mardi 14 janvier 2020

Est-ce que je veux ce que Dieu veut ?

Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. 
1 Thessaloniciens 4 : 3

Il n'y a aucun doute que la volonté de Dieu est que je sois sanctifié. Mais est-ce bien ma volonté ? Suis-je décidé à laisser Dieu accomplir en moi tout ce qui a été rendu possible par la Rédemption ? Vais-je accepter que Jésus soit fait pour moi sanctification, et que la vie de Jésus se manifeste dans ma chair mortelle ? Ne vous contentez pas de dire : " Comme je désire être sanctifié ! " Ce n'est pas vrai, vous ne le désirez pas. Cessez de soupirer, et prenez l'affaire au sérieux : " Tel que je suis, sans rien à moi, je viens ". Acceptez, avec une foi sincère, que Jésus-Christ devienne votre sanctification, et le miracle de la Rédemption s'accomplira en vous. Tout ce que Jésus a rendu possible m'est accordé comme un don gratuit du Dieu d'amour, à cause de l'oeuvre qu'il a lui-même accomplie. Jésus m'ayant sauvé et sanctifié, l'attitude que je dois avoir est celle d'une humble et profonde sainteté (une sainteté orgueilleuse n'est pas la sainteté). Cette sainteté a sa source dans une sincère repentance, et dans un sentiment de honte et de déchéance inexprimable ; mais en même temps je fais la merveilleuse découverte que l'amour de Dieu a fait irruption dans mes ténèbres. Alors que je me souciais pas de lui, il a tout accompli pour mon salut et ma sanctification (Romains 5 : 8). Il n'est pas étonnant que Paul dise : " Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ ". La sanctification m'unit à Christ, et par lui à Dieu, et c'est l'Expiation qui produit toutes ces merveilles. Ne prenez jamais l'effet pour la cause. L'effet en moi, c'est l'obéissance, le service, la prière, qui résultent de ma reconnaissance pour la sanctification opérée en moi grâce à l'Expiation.

(Oswald Chambers)

mercredi 1 janvier 2020

Père ici-bas

La réconciliation

Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions par lui justice de Dieu. 2 Corinthiens 5 : 21

Le péché est un mal profond, qui concerne l'être tout entier ; il ne consiste pas essentiellement en actes condamnables mais provient d'une nature mauvaise, ouvertement révoltée contre Dieu. La religion chrétienne fait reposer toute sa doctrine sur le fait capital, radical " du péché ". Les autres religions parlent " des péchés ". La Bible seule parle du péché. Le point essentiel que Jésus a tout de suite mis en lumière dans la nature humaine, c'est l'hérédité du péché. Et c'est parce que nous n'en avons pas tenu compte dans notre annonce de l'Évangile, que son message a perdu son aiguillon et sa force explosive. La Bible ne nous dit pas que Jésus-Christ a pris sur lui nos péchés personnels, mais qu'il s'est chargé de l'hérédité du péché, sur laquelle aucun homme n'a de prise. Dieu a fait " péché " son propre Fils afin que le pécheur soit rendu saint. Toute la Bible révèle que le Seigneur a porté les péchés du monde en s'identifiant aux pécheurs, et non seulement par sympathie pour eux. Il a volontairement pris sur ses épaules et porté dans sa propre personne, tout le fardeau immense du péché. Dieu l'a fait " péché pour nous ", lui qui n'avait pas connu le péché, et, en faisant cela, la Rédemption est devenue le fondement nouveau de toute l'humanité. Jésus-Christ a réhabilité la race humaine. Il l'a restaurée dans sa destinée première, et chaque être humain peut retrouver la communion avec Dieu grâce à l'oeuvre du Seigneur sur la Croix. Aucun homme ne peut se racheter lui-même. La Rédemption, parfaite et complète, est l'affaire de Dieu ; à chacun de nous il appartient de se l'approprier. Il est nécessaire de bien distinguer entre la révélation de la Rédemption et l'expérience personnelle du salut dans la vie d'un homme. 

(Oswald Chambers)