dimanche 27 janvier 2019

La prière que Dieu écoute

Père, je te rends grâce de ce que tu m'as exaucé ! Jean 11 : 41
 
Quand le Fils de Dieu prie, sa pensée ne fait qu'un avec celle de son Père. Dieu entend toujours les prières de son Fils, et, si son Fils est vivant en moi, le Père exaucera aussi les miennes. Je dois veiller à ce que le Fils de Dieu puisse se manifester dans mon corps mortel. " Votre corps est le temple du Saint-Esprit ", la " Bethléem " où naît le Fils de Dieu. Le Seigneur peut-il vraiment faire en moi ce qu'il désire ? L'absolue simplicité de la vie du Fils de Dieu peut-elle se manifester comme pendant sa vie terrestre ? Quand je suis confronté aux difficultés de la vie, puis-je m'appuyer sur la prière du Fils éternel parlant à son Père ? " En ce jour-là, vous demanderez en mon nom... ", dit Jésus. De quel jour s'agit-il ? Du jour où le Saint-Esprit est venu en moi et m'a fait réellement un avec mon Seigneur. Le Seigneur Jésus-Christ peut-il être parfaitement satisfait de votre vie, ou paradez-vous votre spiritualité ? Que dans votre vie spirituelle, ce qu'on appelle " le bon sens " ne mette jamais le Fils de Dieu à l'écart. Le bon sens est un don de Dieu qui fait partie de la nature humaine, mais ce n'est pas le don de son Fils. Jésus nous donne une intuition surnaturelle. Ne faites pas une idole de votre bon sens. Il ne vous permettra jamais de comprendre le Père. Vos facultés naturelles sont incapables de connaître et d'adorer Dieu, tant qu'elles n'ont pas été transfigurées par la présence du Fils de Dieu. Notre corps mortel doit être tenu à tout instant dans une parfaite soumission à Jésus, afin qu'il puisse agir à travers nous. Sommes-nous soumis à Jésus-Christ pour que " sa vie se manifeste dans notre chair mortelle ? "
 
(Oswald Chambers)

samedi 19 janvier 2019

La contrainte souveraine de Dieu

" Voici, nous montons à Jérusalem ". Luc 18:31
 
Ce dernier voyage à Jérusalem marque, dans la vie de Jésus, le sommet de son obéissance à la volonté du Père. " ... Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé ". C'était la pensée dominante du Seigneur, pendant toute sa vie. Ni les joies, ni les revers, ne le détournaient de ce but. " Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem ". La chose essentielle que nous devons sans cesse nous rappeler, c'est que nous aussi nous montons  " à Jérusalem ", pour accomplir la volonté de Dieu, et non la nôtre. Il est naturel que l'homme ait des ambitions personnelles ; mais le chrétien ne poursuit aucun but personnel. On parle beaucoup, de nos jours, de prendre une décision pour Christ, de se décider à être chrétien, de décisions pour ceci ou cela ; mais dans le Nouveau Testament, c'est la volonté souveraine de Dieu qui est mise au premier plan. " Ce n'est  pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis... (Jean 15:16) ". Nous ne sommes pas appelés à comprendre et à approuver le plan de Dieu, mais à nous y soumettre même sans comprendre. Nous n'avons aucune idée du dessein de Dieu, et plus nous avançons, moins nous y voyons clair. Il nous semble que Dieu vise à côté de la cible, parce que notre vue est trop courte pour voir ce qu'il a en vue. Au début de notre vie chrétienne, nous avons nos idées à nous sur le but que Dieu propose : " Je suis fait pour aller ici, ou pour aller là-bas ; Dieu m'a appelé à telle oeuvre précise ", et nous nous mettons en route ; nous travaillons et pendant ce temps l'appel souverain de Dieu continue à se faire entendre. Le travail que nous faisons ne sert à rien ; il n'a pas plus de valeur qu'un château de cartes. Il nous faut accepter tout à nouveau la volonté de Dieu. " Il prit avec lui les Douze ". Il nous prend sans cesse, nous aussi, avec lui, pour nous conduire plus loin.

(Oswald Chambers) 

dimanche 13 janvier 2019

Suis-je un de ces " Heureux " ?

" Heureux les pauvres en esprit... ; heureux les affligés... ; heureux les débonnaires... "
Matthieu 5 : 3 à 10
 
La première fois que nous lisons les enseignements de Jésus, nous trouvons cela merveilleusement simple et évident, et nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Par exemple, les Béatitudes nous paraissent être de beaux principes, faits pour des gens vivant loin du monde, inadaptés à la vie moderne, hors du monde rude et affairé dans lequel nous vivons. Cependant, nous découvrons bientôt que les Béatitudes contiennent la dynamite du Saint-Esprit. Elles explosent au contact direct des circonstances de notre vie. Lorsque le Saint-Esprit nous rappelle une Béatitude, nous sommes mis en demeure de prendre une décision : soit d'accepter, soit de refuser le bouleversement spirituel que produira l'obéissance à ces paroles. C'est ainsi qu'agit le Saint-Esprit. Nous n'avons pas besoin d'être né de nouveau pour mettre en pratique les  Béatitudes dans leur sens littéral, c'est un jeu d'enfant. Par contre, leur interprétation par le Saint-Esprit, qui les applique aux circonstances de notre vie, est le rude labeur du chrétien fidèle. L'enseignement de Jésus n'a rien de commun avec notre façon humaine de comprendre la vie ; c'est pourquoi, de prime abord, il nous étonne et nous déconcerte. Nous devons progressivement adapter notre conduite et nos paroles à ces préceptes, que le Saint-Esprit applique à notre cas particulier. Le Sermon sur la Montagne n'est pas un recueil de lois et de règlements ; c'est une description de ce que le Saint-Esprit va faire en nous.

(Oswald Chambers)