vendredi 22 avril 2016

Reconstitution

Il  n'y a rien de secret qui ne deviendra manifeste, ni rien de caché qui ne doive se connaître et venir en évidence. Luc 8 : 17
 
Des voitures de police, des magistrats, les avocats, les témoins, un peu plus loin quelques journalistes et, entre deux gendarmes, le meurtrier présumé. Il assiste, la tête basse, à la reconstitution des faits demandée par le juge. Il pensait n'avoir jamais à rendre compte de ce qu'il avait commis. Mais le voici maintenant obligé de revoir certains visages, contraint de repenser à ce crime qu'il aurait voulu effacer, que sa conscience lui a tant reproché. Il était presque arrivé à la faire taire. Quel retournement de situation ! Bientôt, pour chaque individu, une reconstitution totale de sa vie sera manifesté : c'est une des affirmations les plus sérieuses de l'évangile. Il existe une mémoire immense et infaillible qui enregistre nos faits et gestes et les ramènera à la lumière devant le tribunal de Dieu. Oui, il y a un Dieu qui sait tout et il y aura un jugement. Mais il y a aussi un Sauveur. Lui aussi nous connaît parfaitement dans toutes nos pensées et nos actes les plus secrets. Eh bien ! Il nous invite à venir à lui tels que nous sommes et quoi que nous ayons fait. Il a payé pour nos fautes et veut nous pardonner maintenant, afin que nous ne le rencontrions pas demain comme un juge qui devra alors prononcer un verdict sans appel possible. C'est aujourd'hui le jour du salut !

Qui seront les premiers ?

Il en viendra aussi d'orient et d'occident, du nord et du sud, et ils se mettront à table dans le Royaume de Dieu. Et voici, ceux qui sont les derniers seront les premiers, et ceux qui sont les premiers seront les derniers. Luc 13 : 29-30
 
Un missionnaire revient du Soudan et partage les encouragements qu'il y a reçus. Écoutons-le : " Ma femme et moi avions entendu parler d'une tribu soudanaise non encore atteinte par l'évangile, celle des Anuaks, à la frontière de l'Éthiopie. Et depuis dix ans c'était pour nous un sujet de prières. En 1997, menacée par la guerre civile, cette population trouva refuge en Éthiopie où beaucoup eurent l'occasion d'entendre parler de Jésus et de se convertir à la foi chrétienne. À leur retour au Soudan, cette foi s'affermit, et l'un d'eux prit à cœur la construction d'une église pour y annoncer l'évangile. Au moment où nous avons pu les visiter en janvier 1999, 500 Anuak venaient d'être baptisés dans la rivière la semaine précédente, et on m'a invité à leur expliquer la Parole. Tous étaient là dans cette église, serrés sur des troncs d'arbres servant de bancs, attentifs et fervents, à la seule lueur d'une petite bougie éclairant la Bible du prédicateur. Avec ma femme, nous leur avons ensuite appris un petit cantique dont ils ont vite retenu le refrain : Le Seigneur m'aime, il est amour. Églises d'occident qui comptez souvent tant de chaises vides, et peut-être... de paroissiens au cœur tout aussi vide, nous voudrions vous faire envie en vous montrant ces troncs d'arbres où se pressent nos frères et sœurs Anuaks dans la ferveur de leur premier amour."