jeudi 30 avril 2015

Quand le vin a manqué

Or, trois jours après, on faisait des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus était là. Et Jésus fut aussi convié aux noces, avec ses disciples. Et le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont point de vin. » Mais Jésus lui répondit : « Qu'y a-t-il entre moi et toi, femme ? Mon heure n'est point encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jean 2 : 1 à 5
 
Que veut dire '' manquer de vin '' pour le peuple de Dieu ? La plupart des chrétiens savent que les noces de Cana est l'endroit où Jésus a accompli son premier miracle. (Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. Jean 2 : 11) Christ venait juste de commencer son ministère et avait déjà un petit nombre de disciples qui le suivaient. Maintenant, en accomplissant ce miracle, il a révélé sa gloire au monde d'une façon spectaculaire. Pourtant, ce miracle que Jésus a accompli à ce moment là revêt également une grande signification pour l'Église, au delà de cette époque et de cet endroit. Le verset 3 comprend une phrase d'une puissante symbolique : « Et le vin étant venu à manquer ». Dans tout le Nouveau Testament, le vin est associé à la présence manifeste de Dieu par le Saint-Esprit. Paul l'évoque lorsqu'il écrit : « Et ne vous enivrez point de vin, dans lequel il y a de la dissolution. Mais soyez remplis de l'Esprit. » (Éphésiens 5 : 18) Que veut dire '' manquer de vin '' pour le peuple de Dieu ? Dans cette scène, le vin était au centre de la célébration du mariage, il coulait librement pour être aux invités. C'était une image d'un peuple joyeux chez qui l'Esprit de Dieu coulait librement. Mais un besoin s'est fait sentir parce que '' le vin était venu à manquer '' et que le peuple avait besoin qu'il y en ait à nouveau pour maintenir la joie. En tant que chrétiens, nous avons le Saint-Esprit présent en nous. Mais il est aussi vrai que nous avons besoin d'être continuellement rempli de l'Esprit. Chacun de nous expérimente des hauts et des bas dans notre marche avec Christ. Les moments où nous sommes en bas ne veulent pas dire que son Esprit nous a quitté, mais ils veulent dire que nous sommes appelés, encore et encore, à assouvir la soif profonde que l'Esprit lui-même a mis en nous. En tant qu'enfant de Dieu, nous avons besoin de nourriture spirituelle que lui seul peut nous donner : une nourriture qui nous donne la capacité d'aimer les autres comme lui aime, de mener une vie sainte qui lui plaise et d'apporter sa parole avec assurance.
 
 
(Gary Wilkerson)

lundi 27 avril 2015

Merci pour les épines

Passage à lire : 2 Corinthiens 12 : 1 à 10
 
Et à cause de cela je prends plaisir dans les infirmités, dans les injures, dans les nécessités, dans les persécutions, et dans les angoisse pour Christ : car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. 2 Corinthiens 12 : 10
 
Rendre grâces en toutes circonstances est parfois très difficile. Quand le corps est torturé par la douleur, ou que l'on vient de recevoir le diagnostic qu'on souffre d'une maladie incurable, ou que l'on a perdu son emploi, ou qu'une relation chère s'est brisée, il est difficile de se sentir reconnaissant. Toutefois, nous pouvons apprendre à rendre grâces à Dieu, parce qu'il nous donne la force quand nous nous sentons faibles. Voilà pourquoi Paul pouvait dire ces mots du verset ci-haut. De plus, comme croyants, nous pouvons être reconnaissants du fait que, par de telles épreuves, Dieu accomplit ce qui est le mieux pour nous. Même dans nos souffrances, il fait concourir toutes choses à notre bien (Romains 8 : 28). L'auteur et prédicateur écossais George Matheson (1842-1906), qui était aveugle, a fait la prière suivante : « Je t'ai rendu grâces des milliers de fois pour mes roses, mais pas une fois pour mes '' épines ''. Enseigne-moi la gloire de ma croix ; enseigne-moi la valeur de mes '' épines ''. Montre-moi que je me suis approché de toi par la voie de la douleur. Montre-moi que mes larmes ont produit un arc-en-ciel. » En nous abandonnant au Seigneur et en nous rappelant qu'il fait concourir toute choses à notre bien suprême, nous pouvons lui rendre grâce même quand nous sommes transpercés par des '' épines ''. - R.W.D. -
 
Pensée : Le fardeau de la souffrance est moins lourd quand on le porte avec reconnaissance.

dimanche 26 avril 2015

Parmi les ruines de Babylone

Car je vous dis, en vérité, que jusques à ce que le ciel et la terre soient passés, un seul iota, ou un seul trait de lettre de la loi, ne passera point, que toutes ces choses ne soient faites. Matthieu 5 : 18
 
Il y a plus d'un siècle, un officier anglais demandait à un prédicateur une preuve claire et certaine que la Bible est réellement la Parole de Dieu, et qu'elle n'a pas une origine humaine. Comme l'évangéliste était au courant des nombreux voyages de l'officier au Proche-Orient, il lui demanda s'il avait visité les ruines de Babylone. Il y était allé, en effet, et raconta : « Les ruines de Babylone sont pleines d'animaux sauvages que l'on peut chasser, aussi j'ai demandé une fois au cheik la permission de m'y rendre avec quelques chasseurs de la région. Plusieurs sont venus avec moi dans l'ancienne cité ; mais vers le soir, à mon grand étonnement, tous ont plié leur tente et m'ont quitté. J'ai dû abandonner la chasse et les suivre. Le lendemain, je suis allé me plaindre au cheik, qui m'a répondu : Il est trop dangereux de passer la nuit là-bas. Personne n'y reste après la fin du jour ! » L'évangéliste ouvrit sa Bible et lut un texte écrit environ 700 ans avant Jésus-Christ : « Ainsi Babylone, la noblesse des royaumes, l'excellence de l'orgueil des Chaldéens, sera comme quand Dieu renversa Sodome et Gomorrhe. Elle ne sera point habitée à jamais, elle ne sera point habitée de génération en génération ; même les Arabes n'y dresseront point leurs tentes, ni les bergers n'y mettront point leurs parcs. Mais les bêtes sauvages des déserts y auront leurs repaires ; et leurs maisons seront remplies de fouines, les chats-huants y habiteront, et les chouettes y sauteront. Et les bêtes sauvages des îles s'entre-répondront les unes aux autres dans ses palais désolés, et les dragons dans ses châteaux de plaisance. Son temps est même prêt à venir, et ses jours ne seront point prolongés. » (Ésaie 13 : 19 à 22)

Je peux parler de Jésus en voyageant

Mais Dieu a choisi les choses folles de ce monde, pour rendre confuses les sages ; et Dieu a choisi les choses faibles de ce monde, pour rendre confuses les fortes. 1 Corinthiens 1 : 27
 
Anne était née dans une famille chinoise cultivée mais, étonnamment, elle ne savait pas lire. Elle avait passé toute sa vie à s'occuper de ses parents puis de l'un de ses frères, atteint de tuberculose. À la mort de ce dernier, qui lui avait laissé de l'argent, Anne avait 82 ans. Elle se demanda ce qu'elle pourrait faire pour le Seigneur, car elle était chrétienne. Elle alla voir ses amis, mais ils ne savaient que lui proposer. Soudain elle pensa : « J'ai toujours voulu voyager. J'ai passé toute ma vie à la maison, au chevet des miens. Je ne suis jamais sortie de Shanghai. Puisque je connais bien l'évangile, je peux au moins en parler tout en voyageant ». Anne devint donc évangéliste itinérante. Elle utilisa son argent pour voyager en train dans toute la Chine. Quelquefois elle voyageait en première classe, où beaucoup de voyageurs étaient alors des membres importants du gouvernement ; elle leur parlait de Jésus. Certains s'indignaient de ses tentatives pour les évangéliser, mais ils étaient plus nombreux à lui sourire et à accepter de discuter avec elle. Pendant les cinq dernières années de sa vie, Anne a pu ainsi parcourir des centaines de milliers de kilomètres. Elle est allée dans le désert à l'extrémité nord-ouest du pays, jusqu'à Urumqi. Elle a atteint en bus le plateau himalayen du Tibet, à plus de 3600 mètres d'altitude. Elle est ensuite redescendue jusqu'au sud de la Chine, parlant de l'Évangile à tous ceux qui voulaient bien l'écouter. Des années plus tard, un chrétien en visite chez un responsable du Gouvernement, rencontra l'épouse de ce haut fonctionnaire. Elle était en train de lire la Bible. Étonné, il lui demanda si elle était chrétienne. Voici son témoignage : « Un jour, mon mari se rendait en train dans une autre ville. Une vieille dame a engagé la conversation, elle lui a longuement parlé de Jésus, et lui a dit : « La raison pour laquelle je voyage, c'est que je désire annoncer cette bonne nouvelle ». Mon mari a été impressionné, même s'il n'est jamais devenu chrétien. Moi-même, j'ai été frappée par l'engagement de cette femme. Je me suis dit : « Qu'est-ce que Jésus a de si intéressant pour qu'elle se sente obligée de voyager dans toute la Chine alors qu'elle est si âgée ? » Je me suis procuré une Bible et j'ai rapidement trouvé le salut ». Son mari, malgré ses liens avec un gouvernement opposé à l'évangile, a toujours montré de la bienveillance envers les chrétiens, faisant tout son possible pour éviter que les pires excès de la persécution ne les atteignent dans les régions qui dépendaient de son autorité. Dieu travaille d'une façon extraordinaire ! Il a employé une vieille dame fragile pour parler aux puissants de ce pays comme personne d'autre n'aurait pu le faire.
 


vendredi 24 avril 2015

Choisis bien et vite !

Car le temps viendra auquel ils ne souffriront point la saine doctrine ; mais aimant qu'on leur chatouille les oreilles par des discours agréables, ils chercheront des docteurs qui répondent à leurs désirs ; et ils détourneront leurs oreilles de la vérité, et se tourneront aux fables. 2 Timothée 4 : 3-4
 
L'apôtre Paul prévenait Timothée qu'il arrivera une époque où des personnes se disant chrétiennes, mettront leur propre volonté au dessus de la volonté de Dieu. Pour cautionner leurs péchés, elles se choisiront et établiront leurs conducteurs qui auront pour mission de répondre, en les encourageant et en les approuvant, aux convoitises de leurs propres cœurs et à leurs désirs charnels. La vérité de la Parole n'aura aucun goût, aucune saveur pour ces soi-disant chrétiens. Leurs oreilles ne supporteront que des fables, des inventions humaines, des fausses doctrines.
 
Or sache ceci, qu'aux derniers jours il surviendra des temps fâcheux. Car les hommes seront idolâtres d'eux-mêmes, avares, vains, orgueilleux, blasphémateurs, désobéissants à leurs pères et à leurs mères, ingrats, profanes ; sans affection naturelle, sans fidélité, calomniateurs, incontinents, cruels, haïssant les gens de bien ; traîtres, téméraires, enflés d'orgueil ; amateurs des voluptés, plutôt que de Dieu ; ayant l'apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi donc de telles gens. 2 Timothée 3 : 1 à 5
 
Nous devons prendre conscience que ce temps n'est plus à venir : il est bien présent, actuel, concret. Nous vivons dans cette ère apostate où adorer et servir Dieu en esprit et en vérité est devenu une option. Combien y a t'il d'assemblées où, malheureusement, les responsables, pour des raisons pécheresse, conduisent le peuple de Dieu vers le chemin de la perdition, celui de la mort spirituelle ?
 
Car il y en a plusieurs qui ne veulent point se soumettre, vains discoureurs, et séducteurs d'esprits, principalement ceux qui sont de la circoncision, auxquels il faut fermer la bouche ; et qui renversent les maisons tout entières ; enseignant pour un gain déshonnête des choses qu'on ne doit point enseigner.
Tite 1 : 10-11
 
Tout chrétien véritable doit être prudent et se tenir à l'écart de cette mauvaise influence.
 
Or gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravissants. Vous les connaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on les raisins à des épines, ou les figues à des chardons ? Matthieu 7 : 15-16
 
Rien ne doit détourner le disciple de la mission première que Jésus lui a confiée.
 
Allez donc, et enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et les enseignant de garder tout ce que je vous au commandé. Et voici, je suis toujours avec vous jusques à la fin du monde. Amen ! Matthieu 28 : 19-20
 
Pour cela, il accepte d'endurer des souffrances, des tribulations, des épreuves pour accomplir jusqu'à son terme l'œuvre du Seigneur car il a compris que la vie chrétienne exige obéissance et discipline.
 
Car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. Matthieu 6 : 21
 
Que notre exemple ne discrédite pas la Parole de Dieu mais au contraire la renforce. Puisque tout est fait dans ce monde pour éloigner le chrétien authentique de Dieu, pour éteindre la flamme de son premier amour au profit de belles paroles édulcorées : que décides-tu cher lecteur, chère lectrice ? Rechercher la vérité en Jésus ou écouter des fables ? Passer par la petite porte ou par la grande ? Prendre le chemin resserré ou celui qui est spacieux ? Choisis vite car Jésus-Christ revient très bientôt !
 


jeudi 23 avril 2015

Contradictions

... afin que votre foi ne soit point l'effet de la sagesse des hommes, mais de la puissance de Dieu. 1 Corinthiens 2 : 5
 
La lumière blanche, qui nous éblouit sur la neige immaculée, est pourtant composée de plusieurs couleurs. Divers phénomènes physiques - l'arc-en-ciel, un prisme de verre - peuvent les distinguer. Cela nous aide à comprendre pourquoi l'Esprit de Dieu, pour nous présenter la personne du Fils de Dieu, a inspiré quatre évangélistes différents. Chacun d'eux présente le récit de la vie de Jésus sous un éclairage particulier, et tous les détails donnés sont en harmonie avec le but poursuivi. Si nous comparons les évangiles, nous y trouverons des différences. Pensons alors à l'arc-en-ciel, qui possède à lui seul toutes les couleurs. La personne du Fils de Dieu est insondable, et les évangiles se complètent merveilleusement, pour nous ;a présenter. Chaque récit est comme l'un des rayons du soleil qui nous révèle telle ou telle splendeur particulière de la vie de Jésus. Au lieu de confronter les récits pour tenter d'y relever des contradictions, demandons à Dieu d'éclairer notre intelligence par son Esprit ; laissons-nous enseigner comme de petits enfants. '' Toutes choses m'ont été accordées par mon Père ; mais personne ne connaît le Fils que le Père ; et personne ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils l'aura voulu révéler. ''
(Matthieu 11 : 27) Dieu seul, par son Esprit, a pu nous communiquer une révélation du Seigneur complète et suffisante pour la foi.

lundi 20 avril 2015

Quand personne ne le remarque

Passage à lire : Colossiens 3 : 12 à 25
 
Et quelque chose que vous fassiez, faites tout de bon cœur, comme le faisant pour le Seigneur, et non pas pour les hommes. Colossiens 3 : 23
 
Dans ma cuisine, il y a un poster sur lequel il est écrit : « Le ménage, c'est quelque chose que personne ne remarque sauf quand on ne le fait pas. » La vérité derrière cette affirmation s'applique à bien d'autres choses qu'au ménage. Les gens semblent remarquer nos faiblesses : la colère, l'impatience, la critique ou l'apitoiement sur soi. Mais qui remarque, lorsque par la grâce de Dieu, nous faisons quelque chose de bien ? Nous avons l'impression que personne ne le voit et ne l'apprécie ! Or, cette réalité peut aussi être une source de sécurité. Selon l'apôtre Paul, c'est, en fin de compte, Jésus-Christ que nous servons. Nous devons le servir en rendant des actions de grâces et de bon cœur. Non seulement le Seigneur voit et apprécie tout ce que nous faisons, mais il nous récompense aussi. Hudson Taylor, grand missionnaire en Chine, croyait que les chrétiens doivent faire toutes choses de bon cœur, pas seulement les actions visibles : « Tout comme notre Père fait éclore bien des fleurs dans la solitude du désert sans que nous ne les voyions, puissions-nous faire tout ce que nous sommes capables de faire, comme sous ses regards, bien qu'aucun autre œil ne puisse jamais le remarquer. » N'oubliez pas : Quelqu'un regarde ! - J.E.Y. -
 
Pensée : Au lieu de vivre pour gagner la faveur des hommes, faites tout au nom de Jésus.

dimanche 19 avril 2015

Pourquoi prier ?

Passage à lire : Luc 11 : 1 à 13
 
Persévérez dans la prière, veillant dans cet exercice avec des actions de grâces. Colossiens 4 : 2
 
Un des grands paradoxes de la foi chrétienne, c'est que Dieu veut que nous lui parlions de tout ce qui se passe dans notre vie, même s'il connaît déjà tout. Alors, pourquoi prier ? Si vous vous êtes déjà débattu avec cette question, peut-être que les raisons de prier que R.A.Torrey, prédicateur du 19e siècle, a données pourront vous aider :
 
- Parce que le diable existe et que la prière est un moyen que Dieu a pourvu pour lui résister (Éphésiens 6 : 12, 13, 18) ;
- Parce que la prière est le moyen que Dieu a pourvu pour que nous obtenions de lui ce dont nous avons besoin (Luc 11:3-13 ; Jacques 4:2) ;
- Parce que la prière est le moyen que Dieu a pourvu pour que nous trouvions '' grâce, pour être secourus dans nos besoins '' (Hébreux 4:16) ;
- Parce que la prière avec actions de grâces est le moyen que Dieu a pourvu pour que nous soyons affranchis de l'inquiétude et que nous recevions '' la paix de Dieu '' (Philippiens 4:6-7).
 
À part ces raisons, il suffit de lire le commandement suivant : « Priez sans cesse » (1 Thessaloniciens 5:17). Dieu veut que nous lui parlions. Oui, il est omniscient, mais il désire aussi communier avec nous. Quand nous cherchons la face de Dieu dans la prière, nous renforçons notre relation avec lui. C'est la raison la plus importante de prier. - J.D.B. -
 
Pensée : Notre plus grand privilège, c'est de pouvoir parler à Dieu.
 


vendredi 17 avril 2015

La main dans la main

Je serai donc toujours avec toi : tu m'as pris par la main droite ; tu me conduiras par ton conseil, et puis tu me recevras dans la gloire. Psaume 73 : 23-24
 
De ma fenêtre, j'observe une petite fille sur le trottoir d'en face. Elle a peut-être deux ans. Je songe : cette enfant sait à peine parler. Connaît-elle son nom de famille, son adresse, son numéro de téléphone ? Non, elle sait tout juste son prénom. Sait-elle où elle va ? Pas davantage. Est-elle inquiète ? Pas le moins du monde, elle marche d'un pas ferme ! Car elle sait une chose : le monsieur qui marche à côté d'elle s'appelle '' papa '', et elle peut avoir en lui une confiance absolue. Son petit bras est levé bien haut, elle lui donne la main. Si son papa décidait de la laisser toute seule sur ce trottoir, ce serait la catastrophe ! Mais cette idée ne l'effleure même pas. Il la tient fermement. Ils marchent la main dans la main et ce contact silencieux est toute la sécurité de cette petite fille. Cette relation si douce et si simple entre un père et sa fille est pleine de sens pour l'enfant de Dieu, il a en Dieu un Père plein de tendresse. Un père attend implicitement de son enfant une telle confiance. Et notre Père céleste attache un prix immense à cette confiance. Le chrétien, laissé à lui-même, serait bien démuni dans la vie. Mais, tout en ignorant par quel chemin il devra passer, il lui suffit de savoir que Dieu connaît tout à l'avance, et  de se laisser conduire par cette main divine.

jeudi 16 avril 2015

Sa venue sera une grande fête

Mais en ce que vous participez aux souffrances de Christ, réjouissez-vous ; afin qu'aussi, à la révélation de sa gloire, vous vous réjouissiez avec allégresse. 1 Pierre 4 : 13
 
Pour nous qui formons la fiancée, il ne doit pas y avoir de crainte concernant son retour. N'oublie jamais qu'Il ne pourra pas surprendre ceux qui attendent sa venue, car ceux qui attendent et espèrent sa venue sont en train de '' racheter le temps car les jours sont mauvais '' (Éphésiens 5 : 16). Ils ne sont pas assis devant la télévision, enveloppés de rêves égoïstes et de folles ambitions ! Ils sont occupés à se parer, comme une fiancée qui attend, jusqu'à ce qu'Il vienne. Ce jour ne va pas surprendre ceux qui sont prêts. Il ne viendra pas comme un voleur dans la nuit pour ceux qui l'attendent ! Ce jour sera aussi un jour de joie pour le Seigneur, parce qu'Il est impatient d'être avec sa fiancée : « Je suis à mon bien-aimé, et son désir est vers moi. » (Cantique des cantiques 7 : 10). Nous oublions son excitation, sa joie, et son impatience. Oui, Il se languit de sa fiancée ! Il s'est réjouit quand les disciples sont revenus après avoir chassé des démons (Luc 10 : 17 à 22). Il est un homme glorifié, partageant tous nos sentiments, plein de joyeuse anticipation à l'idée d'avoir sa fiancée, de la réclamer sienne et de l'attirer à Lui ! Il a promis de se montrer à ceux qui attendent sa venue. '' Christ ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l'attendent à salut. '' (Hébreux 9 : 28). Cette fois, Il ne vient pas pour expier nos péchés, mais pour révéler sa gloire à sa fiancée. Cette manifestation a déjà commencé, puisqu'Il montre sa puissance et sa gloire à son saint reste. Ils sont être attirés comme par un aimant. Il n'est pas un trompeur mais au contraire, Il nous courtise, nous purifie, nous appelle et nous attire plus près.
 
(David Wilkerson)

samedi 11 avril 2015

Maman, surtout, ne prie pas !

Passage à lire : Luc 5 : 1 à 10
 
Et quand Simon Pierre eut vu cela, il se jeta aux genoux de Jésus, en lui disant : Seigneur ! retire-toi de moi : car je suis un homme pécheur. Luc 5 : 8
 
« Erino, il me manque vingt centimes pour acheter un kilo de pain. Aujourd'hui, ne prends qu'une livre », avait dit Madame Dapozzo à son fils. Erino se met en route. En chemin, il lui vient l'idée de prier. À huit ans, il sait bien que sa mère est une enfant de Dieu. Il sait aussi que lui ne l'est pas. Silencieusement, il prie : « Seigneur, tu connais ma maman, tu sais comme elle est gentille. Moi, je ne suis pas ton enfant, mais ma maman, c'est ton enfant. Il lui manque vingt centimes. Toi, tu peux tout. Alors, tu pourrais bien me les faire trouver sous cette pierre... » Le petit garçon s'approche de la pierre qu'il a lui-même désignée au Seigneur, la soulève, et... y trouve une pièce de vingt centimes. Il est d'abord rempli de joie. Mais à la joie succède la crainte, et même la frayeur. Comme Simon Pierre autrefois, Erino réalise que Dieu est là ! S'il a entendu sa prière, c'est qu'il voit donc très bien tout ce qui se passe dans son coeur. Or, dans son cœur, tout n'est pas tellement en ordre, il le sait bien ! Rentré à la maison avec son kilo de pain, il raconte à sa mère ce qui s'est passé. Elle répond tranquillement : « Erino, un jour, tu seras évangéliste. Je prie pour toi. » « Oh non, maman, surtout, ne prie pas ! Moi, je ne veux pas devenir évangéliste, tu sais bien que je serai un grand footballeur ! Tout le monde dit que je suis très fort... » Sans se laisser arrêter par les protestations de l'enfant, elle pria... Et son fils devint un évangéliste très utile dans la main de Dieu pour la bénédiction de beaucoup.

vendredi 10 avril 2015

Comme un homme porte son fils

... et au désert, où tu as vu de quelle manière l'Éternel, ton Dieu, t'a porté, comme un homme porterait son fils... (Deutéronome 1:31)
 
Ce soir, la famille de Guillaume est invitée chez des amis. La conversation se prolonge et l'enfant, fatigué de jouer, s'est pelotonné dans un coin du salon, en attendant que les grandes personnes aient terminé leurs conversations. Lorsque ses parents se décident à partir, il dort profondément. Avec précaution, son père le prend dans ses bras. La tête du petit dormeur roule dans le creux de l'épaule paternelle, il repose dans un abandon complet. Sa maman, soucieuse qu'il ne prenne pas froid, met son manteau sur le petit garçon. Son papa l'installe avec précaution dans la voiture, prenant garde de ne pas le réveiller par un mouvement brusque. Arrivé à la maison, il dépose Guillaume dans son lit. L'enfant dort toujours. Il n'a pas eu conscience de tous les soins dont il était l'objet. Ce genre de scène s'est produit et se reproduira encore bien des fois. Quel père n'a pas été attendri de porter dans ses bras un enfant endormi, reposant sur lui avec une pleine confiance ? Quelle mère n'a pas couvert tendrement un bébé dans son sommeil ? Serons-nous indifférents au langage divin, quand Dieu affirme qu'il a pris soin de son peuple autrefois '' comme un homme porterait son fils '' ? Cela ne nous montre-t-il pas la tendresse infinie de notre Dieu pour ceux qui dépendent de lui ? Enfants de Dieu, nous sommes entourés de ses soins attentifs ; et cela, bien souvent à notre insu. Abandonnons-nous donc à ses soins paternels avec une entière confiance.

jeudi 9 avril 2015

Ce n'est pas le moment de se reposer

 
Certains d'entre vous qui lisez ces lignes avez pris des vacances en ce qui concerne '' combattre le bon combat ''. Vous êtes fatigué jusqu'à la moelle et vous vous dites : « Je dois ralentir ou craquer ! Je n'en aimerai pas moins le Seigneur et je resterai fidèle, mais je dois suivre mon cœur et mon cœur me dit de me reposer. » Bien-aimé, ton timing ne pourrait pas être pire ! Le repos spirituel ou le ralentissement est le dernier rouage dans le piège du diable. Tu choisis de partir en vacances à minuit. « Même vu la saison ; parce qu'il est déjà temps de nous réveiller du sommeil : car maintenant le salut est plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est passée, et le jour est approché ; rejetons donc les œuvres de ténèbres, et soyons revêtus des armes de lumière » (Romains 13 : 11-12). Si la nuit était avancée et que le jour du Seigneur était proche quand cela a été écrit, à combien plus forte raison en sommes nous plus proches aujourd'hui ! Il ne peut pas y avoir de repos dans cette guerre des derniers jours. « Soyez sobres, et veillez : car le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui donc en demeurant fermes dans la foi, sachant que les mêmes souffrances s'accomplissent en la compagnie de vos frères qui sont dans le monde » (1 Pierre 5 : 8-9). Satan ne se reposera pas. Il ne va faire qu'augmenter ses efforts. N'osons même pas penser à dormir ! À travers tout le Nouveau Testament, Dieu nous appelle à être éveillé, vigilant et conscient, et à revêtir l'ensemble des armes offensives et défensives de la justice. Nous ne devons pas dormir comme certains le font, mais nous devons attendre avec impatience le jour du Seigneur et tout faire pour le hâter. Repose-toi seulement dans cette guerre, et tu es port. Repose-toi, et tu vas être pris dans le piège du diable. Cet appel au repos émane tout droit de l'enfer ! C'est la sirène de Satan lui-même. Sois averti parce qu'il est grand temps de se réveiller ! « Garde-moi du piège qu'ils m'ont tendu, et des trébuchets des ouvriers d'iniquité » (Psaume 141 : 9).
 
 
(David Wilkerson)

lundi 6 avril 2015

Monter plus haut

Passage à lire : 1 Pierre 5 : 5 à 11
 
Soyez sobres, et veillez : car le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. 1 Pierre 5 : 8
 
Un homme riait tellement qu'il se tenait les côtes. Il regardait un écureuil frustré qui essayait de grimper à un poteau de métal auquel était accrochée une mangeoire d'oiseaux. L'écureuil réussissait toujours à atteindre une certaine hauteur, puis il glissait lentement jusqu'au sol. En décrivant cet incident, l'homme écrivit : « Ce que l'écureuil ne savait pas, c'est que j'avais graissé le poteau ! » L'homme fit ensuite remarquer que '' graisser le poteau '' est une des tactiques que Satan utilise pour entraver la croissance spirituelle des chrétiens. Et la '' graisse '' qu'il utilise souvent, c'est notre propre orgueil et notre propre suffisance. Comme il doit rire ! Dans le passage biblique d'aujourd'hui, Pierre énumère quatre choses qui nous aident à poursuivre notre croissance spirituelle sans '' glisser '' :
1. Nous soumettre les uns aux autres
2. Nous humilier devant le Dieu tout-puissant
3. Nous décharger sur notre Seigneur de tous nos soucis
4. Être sobres et veiller
Ces quatres actions et attitudes nous permettent de résister aux attaques de Satan, et permettent à la grâce de Dieu de nous fortifier et de rendre notre foi inébranlable. Satan veut nous empêcher de faire des progrès dans notre vie spirituelle. Mais avec l'aide du Seigneur, nous pouvons continuer de grimper. - J.E.Y. -
 
Pensée : Pour éviter la tragédie du péché, soyez au courant de la stratégie de Satan.



dimanche 5 avril 2015

Viens et vois

Voici, nous tenons pour bienheureux ceux qui ont souffert. Vous avez appris quelle a été la patience de Job, et vous avez vu la fin du Seigneur : car le Seigneur est plein de compassion et de miséricorde. Jacques 5:11
 
Lazare, frère de Marthe et de Marie, est malade. Les deux sœurs connaissent la puissance de Jésus, et son amour pour leur frère. Elles lui font parvenir un message : « Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade » (Jean 11:3). Puis elles attendent tout naturellement l'arrivée de Jésus, l'ami de la famille. Mais Jésus ne vient pas tout de suite. À leur avis, il tarde même tant, que leur frère meurt. Et quand il arrive enfin, Lazare est enterré depuis quatre jours. Quelle douleur, quelle perplexité pour elles ! À la question de Jésus : « Où l'avez-vous mis ? » elles répondirent : « Seigneur, viens et vois ». Ces petits mots en disent long... Ils traduisent l'inexprimable. Que dire, qu'espérer ? La mort a fait son œuvre, la décomposition s'installe... Notre foi est mise parfois à rude épreuve, à travers nos difficultés ou celles de nos proches. Les plans du Seigneur semblent incompréhensibles. Nous sommes désemparés, perplexes, à bout de ressources. Nous n'avons plus le cœur ni la force de prier. À quoi bon lui exposer une situation pour laquelle, de toute manière il n'y a plus rien à espérer ? Disons-lui alors simplement : « Seigneur, viens et vois ». Ce que les mots ne sauraient décrire, il le connaît, il le comprend, il en est maître. Après avoir pleuré avec Marthe et Marie en leur témoignant sa sympathie, il a ressuscité Lazare par une parole. Il saura aussi prendre en main ce qui nous dépasse complètement. Dans nos moments les plus sombres, souvenons-nous que son amour, sa sympathie et sa puissance demeurent inchangés.

vendredi 3 avril 2015

Suggestions pour savoir comment étudier la Bible (3)

 
Utilisez les moments disponibles dans l'étude de la Bible
 
Dans la vie de la plupart des gens, il y a beaucoup de temps perdu. Du temps passé à se déplacer en autos, en trains et en avions ; du temps à attendre quelqu'un avec qui nous devons dîner, ou pour un rendez-vous ou pour toute autre chose... La plupart de ce temps peut être utilisé en méditation des textes que nous avons gardés en mémoire, ou en lisant un Nouveau Testament de poche ou une Bible ou en mémorisant des versets des Saintes Écritures. Rien ne paie davantage que l'économie de temps ! Mais la meilleure façon d'économiser son temps c'est en lisant, en mémorisant et en méditant les Écritures.
 
Mémorisez les Écritures
 
Mémorisez autant de versets de la Bible que vous le pourrez. Car lorsque vous gardez la Parole de Dieu en mémoire, vous découvrirez que lorsque le péché se présente, la Parole de Dieu parle à votre esprit de la façon dont vous l'avez mémorisée. « Je serre ta Parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi. » (Psaume 119:11). Quand le malin essaye de vous tenter comme il l'a fait pour Jésus (Matthieu 4 : 1), si vous pouvez le rencontrer avec les mots exacts de ce qui est écrit, le malin s'enfuira... Car satan ne peut pas supporter : « Il est écrit » (1 Jean 2 : 14 - Matthieu 4 : 7). Si d'autres pèchent, vous pouvez exposer leurs péchés à la lumière de la Parole de Dieu, et ainsi sauver beaucoup de personnes de la destruction et les aider à se tourner vers Dieu !
 
Fin