dimanche 19 août 2018

Le jugement et l'amour

Car c'est le moment ou le jugement va commencer par la maison de Dieu.
1 Pierre 4 : 17
 
Le serviteur de Dieu ne doit jamais oublier que le salut est une pensée de Dieu, et non de l'homme ; c'est donc un impénétrable mystère. Le salut est la plus grande pensée de Dieu, et non une expérience. L'expérience est seulement la porte d'entrée par ou le salut pénètre dans notre vie consciente. Ne prêchons jamais l'expérience, annonçons la grande pensée de Dieu qui la soutient. Quand nous prêchons, nous n'avons pas à proclamer comment l'homme peut être sauvé de l'enfer et rendu moral et pur, nous avons à prêcher une Bonne Nouvelle de Dieu. Dans l'enseignement de Jésus-Christ, la vérité du jugement est toujours mise en lumière ; il est le signe de l'amour de Dieu. Ne vous apitoyez jamais sur une âme qui rencontre des difficultés pour aller à Dieu ; ce n'est jamais la faute de Dieu. Ce n'est pas à nous de découvrir la cause de ces difficultés, mais seulement de présenter la vérité, de telle manière que le Saint-Esprit de Dieu puisse montrer ce qui ne va pas. Ce qui prouve, avant tout, qu'une prédication est bonne, c'est qu'elle évoque pour chacun le jugement. L'Esprit de Dieu fait rentrer chacun en lui-même. Si jamais Jésus nous donnait un ordre qu'il ne pourrait pas nous rendre capables d'accomplir, il serait un menteur. Et si nous faisons de notre propre incapacité un obstacle à l'obéissance, c'est comme si nous disions à Dieu qu'il y a certaines choses auxquelles il n'a pas pensé. Chaque élément de notre confiance en nous-mêmes doit être détruit par la puissance de Dieu. C'est dans la faiblesse et la dépendance totale que l'Esprit de Dieu trouvera toujours l'occasion de manifester sa puissance.

(Oswald Chambers)

samedi 11 août 2018

Le charme de l'incertitude

Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. 1 Jean 3 : 2
 
Nous sommes, par nature, enclins à être calculateurs, ce qui nous fait regarder l'incertitude comme une chose déplorable. Nous nous imaginons que nous devons toujours tendre vers un but, mais c'est méconnaître la nature de la vie spirituelle. La vie spirituelle est une certitude dans l'incertitude de tout ce qui peut arriver, en sorte que nous ne pouvons faire notre nid nulle part. Le bon sens raisonne ainsi : " Supposons que je sois dans telle situation... " Mais nous ne pouvons raisonner sur une situation que nous n'avons jamais connue. La certitude est l'idéal du sens commun ; le charme de l'incertitude, est un des caractères de la vie spirituelle. Être sûr de Dieu, c'est être absolument incertain du chemin que l'on va suivre : Vous ne savez pas ce que ce jour va vous apporter. Bien souvent on dit cela avec un soupir de tristesse ; ce devrait plutôt l'expression d'une ardente espérance. Nous ne savons pas ou nous mènera le pas que nous allons faire, mais nous sommes sûrs de Dieu. À partir du moment ou nous nous abandonnons à Lui, et ou nous accomplissons notre devoir, il nous comble de continuelles surprises. Lorsque nous nous faisons les défenseurs d'une croyance, quelque chose s'éteint ; nous ne plaçons plus notre confiance en Dieu mais en notre doctrine. Jésus dit : " Si vous ne devenez comme de petits enfants... " La vie spirituelle est la vie d'un petit enfant. Nous ne doutons pas de Dieu, mais nous ne savons pas ce qu'il va faire par la suite. Si nous n'avons confiance qu'en nos doctrines, nous devenons solennels et sévères, nos opinions sont irrévocables. Mais quand nos rapports avec Dieu sont normaux, la vie est pleine d'incertitude, d'espérance joyeuse et spontanée. " Croyez aussi en moi ", dit Jésus, mais il ne dit pas " Croyez certaines doctrines à mon sujet ". Laissez-le agir. Comment viendra-t-il ? C'est pour vous une glorieuse incertitude, mais il viendra ! Soyez-lui fidèle !

(Oswald Chambers)

dimanche 5 août 2018

Le tout pour le tout

Simon Pierre, dès qu'il eût entendu que c'était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture... et se jeta dans l'eau. Jean 21 : 7
 
Avez-vous jamais connu une crise intérieure qui vous a amené à abandonner tout, délibérément, énergiquement, témérairement : C'est une crise de volonté. Vous pouvez bien des fois en arriver là, contraint par les circonstances extérieures, mais cela ne compte pas. La crise réelle et profonde qui se traduit par l'abandon complet est toute intérieure. On peut renoncer à des biens extérieurs, alors que ce renoncement prouve tout simplement notre esclavage intérieur. Avez-vous résolument abandonné votre volonté à Jésus-Christ ? Il s'agit là d'un acte de volonté - non d'une émotion passagère. L'émotion est seulement la dorure de l'expérience. Si vous vous attendez d'abord à une émotion, l'abandon ne se fera jamais. Ne demandez pas à Dieu ce qu'impliquera cet abandon pour l'avenir, mais acceptez-le pour le présent, pour toutes les circonstances de votre vie. Si vous avez entendu la voix de Jésus sur les flots agités, laissez le vent balayer vos convictions et vos préjugés, mais cramponnez-vous à Lui.

(Oswald Chambers)

Lien vidéo en anglais sur ma chaîne : https://youtu.be/8CvB_FIXakI