vendredi 18 janvier 2013

Se charger de sa croix




Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me suive.  Luc 9:23

Qu’il renonce à lui-même
Le disciple de Jésus renonce à lui-même, c’est à dire, se livre, s’abandonne, cède, se soumet, renonce à ses droits. Le renoncement à soi-même n’est pas une dépersonnalisation, mais la construction de soi-même selon un mode nouveau. Le renoncement est le mouvement qui nous fait passer de la mort à nous même… à la vie avec Christ. Ce n’est pas l’abdication de soi, mais l’évacuation de tout ce qui nous empêche la recréation de notre personne par le St-Esprit.  C’est abandonner à Christ tout ce par quoi nous prétendons exister, (réussite familiale, professionnelle, sociale) afin de tout recevoir de LUI. Renoncer à soi signifie abandonner ta prétention à l’indépendance, à ses propre pensées, à ses désirs. Renoncer à soi n’est pas se haïr, mais une victoire personnelle, personne ne peut le faire pour nous. Un homme ne trouve sa véritable identité qu’en renonçant à l’affirmation et à la rechercher de soi pour l’amour de Christ. Qui renonce ne saurait se perdre, mais se retrouve d’une manière nouvelle, tout dépend de l’axe autour duquel la volonté gravite: dans le cas où elle est son propre centre, elle tourne autour d’un abîme dévorant, mais si Christ est son noyau, elle tourne autour d’un noyau qui la sauve. J

Qu’il se charge chaque jour de sa croix
Un disciple peut être défini comme quelqu’un qui est mort au péché et vivant pour Dieu (Rom. 6:11). Pour que cela puisse être une réalité, le Seigneur Jésus dit clairement que chacun doit prendre sa croix. C’est un ULTIMATUM! Andrew Murray nous explique : Les chrétiens doivent comprendre que porter sa croix ne se réfère pas en premier lieu aux épreuves que nous appelons des croix, mais à un abandon de sa vie journellement répété-à la mort à soi-même qui doit marquer le chrétien. Cessons donc de confondre-une croix-avec -la croix-. La croix du croyant est la croix du calvaire, celle-là même à laquelle il a été crucifié avec Christ. Tant que le vieux moi tient le gouvernail, Christ ne peut le tenir, mais si par la foi, nous saisissons joyeusement le fait de la rédemption (j’ai été crucifié avec Christ) alors le Christ par son Esprit, exerce en nous la fonction de la vie. Nous avons cela à faire chaque jour…Alors nous pouvons le suivre!

Et qu’il me suive
Akoloutheô : ce mot s’appliquait aux soldats qui marchaient sous les ordres de leur chef, à l’esclave au service de son maître, à l’être humain qui se soumet aux lois. Ce terme grec désigne aussi celui qui se lie à quelqu’un pour en obtenir une faveur. Dans le Nouveau Testament, Jésus appela Matthieu, Philippe, Pierre et beaucoup d’autres à le suivre. Dans les Évangiles ce mot implique l’acceptation de Christ comme chef et maître et la participation à ses souffrances. Andrew Murray a encore écrit: Nous trouvons dans la Bible deux aspects de la croix. L’un d’eux met l’accent sur l’œuvre rédemptrice qui ôte la malédiction du péché, assure le pardon et la paix avec Dieu, par le sang de Christ. Le second met en évidence l’ordre du Seigneur : Prends ta croix et suis-moi. Le premier affirme notre justification et notre réconciliation avec Dieu, fermes fondements de notre foi. Le second annonce la sanctification absolument nécessaire. Il va sans dire qu’il est plus facile d’annoncer la justification et le pardon, que la communion avec Christ.

(Auteur inconnu)