lundi 29 février 2016

Le voisin du dessus

Yahweh, tu es près de moi. Psaume 119 : 151 a
Un jeune ménage et leur petit garçon de 5 ans habitaient au sixième étage d'un immeuble parisien. Au-dessus de l'appartement se trouvait un studio mansardé loué à un jeune homme. Celui-ci, toujours pressé, ne parlait à personne. Qu'est-ce qu'il faisait dans la vie ? On n'en savais rien. On était donc méfiant, et les jeunes parents menaçaient leur gamin : '' Si tu n'es pas sage, on ira chercher le voisin du dessus ''. Un jour, le petit tomba gravement malade. C'était au moment des vacances : impossible de joindre un médecin. Le père angoissé raconta leur problème à la concierge qui lui répondit : " Demandez donc à votre voisin du dessus. C'est un étudiant en médecine qui termine ses études. Il ne refusera sûrement pas de vous aider ''. Le papa, un peu surpris, ne mit pas longtemps pour aller frapper à la porte du studio du septième étage. Le jeune médecin s'occupa aussitôt du petit malade et procura le bon médicament. Connaissez-vous celui que nous nous permettons d'appeler le Voisin du dessus ? Connaissez-vous Dieu ? Peut-être que vous en avez peur ? Pourtant il est plein de bienveillance, et détient la grande solution à tous vos problèmes. Vous ne lui avez peut-être encore jamais parlé. Faites-le aujourd'hui. Oui, adressez-vous à lui. Il est le Dieu Sauveur.

(La Bonne Semence)

dimanche 28 février 2016

Même dans le métro

Priez sans cesse. Rendez grâces pour toutes choses, car c'est la volonté de Dieu par Jésus-Christ. 1 Thessaloniciens 5 : 17-18
On peut prier partout. J'ai l'habitude de prier dans le métro parisien, d'abord pour tous ces inconnus, connus de Dieu, qui sont autour de moi. Puis, si le trajet est long, je lis dans ma Bible de poche. Un jour je lisais ainsi quand ma voisine, une femme jeune et élégante, me dit : '' Si vous lisiez à haute voix, je pourrais en profiter aussi ''. Un peu étonnée de cette requête, je lui ai donc lu la fin de mon chapitre,  mais après un bref échange, l'arrivée à ma station nous a séparées. Moi qui pensais que j'étais seule en métro à rechercher la compagnie du Seigneur ! Je m'étais demandé pendant le trajet d'aller, si vraiment il n'y avait pas d'autres prières dans ce wagon. Je n'attendais évidemment pas de réponse et au retour j'ai reçu cet encouragement. La prière, a dit quelqu'un, est la respiration de l'âme. Or la respiration est une fonction vitale et automatique qui s'exerce de façon permanente où que nous nous trouvions. Et si l'air du métro ne paraît pas particulièrement favorable à nos poumons, notre âme, elle, peut comme partout ailleurs y respirer l'air du ciel. Profitons de le faire en toute occasion. C'est bien au cours d'un voyage en char que l'Ethiopien, dont nous parle le livre des Actes des apôtres, fut instruit par Philippe l'évangéliste alors qu'il lisait les Écritures (Actes 8 : 26 à 38).

(La Bonne Semence)

Refaire le monde ?

Ainsi la parole du Seigneur se répandait sensiblement, et produisait de grands effets. Actes 19 : 20
Clarence Hall, correspondant de presse pendant la seconde guerre mondiale, a raconté la surprise d'une patrouille d'éclaireurs de l'armée américaine lorsqu'elle arriva au village de Summabuke, dans l'une des îles Okinawa. À la différence des autres villages déjà pris dans ces îles, celui-ci était tout à fait propre, les habitants étaient instruits, aimables, il y avait peu de pauvres. Après enquête, on apprit que 35 ans avant la guerre, un missionnaire avait séjourné dans cette île, et que deux personnes avaient été sauvées par la foi en Jésus Christ. Puis le missionnaire partit au Japon en laissant une Bible. Pendant 35 ans, ces villageois n'eurent aucun contact avec des chrétiens, mais la Bible devint un livre vivant pour eux. Les deux premiers croyants évangélisèrent leurs voisins finalement tous, hommes, femmes et enfants devinrent aussi des chrétiens. La Bible était lue chaque jour, et ses préceptes devinrent la règle du village. Un sergent patrouillant dans ce village chrétien déclarait : '' Ce qui se passe ici est étrange. Nous avons peut-être employé de bien mauvaises armes pour refaire le monde.'' Refaire le monde ? Le monde coupable d'avoir crucifié le Fils de Dieu ? Non, c'est impossible ! Mais donner la vie nouvelle à des personnes, une à une, voilà ce que Jésus Christ fait encore aujourd'hui pour ceux qui croient en son nom.

(La Bonne Semence)

samedi 27 février 2016

L'effet boule de neige

Celui qui est fidèle en très peu de choses est fidèle aussi dans les grandes choses ; et celui qui est injuste en très peu de choses est injuste aussi dans les grandes choses. Luc 16 : 10
Faute d'un clou, le fer fut perdu, faute d'un fer, le cheval fut perdu, faute d'un cheval, le cavalier fut perdu, faute d'un cavalier, la bataille fut perdue, faute d'une bataille, le royaume fut perdu. Cette cascade de situations, dont les conséquences s'aggravent chaque fois, est un fait bien souvent constaté. Une petite négligence, et il arrive une avalanche de déboires. Autre exemple : on néglige de remonter son réveil, on rate le train, le rendez-vous d'embauche est manqué, le poste est donné à quelqu'un d'autre, les dettes s'accumulent, et finalement le logement doit être vendu. Dans le domaine spirituel, il en est de même. '' Un peu de sommeil, dis-tu, un peu d'assoupissement, un peu croiser les mains afin de rester couché ; et ta pauvreté viendra comme un voyageur, et ta disette comme un soldat '' (Proverbes 6 : 10-11). Le verset du jour rappelle au chrétien qu'il est responsable d'être fidèle et honnête même dans les très petites choses cela le préservera d'être malhonnête dans les plus grandes. La suite du verset explique que Dieu ne pourra pas nous confier des responsabilités importantes si nous négligeons les petits services. Appliquons-nous donc à nous comporter fidèlement même dans ce qui nous paraît n'avoir que très peu d'importance.

(La Bonne Semence)

vendredi 26 février 2016

Les suites d'une agression

Rejetez loin de vous tous les crimes par lesquels vous avez péché ; et faites-vous un nouveau cœur et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, ô maison d'Israël ?  Car je ne prends point de plaisir à la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur Yahweh. Convertissez-vous donc, et vivez. Ézéchiel 18 : 31-32
Dieu utilise parfois d'étonnants moyens pour mettre les hommes en contact avec sa Parole. En 1984, un agent de la Société biblique en Inde fut attaqué par de jeunes voyous qui, armés jusqu'aux dents, le guettaient au bord de la route sur laquelle il roulait. Les agresseurs commencèrent par lui arracher son argent, sa montre et son alliance. Puis ils s'emparèrent de sa voiture. Avant de démarrer, l'un des bandits saisit la Bible qui se trouvait sur la banquette et la brandit d'un geste moqueur. Le chrétien eut la présence d'esprit de lui crier de la lire souvent. Six ans s'écoulèrent. Puis un jour cet agent dont les nom et adresse figuraient dans la Bible, reçut cette lettre : '' Je vous ai pris votre argent sous la menace de mon révolver, mais je n'ai jamais oublié votre visage calme et serein. Je voudrais aujourd'hui vous remercier, car vous avez sauvé ma vie et celle de ma femme. À vrai dire, c'est la Bible que j'ai trouvée dans votre voiture qui a été le moyen de mon salut. J'ai lu ce livre et je me suis enfui du gang dont je faisais partie. Je suis retourné dans ma province. Or je viens d'apprendre que mes trois anciens camarades se sont fait tuer alors qu'ils attaquaient un car à l'endroit même où nous vous avions agressé. Sans l'influence de la Bible, j'aurais subi le même sort et mon âme aurait été perdue. ''

(La Bonne Semence)

Proclamation municipale

(Sceau de la ville de Mulhouse moyen âge)

Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n'y a pas d'autorité qui ne vienne pas de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. Romains 13 : 1

Un intéressant document a été retrouvé dans les archives de la ville de Mulhouse. En voici la traduction : " Nous bourgmestre et Conseil de la ville de Mulhouse, faisons savoir à tous et à chacun, tant ecclésiastiques que laïcs, que le chrétien est lié à la Parole de Dieu, qu'il ne doit attendre son salut que de cette Parole et qu'il est tenu de conformer sa vie à la doctrine qui y est renfermée. Comme, depuis un certain temps, la vérité évangélique nous a été révélée avec plus de force et de netteté, nous devons rendre grâce de tout notre cœur à notre Sauveur Jésus Christ par lequel cette grâce nous a été donnée. Comme nous nous sentons tenus, en tant que chrétiens, d'observer la Parole de Dieu et de sauvegarder, autant que faire se peut, l'unité chrétienne, afin que l'amour et la concorde fleurissent parmi nous, nous avons, après mûre délibération, décidé unanimement et voulons que nos prêtres et clercs n'enseignent et n'annoncent que le saint Évangile et la doctrine du Christ, ou tout ce qui est contenu dans l'Ancien et le Nouveau Testament, et qu'ils se détournent des enseignements qui ne sont pas conformes à la Sainte Écriture. Ainsi les fruits de la Parole divine pourront croître richement et dans toute leur diversité. Que chacun se conforme à ces prescriptions. Fait et donné sous notre sceau le mercredi après le jour de la Saint-Jacques de l'an 1523. ''

(La Bonne Semence)

jeudi 25 février 2016

Le troupeau du Seigneur

Moi-même je paîtrai mes brebis et les ferai reposer, dit le Seigneur Yahweh. Je chercherai celle qui était perdue, et je ramènerai celle qui était chassée, je banderai la plaie de celle qui a la jambe rompue, et je fortifierai celle qui est malade ; mais je détruirai la grasse et la forte ; je les paîtrai avec justice.
 Ézéchiel 34 : 15-16

Devant nous, un immense troupeau de moutons traversait la vallée. Le berger marchait d'un pas lent, mais son chien actif et bien dressé courait d'un côté à l'autre pou rassembler les dispersés. Nous étions fascinés par ses interventions persévérantes et courageuses. C'est alors que mon père, qui saisissait de telles occasions pour nous enseigner, me demanda : '' Henri, si tu devais constituer un petit troupeau, comment choisirais-tu tes brebis ? '' '' J'éliminerais celles qui boitent, puis les faibles, et celles qui ont tendance à s'égarer, enfin je regarderais à la qualité de leur laine.'' '' En les sélectionnant ainsi, tu obtiendrais certainement un bon troupeau. Mais sais-tu comment Jésus, le bon Berger, fait pour former son troupeau, c'est-à-dire l'Église ? Il appelle tous les hommes, particulièrement les faibles, ceux qui sont fatigués et chargés, meurtris par la vie, les marginaux, les méprisés. Puis il prend en charge ceux qui se confient en lui et lui obéissent, car il les aime tels qu'ils sont. '' Telle est l'Église du Seigneur, composée de ceux qui ont reconnu leur faiblesse et leur culpabilité devant Dieu, mais qui ont accepté Jésus Christ. Alors ils ont reçu une noblesse divine, celle d'être enfants de Dieu. Ils sont unis entre eux pour l'éternité par un même Esprit et ils forment l'Épouse du Christ.

(La Bonne Semence)

mercredi 24 février 2016

L'Esprit de Dieu nous rend capables d'effort

C'est pourquoi il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d'entre les morts, et Christ t'éclairera. Éphésiens 5 : 14
Tout ce que nous entreprenons ne vient pas de Dieu. Quelqu'un peut vous dire : '' En avant ! prends la répugnance à la gorge, jette-la par-dessus bord, et vas-y ! '' C'est une initiative purement humaine. Mais quand l'Esprit de Dieu vient, et nous dit effectivement : " En avant ! " alors nous reconnaissons que l'entreprise est inspirée par lui. Chacun de nous, quand il est jeune, a beaucoup de projets et de visions d'avenir, mais tôt ou tard nous nous apercevons qu'ils sont hors de notre portée. La force nous manque, et nous nous résignons à considérer tout ce que nous avions vu briller devant nous comme mort et enterré. Il faut alors que Dieu lui-même vienne nous dire : " Relève-toi d'entre les morts. " Quand l'Esprit souffle sur nous, il vient avec une telle puissance miraculeuse, que nous sommes rendus capables de nous relever d'entre les morts, et de pouvoir l'impossible ! Ce qui est remarquable, dans le domaine de l'action inspirée, c'est que Dieu ne nous donne la vie que lorsque, de notre côté, nous avons fait le premier effort. Dieu ne nous donne pas d'emblée la vie de victoire. C'est à mesure que nous avons la victoire que Dieu nous donne la vie. Quand Dieu se révèle à nous, et nous dit : " Relève-toi d'entre les morts ", nous devons nous lever, de nous-mêmes ; Dieu ne nous relèvera pas. Notre Seigneur dit à l'homme qui avait la main sèche : " étends ta main ". Dès que cet homme l'étendit, sa main fut guérie ; mais c'était à lui de faire le premier effort. Si nous faisons ainsi, nous verrons que nous sommes inspirés de Dieu, car aussitôt sa puissance de vie se manifestera en nous.

(Oswald Chambers)

Lien vidéo youtube : https://youtu.be/dCH1WZnNUck

mardi 23 février 2016

Écouter de toute son âme

Yahweh donc vint, et se tint là, et appela comme les autres fois : Samuel, Samuel ! Et Samuel dit : Parle, car ton serviteur écoute. 1 Samuel 3 : 10
Je puis avoir écouté une parole de Dieu, cela n'implique pas que je sache toujours écouter sa voix. Le fait, que mon cœur et mon esprit soient fermés à ses paroles, montre que je n'ai pour lui ni amour ni respect. Si j'aime mon ami, je devine intuitivement ce qu'il désire. Jésus dit : '' Vous êtes mes amis.'' Ai-je désobéi à un commandement du Seigneur cette semaine ? Si je m'étais rendu compte que c'était un commandement de Jésus, je n'aurais pas désobéi consciemment. Mais la plupart d'entre nous faisons preuve d'un tel manque de respect envers Dieu, que nous n'entendons même pas ce qu'il nous dit. C'est comme s'il n'avait jamais parlé. Sur le plan spirituel, ma vie est destinée à devenir une union si intime avec Jésus-Christ, que j'entends toujours la voix de Dieu, et je sais que Dieu entend la mienne (Jean 11 : 41-42). Si je suis un avec Jésus-Christ, j'entends Dieu, à cause de ma soif de l'écouter continuellement. Un lis, ou un arbre, ou un serviteur de Dieu, peuvent me transmettre son message. Ce qui m'empêche de l'entendre, c'est que d'autres choses me préoccupent. Ce n'est pas que je sois résolu à ne pas l'entendre, mais je suis occupé par mes activités, mon service, mes convictions, et Dieu peut dire ce qu'il veut, je ne l'entends pas. L'attitude de l'enfant est toujours : '' Parle, Seigneur, ton serviteur écoute. '' Il faut arriver à écouter Dieu de la sorte, toujours, et de toute son âme, sinon mille choses nous accaparent et l'on devient sourd à sa voix. L'ai-je entendue aujourd'hui ?

(Oswald Chambers)

lundi 22 février 2016

Votre espérance en Dieu est-elle défaillante ?

Tu gardes dans la paix, dans la paix, celui dont les desseins s'appuient sur toi, parce qu'il se confie en toi. Ésaïe 26 : 3

Votre pensée s'appuie-t-elle sur Dieu, ou périt-elle d'inanition ? Le dépérissement de la pensée est une des causes d'épuisement et de découragement dans la vie d'un serviteur de Dieu. Si votre pensée ne s'est jamais attachée à Dieu, réagissez tout de suite. N'attendez pas que Dieu s'approche de vous. Détournez vos regards des idoles et regardez à lui, pour être sauvé. La pensée est le plus grand don que Dieu nous ait fait, et nous devons la lui consacrer entièrement. Si vous avez su faire prisonnière chacune de vos pensées, pour l'amener à obéir au Christ, cela sera pour votre foi une garantie de premier ordre, quand viendra le temps de l'épreuve, parce que votre foi et l'Esprit de Dieu seront à l'unisson. Apprenez à vous accompagner de pensées dignes de Dieu en considérant les spectacles que vous offre la création : les aurores et les crépuscules, le soleil et les étoiles, les saisons changeantes. Alors votre imagination, au lieu d'être l'esclave de vos impulsions, sera toujours au service de Dieu. '' Nous avons péché, comme nos pères... et nous nous sommes détournés. '' Alors, repérez bien l'endroit où le sommeil vous a saisi. '' Dieu, dites-vous, ne me parle pas en ce moment.'' Et pourtant il le fait. Rappelez-vous à qui vous appartenez et qui vous servez. Repensez à tout ce qu'il a déjà fait pour vous, et votre amour pour lui en sera décuplé. Votre pensée ne sera plus défaillante, mais elle deviendra vive et enthousiaste, et votre espérance sera lumineuse.

(Oswald Chambers)

dimanche 21 février 2016

Nous n'avons pas le droit d'être déprimés

Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées. Luc 24 : 21

Tous les faits mis en avant par les disciples étaient exacts, mais les conséquences qu'ils en tiraient étaient fausses. Tout ce qui ressemble à de la dépression, dans le domaine spirituel, est coupable. Si l'abattement, l'accablement, me visitent, c'est moi qui suis à blâmer ; ce n'est pas Dieu, ni personne d'autre. La dépression a deux sources possibles : ou bien j'ai satisfait une convoitise, ou je n'ai pas pu le faire. Convoiter, c'est vouloir posséder tout de suite. Dans le domaine spirituel, la convoitise me pousse à demander une réponse à Dieu, au lieu de chercher Dieu lui-même, pour qu'il me donne, s'il le veut, la réponse. Comment ai-je imaginé que Dieu allait agir ? Et aujourd'hui - dans le présent immédiat - '' c'est le troisième jour '', il ne l'a pas fait ; je pense donc que j'ai raison d'être découragé, et de blâmer Dieu. Chaque fois que nous insistons sur le fait que Dieu est celui qui répond à la prière, nous faisons fausse route. La prière est l'union avec Dieu, et non la mainmise sur l'objet de notre désir. La dépression physique est un symptôme de maladie, et c'est aussi vrai spirituellement. La dépression spirituelle est un mal, et nous sommes toujours à blâmer. Nous espérons des visions venant du ciel, des tremblements de terre et les tonnerres de la puissance de Dieu (le fait que nous sommes déprimés prouve que ce sont là nos désirs). Pendant ce temps Dieu est là, se manifestant par les gens et les choses de notre vie quotidienne. Si nous accomplissons notre devoir le plus immédiat, nous recevrons une des plus merveilleuses révélations de Dieu. C'est dans les choses ordinaires de la vie que la divinité de Jésus-Christ est manifestée.

(Oswald Chambers)

Êtes-vous prêt à être offert en sacrifice ?

Car pour moi, je m'en vais maintenant servir de libation et le temps de mon départ est proche. 2 Timothée 4 : 6
 
« Je suis prêt à m'offrir en sacrifice maintenant », dites-vous. C'est une affaire de volonté, non de sentiment. Dites à Dieu que vous êtes prêt au sacrifice, et quoiqu'il arrive par la suite, quelles que soient les décisions de Dieu, vous n'aurez plus de motif de vous plaindre. L'épreuve est strictement personnelle, nul ne peut vous aider à la porter. Votre vie extérieure peut rester la même : c'est votre volonté qui a changé. Une fois que votre volonté s'est courbée, le sacrifice lui-même ne vous coûtera pas. Mais si vous ne savez pas courber votre volonté devant Dieu, vous en viendrez fatalement à vous apitoyer sur vous-même. « Attachez la victime avec des cordes, liez-la aux cornes de l'autel. » L'autel suppose un feu - qui brûle et purifie - dans le seul but de détruire tout désir que Dieu n'aurait pas inspiré, tout attachement qui n'est pas selon lui. Ce n'est pas vous qui détruisez, c'est Dieu ; vous attachez seulement la victime aux cornes de l'autel. Veillez à ne pas vous laisser aller à vous apitoyer sur vous-même, lorsque le feu s'allume. Cette épreuve du feu nous délivre de tout ce qui nous accable, de tout ce qui nous déprime. Ce qui nous séduisait ne nous séduit plus. Êtes-vous passé par le feu ? Présentez-vous à Dieu, prêt au sacrifice. Il se révélera à vous, dans toute sa splendeur.

samedi 20 février 2016

Miraculé

Ces dix-huit (hommes) sur qui tomba la tour à Siloé, et qu'elle tua, croyez-vous qu'ils étaient plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je, mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement. Luc 13 : 4-5
Il s'est endormi au volant sur l'autoroute. Sa voiture a percuté la glissière centrale, puis est partie en tête-à-queue. Après un tonneau elle s'est immobilisée sur le bas-côté. Son véhicule est méconnaissable ; mais lui en est sorti tout seul, choqué certes, mais sans une égratignure. Les pompiers appelés immédiatement à la rescousse n'ont eu qu'un mot : Miraculé ! Mais pourquoi s'en est-il sorti indemne ? Pourquoi n'a-t-il pas péri dans ce spectaculaire accident ? Heureux hasard, dira-t-on. Ne serait-ce pas plutôt la patience de Dieu qui lui prête encore des jours pour qu'il ait la possibilité de se tourner vers lui ? Pareille circonstance ne devrait-elle pas interroger chacun de nous sur le sens même de sa vie ? Pourquoi suis-je sur la terre ? Qu'est-ce qui est vraiment important ? Dieu donne du temps à chacun pour qu'il fasse l'expérience d'un miracle d'une importance incalculable : connaître Jésus Christ comme Sauveur, et nouer ainsi une relation indestructible avec lui. Ne laissons pas passer cette occasion. Jésus est venu pour enlever ce qui nous sépare de Dieu : le péché. Par sa mort sur la croix, il a effacé les péchés de tous ceux qui croient en lui. Ainsi tous ceux qui acceptent Jésus Christ comme leur sauveur sont des miraculés. Non seulement ils échappent à la mort éternelle qui est une séparation complète et définitive d'avec Dieu, mais ils entrent dans une relation vivante et heureuse avec Dieu connu comme un Père.

(La Bonne Semence)

vendredi 19 février 2016

Le temps de l'éternité

Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui
l 'attendent pour leur salut. Hébreux 9 : 27
Ce soir-là, sept jeunes gens étaient tout heureux de partir pour une soirée dansante. Ils ne pensaient pas que ce serait la dernière pour cinq d'entre eux, après une collision mortelle. L'an dernier, cent cinquante passagers d'un avion allaient arriver en Allemagne. Aucun n'imaginait que quelques secondes plus tard ils entreraient dans l'éternité. Aujourd'hui même, un grand nombre de personnes quitteront la vie. Et parfois la mort viendra brusquement, sans avertissement. À ce sujet, la Bible nous enseigne : '' Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu'est-ce que votre vie? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît '' (Jacques 4 : 14). Job, en proie à un immense chagrin, s'écriait : '' Mes jours passent plus légèrement que la navette d'un tisserand, et ils se consument sans espérance '' (Job 7 : 6). Sommes-nous prêts pour l'au-delà ? Le chrétien a une espérance, elle est fondée sur l'œuvre d'amour de Jésus Christ, mort pour nous donner la vie éternelle ; cette espérance est donc une certitude. Lecteur, si ce sujet ne vous a pas encore préoccupé, sachez que Dieu, lui, se préoccupe de vous. Il veut que vous vous tourniez vers lui. Il a des projets pour vous, non seulement pour votre vie sur la terre, mais pour l'éternité. Dieu s'est approché de vous dans la personne de son Fils Jésus Christ. Il vous fera connaître ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment (1 Corinthiens 2 : 9). Recevez sa grâce en croyant au Fils de Dieu qui a tout fait pour vous donner le bonheur éternel.

(La Bonne Semence)

jeudi 18 février 2016

Petite cause, grands effets

Il en est ainsi de la langue, c'est un petit membre, et cependant elle peut se vanter de grandes choses. Voici, un petit feu, combien de bois allume-t-il ?   La langue aussi est un feu ; c'est le monde de l'iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant tout le cours de la vie, étant elle-même enflammée par le feu de la géhenne. Jacques 3 : 5-6
L'été est là, et chaque jour ou presque on déplore ici ou là un incendie dévastateur. Malgré les campagnes de sensibilisation orchestrées par les médias, combien d'imprudences vont encore entraîner la destruction de centaines d'hectares de forêts, et peut-être même de vies humaines ! Un simple mégot jeté par la fenêtre peut se trouver à l'origine d'une catastrophe. La Bible emploie cette image des incendies de forêt pour nous inciter à veiller sur nos paroles. Nous avons sans doute tous fait l'expérience des effets opposés qu'elles peuvent avoir : on peut faire beaucoup de mal par la médisance ou la calomnie, mais on peut aussi apporter la consolation ou l'apaisement. '' La réponse douce apaise la fureur ; mais la parole douloureuse excite la colère '', '' L'homme a de la joie dans les réponses de sa bouche ; et combien est bonne une parole dite en son temps '' (Proverbes 15 : 1 et 23). Chrétiens, nos paroles sont entendues, répétées, parfois mal comprises ou déformées, et nous ne pouvons pas en mesurer les conséquences. Une petite parole peut faire de grand dégât. Soyons-y attentifs et rappelons-nous cette parole de l'apôtre : '' Car nous péchons tous en plusieurs choses. Si quelqu'un ne pèche pas en paroles, c'est un homme parfait, et il peut même tenir en bride tout le corps '' (Jacques 3 : 2). Veillons aussi à ne pas être des vecteurs de propagation du feu. Ne prêtons pas une oreille complaisante à tout ce que nous entendons, surtout quand il s'agit de critiques ou de choses négatives. '' Le feu s'éteint faute de bois, ainsi quand il n'y a plus de rapporteurs les querelles s'apaisent '' (Proverbes 26 : 20).

(La Bonne Semence)

mercredi 17 février 2016

Une haute destinée

Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui gloire, car les noces de l'Agneau sont venues, et son Épouse s'est préparée. Et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin pur et éclatant. Car le fin lin désigne la justice des saints. Alors il me dit : Écris : Bénis sont ceux qui sont appelés au festin des noces de l'Agneau ! Il me dit aussi : Ces paroles de Dieu sont véritables. Apocalypse 19 : 7 à 9
Savez-vous qu'en ce moment, une noce grandiose se prépare au ciel ? Ce sont les noces de l'Agneau. Qui est cet Agneau ? La Bible parle de lui de la Genèse à l'Apocalypse. L'Agneau, c'est Jésus Christ, le Fils de Dieu. Jean le baptiseur désigne clairement Jésus comme l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1 : 29). Et la future épouse, qui est-elle ? Oh, ses origines ne sont pas glorieuses ! Elle se compose d'hommes et de femmes imparfaits, qui ont été lavés de leurs péchés par le sang de l'Agneau (Apocalypse 1 : 5). Ils ont reçu sa grâce par la foi en lui, ils sont purifiés, pardonnés pour l'éternité. Désormais, un lien vital les unit à celui qui les a sauvés, et aussi les uns aux autres. Ils constituent tous ensemble l'Épouse, la femme de l'Agneau, celle que Christ a aimée et pour laquelle il s'est livré. Chose extraordinaire, une place d'honneur aux côtés du Fils de Dieu est réservée dans le ciel à ces pécheurs graciés. Jésus dit à son Père : '' La gloire que tu m'as donnée, moi je la leur ai donnée '' (Jean 17 : 22). Lorsqu'il apparaîtra dans sa gloire aux yeux du monde entier, ces croyants pardonnée auront donc le privilège incomparable de l'accompagner. Ils constitueront ensemble son Épouse, elle sera parée de la gloire de son divin Époux. Chrétiens, gardons toujours à l'esprit cette gloire à laquelle Dieu nous appelle (1 Thessaloniciens 2 : 12). Cette pensée donnera de vives couleurs à notre témoignage pour Christ.

(La Bonne Semence)


mardi 16 février 2016

Dieu répond

Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. Psaume 50 : 15
Le pilote d'une station missionnaire nous fait partager ce qu'il a vécu : '' Au cours d'un vol d'entraînement, j'ai décidé de voler vers le nord, jusqu'à une piste d'atterrissage isolée et peu fréquentée. Le pilote en formation que j'instruisais aurait ainsi la possibilité de faire là quelques exercices d'atterrissage. À notre arrivée, quelques personnes se sont précipitées à notre rencontre. Elles ont expliqué que, la veille, un jeune homme s'était grièvement blessé à la jambe et qu'on ne parvenait pas à arrêter l'hémorragie. Comme le blessé avait déjà perdu beaucoup de sang, nous l'avons rapidement installé dans l'avion, et l'avons transporté à l'hôpital de la mission. Le vol a duré 25 minutes. Par la route ou par bateau sur le fleuve, le même trajet aurait pris quatre jours, et le patient n'aurait pas survécu. Et là, moins d'une heure après le décollage, il était dans la salle d'opération, où l'on a pu ligaturer l'artère et soigner la blessure. Mais le plus émouvant, c'est que les gens de ce village isolé, des chrétiens sans ressource sur le plan médical, avaient prié pour qu'un miracle se produise. Et peu après leurs instantes prières, l'avion est apparu dans le ciel tout à fait à l'improviste. C'était pour eux, sans aucun doute, la réponse de Dieu à leurs prières ! Oui, notre Dieu est celui qui écoute la prière (Psaume 65 : 2).

(La Bonne Semence)

lundi 15 février 2016

Diamant ou charbon ?

Car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Conduisez-vous donc comme des enfants de la lumière ! Car le fruit de l'Esprit consiste en toute bonté, justice et vérité, éprouvez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne participez pas aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais au contraire condamnez-les !
Éphésiens 5 : 8 à 10
Pourquoi les diamants font-ils partie des plus belles pierres précieuses ? À cause de leur éclat et de leur scintillement. Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel se voient dans leurs reflets. Étonnamment, le charbon possède exactement la même composition chimique que le diamant ; ils ne se distinguent que par la façon dont sont organisés les atomes de carbone. Mais personne n'aurait l'idée d'offrir une bague de fiançailles sertie d'un morceau de charbon ! Quelle est donc la différence entre le charbon et le diamant ? Le premier absorbe la lumière sans rien en restituer, alors que le diamant se laisse traverser et la reflète. Et nous, sommes-nous un morceau de charbon ou un diamant ? Est-ce que, comme le charbon qui absorbe la lumière, nous consommons les bienfaits, les services rendus, sans jamais dire merci ni à Dieu ni aux autres ? Est-ce que nous sommes concentrés sur nous-mêmes au lieu d'être tournés vers les autres ? Dieu veut nous sortir de notre égoïsme naturel pour nous ouvrir à son amour. Pour cela, nous devons nous laisser traverser par l'amour et a lumière de Jésus. Alors, nous pourrons refléter ses caractères et notre vie parlera de lui. L'intimité quotidienne avec notre Sauveur pourra, souvent sans que nous en ayons conscience, faire scintiller comme le diamant ce qu'il fait naître en nous : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (Galates 5 : 22).

(La Bonne Semence)

dimanche 14 février 2016

La pierre écrite

Vous êtes manifestés comme la lettre de Christ, rédigée par notre ministère, écrite non avec de l'encre, mais par l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair du cœur. 2 Corinthiens 3 : 3
À l'entrée de la vallée de Saint-Geniez, dans les Alpes de Haute-Provence, se trouve un lieu qu'on a appelé '' la pierre écrite ''. Là, gravée sur un rocher, apparaît une inscription romaine de vingt lignes en lettres capitales régulières. On peut y lire la reconnaissance de la population envers le chef romain Dardanus qui, dans ces gorges dépourvues de routes, fit couper la montagne pour ouvrir un chemin praticable. Grâce à cette inscription, le nom du bienfaiteur ne s'est pas perdu.  Dans le verset cité plus haut, l'apôtre Paul dit que les chrétiens à qui il s'adresse sont '' la lettre de Christ ''. Aujourd'hui encore, nombreux sont ceux qui n'ont pas de Bible ou qui ne savent pas lire : aucun d'eux ne pourra y découvrir qui est le Christ. Mais si les chrétiens ressemblent au Christ, ceux qui les entourent '' liront '' cette lettre-là. Ils apprendront à connaître Jésus à travers eux. On raconte l'histoire de villageois chinois qui, après avoir écouté un missionnaire, lui dirent : '' Le Jésus dont tu parles habite dans notre village. Viens, on va te le montrer...'' Et ils l'emmenèrent vers un vieil homme qui avait reçu un évangile longtemps auparavant : il l'avait lu et relu, il le connaissait par cœur, et chaque jour il le vivait. Il était la lettre de Christ, connue et lue par tous les hommes. Les chrétiens de Corinthe avaient accepté Jésus comme Sauveur, et leur conduite le confirmait. On voyait en eux un reflet de Jésus. '' C'est lui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ '' (2 Corinthiens 4 : 6).

(La Bonne Semence)

samedi 13 février 2016

Vous ne le dérangez pas

Au jour de ma détresse je crierai vers toi, car tu me répondras. Psaume 86 : 7
Un petit garçon a quelque chose à demander à son père, un homme d'affaires très occupé. Mais celui-ci est en réunion pour signer un nouveau contrat. Le garçon passe toutes les portes, et à la dernière il est arrêté par la secrétaire : « Interdiction d'entrer ! Il ne veut pas être déranger ! » « Moi, je ne dérange jamais mon papa ! » rétorque l'enfant, en franchissant la dernière barrière. Parfois nous avons l'impression de déranger Dieu. Peut-on déranger notre Père ? Quand Jairus se jette aux pieds du Seigneur Jésus au milieu de la foule, et le supplie de venir guérir sa fille mourante, Jésus le suit. Lorsqu'on vient annoncer au père la terrible nouvelle de la mort de son enfant, avec ces mots : « N'importune pas le maître », Jésus répond aussitôt : « Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée » (Luc 8 : 49-50). Quand les disciples disent : « Renvoie les foules », qui ont faim, il répondit : « Vous, donnez-leur à manger » (Matthieu 14 : 16). Et quand on lui apporte de petits enfants pour qu'il les bénisse, les disciples n'ont que des reproches à faire. Mais Jésus, indigné, leur dit : « Laissez venir à moi les petits enfants ; ne les en empêchez pas ». Et il les serre dans ses bras (Marc 10 : 13 à 16). Jésus est toujours disponible, de jour comme de nuit. Il a dit : « Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors » (Jean 6 : 37). Allons à lui par la prière avec nos questions, disons-lui simplement nos faiblesses, ce qui nous charge. Recherchons-le aussi par la lecture de la Bible, il veut se révéler à nous. Nous ne le dérangerons jamais.

(La Bonne semence)

Elle n'a pas du tout dit ça !

Prenez donc garde à la manière dont vous entendez. Luc 8 : 18
Jonathan est tout habillé pour sortir. La main sur la poignée de la porte, il crie à sa mère, occupée à l'étage : « Maman, je peux aller jouer chez Maxime, s'il te plaît ? » « Finis d'abord tes devoirs et tu peux y aller », répond-elle. Chose étrange, l'oreille du garçon ne capte que la fin de la phrase : « Tu peux y aller ». Et il part chez Maxime... A-t-il fini ses devoirs ? Pas du tout, il n'a même pas commencé. Sa mère a pourtant parlé sur le même ton, lorsqu'elle a dit : « Finis d'abord tes devoirs ». Mais Jonathan n'a tendu l'oreille qu'à moitié, et a entendu ce qui l'arrangeait ! La manière dont il a compris la réponse a été faussée par son désir d'aller chez Maxime. Il a bien demandé la permissions, mais il a désobéi à sa mère... Chrétiens, comment écoutons-nous ce que Dieu nous dit ? Ne nous arrive-t-il pas de choisir les textes bibliques qui nous conviennent, en évitant ceux qui ne vont pas dans le sens de nos plans ? Comme Jonathan, nous pratiquons une '' écoute sélective '', parfois même inconsciemment. Nous demandons à Dieu de nous montrer ce qui lui plaît, mais sommes-nous toujours disposés à entendre sa réponse, quelle qu'elle soit ? Nous écoutons comme '' à distance '', et nous comprenons '' à notre façon ''. En fait, nous avons déjà décidé... Si nous voulons être sûrs de bien entendre sa réponse, commençons par nous approcher de lui par la prière. Si nous recherchons sa volonté avec droiture, il ne manquera pas de nous la faire connaître.

(La Bonne Semence)

vendredi 12 février 2016

La prière de sa fille

Avant qu'ils crient, je répondrai, et pendant qu'ils parlent, j'exaucerai. Ésaïe 65 : 24
Un conférencier athée parlait devant un large public. Il venait d'attaquer la foi chrétienne et de ridiculiser ces gens naïfs qui croient encore à la prière. Soudain, un homme dans l'assistance se leva et demanda la parole. « Vous avez devant vous un homme qui autrefois était l'un des plus misérables de toute la ville. Adonné à la boisson et au jeu, je battais ma femme. Je n'étais qu'un voyou. Ma femme et ma fille étaient terrifiées chaque fois qu'elles m'entendaient entrer dans la maison. Cependant, ma femme priait pour moi depuis des années. Elle enseignait aussi à notre petite fille à prier pour son papa. Un soir, je suis rentré à la maison plus tôt que d'habitude. Cette fois-là je n'étais pas ivre. Ma femme venait juste de monter mettre la petite au lit. Je me suis avancé sans faire de bruit et j'ai tendu l'oreille. Ma petite fille priait : « Seigneur Jésus, sauve mon papa. S'il te plaît, Seigneur Jésus, délivre mon cher papa ». Elles ne savaient pas que j'écoutais. J'ai quitté la maison sans bruit. J'étais foudroyé. Un cher papa, je ne l'étais pas... Je crois que je ne l'avais jamais embrassée. J'étouffais de honte. J'ai prié avec désespoir : « Seigneur, aide-moi ! Réponds à la prière de mon enfant ! » Et il a vraiment répondu. Aujourd'hui, je suis reconnaissant à Dieu de la force qu'il me donne pour être un bon mari et un vrai père. Nous sommes maintenant une famille heureuse. C'est pourquoi je crois en Dieu, car véritablement il entend les prières et il y répond.

(La Bonne Semence)

jeudi 11 février 2016

Choisir

J'en prends aujourd'hui à témoin les cieux et la terre contre vous : J'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. Deutéronome 30 : 19
La plupart de nos choix n'ont pas grande importance : tel vêtement, tel restaurant, tel lieu de vacances, notre avenir n'est pas en question. Choisir sa résidence, son employeur, et plus encore, son conjoint, est autrement sérieux. Mais seul notre avenir terrestre est engagé. Que dire alors du choix qui décide de notre avenir éternel ? Or chacun de nous doit le faire un jour, ce choix décisif, en s'engageant sur la bonne route, celle qui mène à la vie éternelle. L'Évangile nous dit que large est le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui le prennent, et resserré est le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent (Matthieu 7 : 13-14). Le chemin large paraît plus facile : on y est en nombreuse compagnie. Mais regardez bien où il mène. Suivriez-vous un panneau indiquant '' Par ici la perdition '' ? Bien sûr que non. Alors prenez, pendant qu'il en est temps, le chemin qui mène à la vie. Il est resserré, on ne peut y pénétrer qu'après avoir abandonné les bagages de la propre justice, de l'orgueil, etc... mais quel bonheur de savoir avec certitude qu'on se trouve sur la bonne route, celle qui conduit à la vie ! Aujourd'hui le choix vous appartient. Personne ne peut décider à votre place. Choisir le bon chemin, c'est choisir Jésus. Faites ce choix, cher ami, il est vital, et vous ne le regretterez jamais.

(La Bonne Semence)

Le testament d'une grand-mère chrétienne

Je n'ai pas de plus grande joie que ceci, c'est que j'entende dire que mes enfants marchent dans la vérité. 3 Jean 4
Peney, le 17 Avril 1866 - Ce n'est pas sans émotion que je m'agenouille dans ce moment solennel où je vais écrire mes dernières volontés, te priant, ô Dieu, de bénir mes enfants dans leur corps et dans leur âme, de te souvenir d'eux dans ta miséricorde. C'est de toi, mon Dieu que j'ai reçu toutes choses. Tu as préparé le passé, le présent et l'avenir par ta faveur tu t'es fait connaître à moi. Dieu de bonté, qui suis-je que tu aies voulu te révéler ainsi ? C'est là ta grande bonté par laquelle tu m'as aimée en Jésus Christ, mon Sauveur. Sur cette terre où tu as voulu que j'habite, tu as pourvu à tous mes besoins tu ne m'as jamais laissée sans une preuve de ton amour. Je te demande pardon, ô mon Dieu, pour toutes les fois où j'ai attristé ton Esprit... Que ces quelques jours que tu me donnes encore à passer sur cette terre soient employés à ta gloire. Dispose toi-même mon cœur afin que rien au monde ne me détourne de toi. Ce que je te demande encore, c'est la conversion de mes enfants et de mes petits-enfants. Tu m'as dit bien des fois : '' Ne crains pas, crois seulement. '' Je m'en vais avec l'assurance de ta promesse. (Trouvé dans la Bible usée par la lecture assidue, achetée à un bouquiniste de Genève).

(La Bonne Semence)

mercredi 10 février 2016

Prisonnière de la drogue

La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes. Tite 2 : 11
Mangy, marquée par une enfance malheureuse, se drogue depuis son adolescence. L'addiction croissante l'amène plusieurs fois à faire des séjours à l'hôpital. Son état se dégrade et les médecins l'avertissent qu'elle n'a plus que peu de temps à vivre. Dans cette situation désespérée, un couple de chrétiens lui propose de l'accueillir. Elle déclare pourtant qu'elle ne veut ni religion, ni prières. Pour la calmer lorsqu'elle est en état de manque, ils s'occupent beaucoup d'elle, avec l'aide d'autres chrétiens. Peu à peu, non seulement elle ne cherche plus à fuir quand on parle de Jésus, mais elle tend l'oreille. Son esprit aspire à l'apaisement, et doucement ses sentiments de révolte s'estompent. Vient le moment où elle demande la délivrance en se tournant vers Jésus qui cherche sa brebis égarée. Bientôt elle témoigne : « Je suis tellement heureuse, je crois en Jésus ! Mais je me sens indigne de lui : je n'ai vraiment rien à lui donner... » Plus tard, alors que son corps s'affaiblit de plus en plus, elle explique à ses amis que sa vraie vie, la vie éternelle, est en Jésus Christ. Un jour, dans une rue, elle s'effondre ; quelques heures plus tard, elle est dans la paix auprès de son Sauveur. La grâce de Dieu révélée comme une source de salut est pour tous les hommes. Par le sacrifice de Jésus Christ, elle donne à chacun la possibilité d'être délivré du péché et de tout asservissement, pour connaître la vie éternelle.

(La Bonne Semence)

mardi 9 février 2016

Le secret d'une bonne journée

Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne point se relâcher. Luc 18 : 1
Négliger la prière personnelle conduit nécessairement à la pauvreté spirituelle, ouvre donc la porte à toutes sortes d'erreurs ou de fautes, et rend stériles les efforts du chrétien pour servir Dieu. Un homme qui prie le Dieu tout-puissant se prépare à remporter des victoires. Que pourrait-il craindre des hommes ou des circonstances ? Il se sait faible, limité et sans défense, mais Dieu est sa force et son bouclier. Commençons et terminons chaque journée avec le Seigneur par la prière, et à tout propos, parlons-lui. Veillons à ne laisser aucune distance s'établir entre Dieu et nous. Et quoi que nous devions laisser de côté par manque de temps, ne négligeons jamais la prière individuelle, persévérante et confiante. Si nécessaire, limitons nos différents engagements, mais pas nos relations personnelles et secrètes avec Dieu. Notre vie et notre service n'en seront que plus fructueux. Autour de nous, le monde est caractérisé par une activité trépidante, comme si activité allait de pair avec efficacité ou succès. Les moments passés sur nos genoux seront donc considérés par beaucoup comme du temps perdu ! Au contraire, pour le croyant qui compte sur son Dieu et qui veut lui plaire, ils sont le préalable indispensable à toute activité, qu'elle soit professionnelle ou plus directement pour le Seigneur.

(La Bonne Semence)

lundi 8 février 2016

Seulement sa compagnie

L'Éternel parlait à Moïse face à face, comme un homme parle avec son ami. Exode 33 : 11
Chaque fois que mon petit Luc avait le moindre problème, il n'y avait que moi, son papa, qu'il estimait capable de le résoudre. Occupé à corriger des copies, je m'interrompais alors pour tailler son crayon, fournir une feuille de papier, un bout de ficelle ou une paire de ciseaux... '' que tu me promets de me rapporter ! '' Cela me valait, quand il ne l'oubliait pas, une seconde visite. Ce matin, de nouveau, trois légers coups frappés à la porte annoncent mon petit bonhomme. '' Entre, Luc, de quoi as-tu besoin ? '' '' De rien, Papa, je voudrais seulement être près de toi. '' Et il s'assied tout tranquille dans un coin pendant que je continue à noter les copies de mes élèves. Mais ce jour-là, c'est moi l'élève, et c'est mon fils de 6 ans qui me donne une leçon : Est-ce que je sais m'approcher de mon Père céleste avec la confiance de la simplicité de cet enfant ? Pas seulement quand je suis dans l'embarras ! Bien sûr, je sais qu'il ne me fermera pas sa porte et qu'il répondra à mes prières dans la mesure où ce que je lui demande est bon pour moi. Non, mais simplement rechercher sa compagnie, m'y trouver à l'aise, échanger quelques mots avec lui. C'est ce qui est appelé dans la Bible la communion. Chrétiens, savons-nous lire le Saint Livre non seulement pour être enseignés mais aussi parfois simplement pour écouter la voix du Seigneur et lui répondre que nous l'aimons ?

(La Bonne Semence)

dimanche 7 février 2016

Ayez foi en Dieu

Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Matthieu 6 : 26
Hudson Taylor, missionnaire qui parcourait le Honan, province chinoise intérieure, vers 1876, étant un jour à court d'argent, envoya son aide en chercher à Tcheng-Tcheou et attendit son retour dans une auberge. Le lendemain, il eut connaissance d'un ordre de l'autorité locale interdisant, sous peine de sévères châtiments, de vendre quoi que ce soit au missionnaire étranger. Dès lors, l'aubergiste n'osait plus lui procurer aucune nourriture. Ne sachant que faire, le missionnaire priait, un soir, dans sa chambre, lorsqu'il entendit derrière les volets un léger bruit. Avec appréhension, car dans le Honan les voleurs étaient généralement armés, Taylor s'Approcha de la fenêtre et se trouva en face d'un individu qui, apparemment, cherchait à s'introduire. Avant qu'il puisse donner l'alarme, l'homme lui fit signe de se taire et tira de sa ceinture un petit pain, puis un second, un troisième, ainsi jusqu'à six. Il les lui tendit et, sans un mot, disparut dans l'obscurité. Le lendemain soir, il revint et fit de même. Le missionnaire voulait lui offrir le peu de monnaie qui lui restait, mais l'autre refusa énergiquement, et sans jamais engager la conversation, il renouvela fidèlement ses visites jusqu'à l'arrivée du secours attendu, permettant à Hudson Taylor de partir pour la côte. Jésus dit un jour à ses disciples : ''Ayez foi en Dieu '' (Marc 11 : 22). Ce verset pourrait être traduit, paraît-il, par : '' Profitez de la fidélité de Dieu. ''

(La Bonne Semence)


samedi 6 février 2016

Jésus comme capitaine ou comme passager ?

Passage à lire : Marc 4 : 35 à 38
Habitués qu'ils sont à pratiquer la pêche de père en fils sur la lac de Génésareth, les disciples de Jésus sont de vrais professionnels et connaissent toutes les traîtrises d'un plan d'eau entouré de montagnes. Passer à l'autre rive ne pose pas de problèmes pour eux. Oui, le Seigneur peut compter sur leur savoir-faire et se reposer en paix des fatigues de la journée ! C'est donc comme passager qu'ils prennent Jésus à bord, et non comme leur capitaine, jusqu'au moment où les éléments déchaînés les obligent à réveiller le Maître. Ne nous arrive-t-il pas, à nous aussi, de compter sur notre expérience pour faire face aux situations dans lesquelles nous nous trouvons ? Dans sa grâce, le Seigneur permet que les choses ne se passent pas comme nous l'avions prévu, et nous voilà contraints de crier au secours pour être délivrés ! Pour l'éducation des enfants, par exemple : lorsqu'ils sont encore petits, on se croit de bons éducateurs. Mais à l'âge de l'adolescence, c'est souvent la tempête, et l'on est alors contraint d'appeler le Seigneur à l'aide ! C'est vrai aussi dans la vie professionnelle : après des études approfondies ou quelques années de réussite, on pense disposer d'une expérience suffisante pou aborder les problèmes qui nous sont posés. On laisse alors le Seigneur de côté et il faut que la tempête arrive pour qu'on ait recours à lui. Prenons Jésus dans notre barque, mais qu'il y soit le capitaine et non un simple passager.

(La Bonne Semence)

vendredi 5 février 2016

Le verset de la secrétaire

Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. 2 Corinthiens 3 : 3
J'avais une secrétaire - raconte un industriel - dont la vie était pour moi un sermon continuel, même si elle avait essayé de dire ce qu'elle croyait et je m'étais empressé de la faire taire. Longtemps, je l'ai mise à l'épreuve mais elle a toujours continué son travail avec la même bonne humeur. Un jour je lui ai demandé quel était son secret. Elle a souri et a répondu en rougissant légèrement : '' Chaque jour, avant de venir travailler, je demande à Dieu de me faire penser au verset de la secrétaire et de m'aider à le mettre en pratique. '' '' Le verset de la secrétaire ? De quoi s'agit-il ? '' '' Dans la Bible, il y a un verset que je considère comme celui des secrétaires." " Montre-le moi. " Visiblement émue, elle a sorti son Nouveau Testament de son sac et a tourné les pages jusqu'à un verset souligné (celui d'aujourd'hui). '' Dites-moi, en quoi cette phrase s'applique-t-elle à vous ? " " Mon travail consiste d'abord à écrire des lettres. Je demande au Seigneur qu'il fasse de moi une lettre tellement claire que ceux qui m'entourent apprennent à le connaître à travers mon comportement. " " Je dois reconnaître que votre prière est exaucée, car moi aussi je désire maintenant remettre ma vie à ce même Seigneur. "

(La Bonne Semence)

jeudi 4 février 2016

Croix indestructible

Souviens-toi de Jésus-Christ, issu de la postérité de David, ressuscité des morts, selon mon Évangile.
2 Timothée 2 : 8
Sur la côte chinoise, au sommet d'une colline dominant l'enclave de Macao, une gigantesque cathédrale avait été érigée par les Portugais. Mais les typhons en eurent raison et, faute d'entretien, cet édifice tomba en ruine. Il n'en resta qu'une façade dominée par une croix géante. La mer, souvent orageuse à ce point de la côte, a provoqué de nombreux naufrages, mais cette croix, facile à repérer, a servi de signal à bien des marins en péril. Elle les a guidés vers le refuge et le salut. Quelle image saisissante de l'état actuel de la chrétienté que cette cathédrale en ruine ! L'édifice symbolise tout le système organisé, hiérarchisé, que les hommes ont édifié. Si puissant et gigantesque qu'il paraisse, il n'est plus qu'une façade. Ce sont moins les attaques extérieures qui l'ont ruiné que les relâchements de l'intérieur. Pourtant il reste ce témoignage d'un fait unique dans l'histoire de l'humanité : une croix sur laquelle est mort le Sauveur du monde. Une croix, visible de tous ces naufragés de la vie et qui peut, miracle toujours renouvelé, les conduire au rivage du salut. Il suffit de regarder avec foi vers Celui qui sur la croix s'est chargé des péchés de tous ceux qui croient en lui et les a expiés. En subissant le châtiment que nous avions mérité, Jésus nous a acquis un salut éternel.

(La Bonne Semence)