jeudi 3 avril 2014

La palourde

Passage à lire : Jean 13 : 3 à 10
 
Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs , parce qu'ils ne sont  point du monde, comme aussi je ne suis point du monde. Je ne te prie point de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont point du monde, comme aussi je ne suis point du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Jean 17 : 14 à 17
 
La palourde, ou clovisse, est un coquillage bivalve comestible qui vit au bord de la mer. On le repère à marée basse grâce à deux petits trous qu'il laisse en surface. Malgré un environnement constitué de sable ou de boue, l'intérieur de ce mollusque ne recèle jamais d'impuretés, il est toujours d'une étonnante propreté. Chrétiens, cet animal ne nous donne-t-il pas une leçon ? Si notre environnement moral est pollué de bien des manières, ne nous laissons pas contaminer pas les impuretés du monde. Sont indispensables pour cela vigilance et détermination. Certes, nous ne pouvons pas éviter tout contact avec le mal. Notre Seigneur n'a pas demandé à son Père que nous soyons ôtés de ce monde, mais que nous soyons gardés du mal. Il nous en a donné le moyen : la Bible, parole de Dieu, dont la lecture a une action sanctifiante, nous ''nettoie'' des souillures morales causées par ce que nous voyons, entendons et même pensons. Il nous a envoyé aussi le Saint-Esprit qui nous vient en aide pour comprendre les Saintes Écritures, et qui nous fait prendre conscience de ce qui, dans notre vie, doit être confessé au Seigneur et abandonné. À l'instar de la palourde, veillons à être hermétiques à la souillure environnante, mais largement ouverts pour laisser pénétrer en nous l'eau purificatrice de la Parole de Dieu, de sorte que notre communion avec notre Seigneur ne soit pas interrompue.

Grâce inespérée

Passage à lire : Tite 3 : 3 à 5
 
Un historien raconte que, durant la guerre d'indépendance du Mexique, au début du 19 ème siècle, le général Bravo fit prisonniers 600 Espagnols promis à une mort certaine. Au moment où il allait donner l'ordre de les exécuter, il apprit que son père avait été capturé par l'ennemi et battu à mort. Livide, l'officier annonça la nouvelle aux prisonniers condamnés qui, immédiatement, s'attendirent à être torturés en guise de représailles. Mais quelle ne fut pas leur surprise d'entendre le général s'écrier : « Vous avez entendu ce que les Espagnols sont capables de faire. Eh bien, pour vous montrer comment un Mexicain répond à pareil crime, je vous rends la liberté ». Les prisonniers crurent à une fausse annonce destinée à leur infliger un supplice supplémentaire, mais non ! Le général les rendait libres et leur angoisse fit place à une joie indescriptible. Et savez-vous comment ils profitèrent de cette grâce inespérée ? D'un mouvement unanime, les 600 prisonniers se mirent sous les ordres du général Bravo. Ce récit nous fait penser à la grâce bien plus grande et glorieuse dont Dieu fit preuve envers nous. Nous n'étions pas seulement ses ennemis, mais de misérables créatures révoltées contre le grand Dieu des cieux. Et il a voulu nous sauver. Non pas, comme le général mexicain, par noblesse et fierté, mais par amour, pour faire de nous ses propres enfants. N'est-il pas digne que nous nous mettions maintenant à son service ?