciel. Il veut aussi nous conformer '' à l'image de son Fils ''. Au retour de Jésus, «... or nous savons que lorsque le Fils de Dieu sera apparu, nous lui serons semblables : car nous le verrons tel qu'il est (1 Jean 3 : 2), mais le processus qui nous amène à lui ressembler commence ici-bas. Comment ? Eh bien, cela tient au fait que « toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 : 27), c'est-à-dire les difficultés et les épreuves, les châtiments et les purifications, les refus et la souffrance. En effet, pour devenir semblables à lui, nous devons le suivre sur le chemin du sacrifice et de la souffrance (Hébreux 2 : 10). Suivre Jésus, c'est être prêt à l'accompagner dans le jardin de Gethsémané et sur le mont du Calvaire, et être prêts à supporter la souffrance ainsi que le rejet de ceux qui l'abandonnent (Jean 15 : 18 à 21). Cependant, le suivre nous conduit aussi jusqu'au tombeau vide et jusqu'à la droite de Dieu. L'apôtre Paul a dit que ceux qui le suivent participeront aussi à sa résurrection (Romains 6 : 5), et « si nous soufrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui (2 Timothée 2 : 12). Oui, Dieu utilise '' toutes choses '' pour nous amener à ressembler à Christ. - M.R.D. -
 
Pensée : La voie de la ressemblance à Christ passe par la vallée de la souffrance.