dimanche 21 février 2016

Nous n'avons pas le droit d'être déprimés

Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées. Luc 24 : 21

Tous les faits mis en avant par les disciples étaient exacts, mais les conséquences qu'ils en tiraient étaient fausses. Tout ce qui ressemble à de la dépression, dans le domaine spirituel, est coupable. Si l'abattement, l'accablement, me visitent, c'est moi qui suis à blâmer ; ce n'est pas Dieu, ni personne d'autre. La dépression a deux sources possibles : ou bien j'ai satisfait une convoitise, ou je n'ai pas pu le faire. Convoiter, c'est vouloir posséder tout de suite. Dans le domaine spirituel, la convoitise me pousse à demander une réponse à Dieu, au lieu de chercher Dieu lui-même, pour qu'il me donne, s'il le veut, la réponse. Comment ai-je imaginé que Dieu allait agir ? Et aujourd'hui - dans le présent immédiat - '' c'est le troisième jour '', il ne l'a pas fait ; je pense donc que j'ai raison d'être découragé, et de blâmer Dieu. Chaque fois que nous insistons sur le fait que Dieu est celui qui répond à la prière, nous faisons fausse route. La prière est l'union avec Dieu, et non la mainmise sur l'objet de notre désir. La dépression physique est un symptôme de maladie, et c'est aussi vrai spirituellement. La dépression spirituelle est un mal, et nous sommes toujours à blâmer. Nous espérons des visions venant du ciel, des tremblements de terre et les tonnerres de la puissance de Dieu (le fait que nous sommes déprimés prouve que ce sont là nos désirs). Pendant ce temps Dieu est là, se manifestant par les gens et les choses de notre vie quotidienne. Si nous accomplissons notre devoir le plus immédiat, nous recevrons une des plus merveilleuses révélations de Dieu. C'est dans les choses ordinaires de la vie que la divinité de Jésus-Christ est manifestée.

(Oswald Chambers)

Êtes-vous prêt à être offert en sacrifice ?

Car pour moi, je m'en vais maintenant servir de libation et le temps de mon départ est proche. 2 Timothée 4 : 6
 
« Je suis prêt à m'offrir en sacrifice maintenant », dites-vous. C'est une affaire de volonté, non de sentiment. Dites à Dieu que vous êtes prêt au sacrifice, et quoiqu'il arrive par la suite, quelles que soient les décisions de Dieu, vous n'aurez plus de motif de vous plaindre. L'épreuve est strictement personnelle, nul ne peut vous aider à la porter. Votre vie extérieure peut rester la même : c'est votre volonté qui a changé. Une fois que votre volonté s'est courbée, le sacrifice lui-même ne vous coûtera pas. Mais si vous ne savez pas courber votre volonté devant Dieu, vous en viendrez fatalement à vous apitoyer sur vous-même. « Attachez la victime avec des cordes, liez-la aux cornes de l'autel. » L'autel suppose un feu - qui brûle et purifie - dans le seul but de détruire tout désir que Dieu n'aurait pas inspiré, tout attachement qui n'est pas selon lui. Ce n'est pas vous qui détruisez, c'est Dieu ; vous attachez seulement la victime aux cornes de l'autel. Veillez à ne pas vous laisser aller à vous apitoyer sur vous-même, lorsque le feu s'allume. Cette épreuve du feu nous délivre de tout ce qui nous accable, de tout ce qui nous déprime. Ce qui nous séduisait ne nous séduit plus. Êtes-vous passé par le feu ? Présentez-vous à Dieu, prêt au sacrifice. Il se révélera à vous, dans toute sa splendeur.